Caroline Yadan

Caroline Yadan
Illustration.
Fonctions
Députée française
En fonction depuis le
(1 an et 9 mois)
Élection 19 juin 2022 (suppléante)
Circonscription 3e de Paris
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe politique RE
Prédécesseur Stanislas Guerini
Biographie
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Boulogne-Billancourt (France)
Nationalité Française
Parti politique RE
Profession Avocate

Caroline Yadan, ou Caroline Yadan Pesah, née le à Boulogne-Billancourt, est une avocate et femme politique française. En juin 2022, elle est élue suppléante de Stanislas Guerini aux élections législatives et le remplace le suivant après la nomination de celui-ci comme ministre de la Transformation et de la Fonction publiques[1].

Elle rejoint le groupe Renaissance[2].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

En juin 2021, alors qu'elle est responsable du pôle antisémitisme de la Licra, elle est candidate à Paris, lors des élections régionales 2021, sur la liste « Envie d'Île-de-France » conduite par Laurent Saint-Martin (LREM)[3]. Placée en 29e position, elle n'est pas élue[4].

En juin 2022, elle est candidate-suppléante de Stanislas Guerini dans la 3e circonscription de Paris lors des élections législatives. Le député sortant est finalement réélu avec 51 % des voix, ce qui lui permet également de rester au gouvernement. Caroline Yadan le remplace donc à l’Assemblée nationale[5].

Lutte contre l'antisémitisme et polémiques[modifier | modifier le code]

Elle est élue en février 2023 vice-présidente (avec 4 autres élus) du groupe d'études sur l'antisémitisme de l'Assemblée nationale[6].

En juin 2023, elle lance plusieurs fausses accusations sur Twitter concernant le journaliste Taha Bouhafs, entre autres qu'il aurait été colistier d'Alain Soral en 2019[7].

En juillet 2023, elle signe avec plusieurs membres du groupe d’études contre l’antisémitisme un communiqué apportant leur soutien au président du Crif Yonathan Arfi, et condamnant les propos tenus par Jean-Luc Mélenchon qui l'avait qualifié de représentant de l'« extrême droite »[8].

Le mois suivant, à l’annonce de la dissolution de Civitas après des propos jugés antisémites tenus par un invité de l'université d'été de ce mouvement, elle critique la « tentative de dédouanement » de Jean-Luc Mélenchon qui se félicitait par ailleurs de la dissolution de Civitas, et propose la dissolution de La France insoumise (LFI) pour le même motif. Plusieurs députés LFI, ainsi que le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, critiquent « vertement » ses propos[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]