Caroline Barbot

Caroline Barbot
Caroline Barbot
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
Toulouse
Nationalité
Formation
Conservatoire national supérieur de musique et de danse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Conjoint
Joseph Barbot (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Tessiture

Marie-Caroline Douvry, dite Caroline Barbot est une soprano française née le à Paris et morte le à Toulouse[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Marie-Caroline Douvry naît le à Paris. Elle étudie le chant au Conservatoire avec Manuel Garcia junior et sa femme Eugénie Meyer et remporte le premier prix de chant en 1850. Elle interprète au début de sa carrière les rôles de soprano léger puis plus tard de soprano dramatique[2]. Si ses aigus sont parfois un peu verts, elle possède un riche médium[3]. Elle participe, avec son mari Joseph Barbot, à la création, au Théâtre italien de Paris, du Sélam, ode symphonique avec chœur d'Ernest Reyer sur un livret de Théophile Gautier. Ils partent ensemble chanter à Lyon, à Bruxelles, en Italie, en Russie. À leur retour, Jules Barbot chante à l'Opéra-Comique et crée en 1859 le rôle de Faust dans l'opéra de Charles Gounod au Théâtre-Lyrique. Caroline Barbot chante le rôle de Valentine dans Les Huguenots de Giacomo Meyerbeer à l'Opéra de Paris où elle est engagée jusqu'en 1860[2] et où Giuseppe Verdi l'entend dans Norma[3] . De Verdi elle chante aussi à l'Opéra dans Les Vêpres sicilennes en 1859 et lui offre le rôle d'Amelia dans Un ballo in maschera pour ses débuts au Théâtre Imperial de Saint-Pétersbourg dans lequel elle triomphe. Aussi Verdi lui propose-t-il en 1862, malgré une première opposition du théâtre par Constance Nantier-Didiée prévue pour le rôle de Preziosilla, de créer dans ce même théâtre le rôle de Leonora de La forza del destino dans lequel son succès est renouvelé[4]. Elle chante encore à Milan et à Londres jusqu'en 1872 pendant que son mari enseigne au Conservatoire où il reste jusqu'en 1894.

Elle est professeure de chant au conservatoire de Toulouse en 1880[5].

Caroline Barbot meurt à Toulouse en 1893[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès à Toulouse, n° 2805, vue 84/248.
  2. a b et c Théophile Gautier Correspondance générale 1852-1853, Claudine Lacoste-Veysseyre (éd.), Pierre Laubriet (dir.), Librairie Droz, Genève-Paris, 1991, 411 p. (ISBN 978-2-600-03663-4) Notice BNF (Lire en ligne notes 2 et 3 p. 165)
  3. a et b Roland Mancini « La forza del destino », p. 880 in Jean Cabourg (dir.) Guide des opéras de Verdi, Fayard, collection Les indispensables de la musique, Paris, 1990, 1283 p. (ISBN 2-213-02409-X)
  4. Mary Jane Phillips-Matz, Giuseppe Verdi, pp. 526-534, Fayard, Paris, 1996, 1031 p. (ISBN 2-213-59659-X)
  5. « [Paris et départements] », Le Ménestrel,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]