Bernard Ginoux

Bernard Ginoux
Biographie
Naissance (76 ans)
Avignon (France)
Ordination sacerdotale
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Robert Le Gall
Dernier titre ou fonction Évêque émérite de Montauban
Évêque de Montauban

Blason
« Servite Domino in laetitia »
« Servez le Seigneur dans la joie »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Bernard Ginoux, né le à Avignon, est un évêque catholique français, évêque de Montauban de 2007 à 2022.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Après des études à l'université d'Aix-en-Provence où il obtient une maîtrise en lettres classiques en 1969, complétée par un CAPES en lettres modernes en 1974, il enseigne pendant 10 ans dans un lycée de Carpentras, de 1970 à 1980.

Entré au séminaire interdiocésain d'Avignon en 1980, il poursuit sa formation au séminaire français à Rome à partir de 1982, où il obtient une licence canonique en théologie morale à l'Université pontificale grégorienne en 1986.

Principaux ministères[modifier | modifier le code]

Il est ordonné prêtre le pour l'archidiocèse d'Avignon.

En complément d'un ministère paroissial à Orange, comme vicaire, puis curé à partir de 2001, il assume plusieurs responsabilités à l'échelle du diocèse comme aumônier du monde scolaire et de la pastorale des jeunes, aumônier diocésain de l'enseignement public et aumônier diocésain des hôpitaux.

Nommé évêque de Montauban le , il est consacré le par l'archevêque de Toulouse, Robert Le Gall.

Le pape François accepte sa démission à quelques jours de ses 75 ans, le [1].

Il s'établit alors au sanctuaire Notre-Dame-de-Grâce à Rochefort-du-Gard, dont il devient le chapelain[2].

Devise épiscopale[modifier | modifier le code]

« Servite Domino in laetitia », « Servez le Seigneur dans la joie » (Ps 100. 2).

Prises de position[modifier | modifier le code]

Sur la légalisation du travail du dimanche

Dans un bulletin publié début , Bernard Ginoux s'oppose ouvertement à la légalisation du travail du dimanche, considérant cette mesure comme « contraire au bien social ».

Il considère que l'affirmation que seuls des volontaires travailleront le dimanche est un leurre et risque d'aboutir à un « éclatement plus grand de la cellule familiale ».

Sur l'avortement[modifier | modifier le code]

Bernard Ginoux réagit aux prises de position du Mouvement rural de jeunesse chrétienne qui estime que le droit à l'avortement est un droit fondamental, les menaçant de leur retirer toute aide financière ou matérielle[3].

Sur les Gilets jaunes[modifier | modifier le code]

En 2018-2019, il soutient activement le mouvement des Gilets jaunes[4],[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Mikael Corre, « L’évêque de Montauban Mgr Bernard Ginoux a démissionné », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  2. Pierre-Jean Pyrda, « Église: l'archevêque d'Auch administrera le diocèse de Montauban en attendant la nomination d'un nouvel évêque », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Pour l’évêque de Montauban, le MRJC n’est plus un mouvement catholique », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  4. « Gilets jaunes : l’Église de France s’implique dans le grand débat - Vatican News », sur Vaticannews.va, (consulté le ).
  5. « Mgr Ginoux, un évêque avec les Gilets jaunes », sur Famillechretienne.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]