Château de la Roque (Meyrals)

Château de la Roque
Image illustrative de l’article Château de la Roque (Meyrals)
Le château de la Roque
Nom local château de la Roque des Péagers
Début construction XIIe siècle
Propriétaire actuel Personne privée
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1927)
Logo monument historique Classé MH (1963)
Coordonnées 44° 52′ 58″ nord, 1° 03′ 50″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
Anciennes provinces de France Périgord
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Commune Meyrals
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
(Voir situation sur carte : Dordogne)
Château de la Roque
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de la Roque

Le château de la Roque ou château de la Roque des Péagers est un château situé à Meyrals dans le Périgord noir.

Histoire[modifier | modifier le code]

Sa construction date du XIIe siècle, peut-être plus ancienne.

Fief des Beynac et des Beaumont, Christophe de Beaumont archevêque de Paris (1703-1781), y est né et y a été envoyé en exil en 1754 par Louis XV après avoir condamné Émile ou De l'éducation de Jean-Jacques Rousseau, le roi recherchant l'apaisement dans le conflit avec le Parlement de Paris.

Le château a été inscrit monument historique le et les fresques du XVIe siècle décorant l'oratoire du château ont été classées le [2].

Architecture[modifier | modifier le code]

Le château de la Roque des Péagers est bâti sur le versant sud d'un site défensif (oppidum/dunon) datant de La Tène, au-dessus d'un front de falaises abritant des cluzeaux, dominant la vallée du Moulant (ruisseau affluent de la rivière Dordogne) située entre les communes de Castels, Meyrals et Saint-Cyprien. Il est séparé de la colline par une douve sèche, sa cour intérieure est défendue par un châtelet d'entrée du début du XVIIe siècle, il possède deux logis du XVe siècle bâtis en équerre et deux tours à mâchicoulis, l'une carrée et l'autre ronde, reliées par un pavillon à tourelle aux fenêtres Renaissance. Construits sur un rocher, les différents corps de logis comportent deux étages sous toiture en ardoise à deux pans. Ils enferment la cour et sont accostés des deux tours rondes à couverture en poivrière et d'une tour carrée à toiture à quatre pans couverte de lauzes(lause ou lauze - du provenç. Lauza: dalle; du gaul. Lausa: losange - pierre plate utilisée comme dalle ou comme tuile).

Dans la tour carrée, l'oratoire est orné de remarquables peintures murales du début du XVIe siècle. Sur la voûte on peut voir Dieu le père et les 4 évangélistes, sur les murs des scènes de la Passion et une Annonciation au chevet, une mise au tombeau où sont représentés le seigneur des lieux François de Beynac et Jeanne de Salignac, une Crucifixion et un Saint-François (une reproduction de ces fresques est visible au Musée des Monuments Français de Paris). (Classé aux M.H en 1963)


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
  2. Notice no PA00082643, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud-Ouest, Bordeaux, 1996, p. 244-245 ; (ISBN 978-2-87901-221-6)
  • Michelle Gaborit, Aspect de la peinture murale médiévale en Périgord, dans Congrès archéologique de France. 156e session. Monuments en Périgord. 1998, Société française d'archéologie, Paris, 1999, p. 83-93
  • Dominique Repérant, Le Périgord des châteaux et manoirs, p. 174-177, Chêne, Paris, 1988. (ISBN 2-85108-736-3)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]