Archidiocèse d'Auch

Archidiocèse d'Auch
(-Condom-Lectoure-Lombez)
(la) Archidioecesis Auxitana
(-Condomiensis-Lectoriensis-Lomberiensis)
La cathédrale Sainte-Marie d'Auch
La cathédrale Sainte-Marie d'Auch
Informations générales
Pays France
Affiliation Archidiocèse de Toulouse
Archevêque Bertrand Lacombe
Langue(s) liturgique(s) Français
Superficie 6 261 km2
Création du diocèse VIe siècle
Élévation au rang d'archidiocèse 879
Patron Vierge Marie (Nativité)
Province ecclésiastique Toulouse
Diocèses suffragants Aucun
Adresse B.P. 80082
13, rue du Docteur-Samalens
32002 Auch Cedex
Site web site officiel
Statistiques
Population 194 264 hab.
Nombre de paroisses 26
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

L'archidiocèse d'Auch est Église particulière de l’Église catholique (selon le canon § 368) correspondant au département du Gers. Il fait partie de la province ecclésiastique de Toulouse.

Selon le Code de droit canonique de 1983, qui reprend les termes du concile Vatican II, le diocèse est « la portion du peuple de Dieu confiée à un évêque pour qu'il en soit, avec la coopération du presbytérium, le pasteur... ».

Depuis le , l'archevêque d'Auch est Bertrand Lacombe. Il en est le 119e.

Histoire[modifier | modifier le code]

La date de la fondation du diocèse est inconnue. Le titre d'évêque d'Auch n'apparaît qu'au concile d'Agde de 506, où il est porté par un certain Nicetius. Le diocèse primitif devait comprendre la civitas Auscorum des Romains. Il aurait été entouré des diocèses de Toulouse, Comminges, Tarbes, Eauze (Elusa), Agen et Lectoure.

Le diocèse métropolitain d'Eauze fut ruiné par les Normands au IXe siècle et son territoire fut réuni à celui d'Auch, qui hérita de son titre métropolitain.

Après les débuts de la Reconquista, les diocèses de Pampelune, Jaca et Calahorra deviennent suffragants de l'archevêché d'Auch (à l'origine ils dépendaient de l'archidiocèse de Tarragone). Le royaume de Navarre se developpe bientôt sur ces territoires. À la suite de la restauration de l'archevêché de Tarragone en 1091, Auch perd son autorité sur ces diocèses mais l'archevéque d'Auch maintiendra jusqu'à la Révolution française le titre honorifique de "primat de Novempopulanie et du royaume de Navarre".

Depuis 1317 jusqu'à la Révolution française, son territoire resta immuable. Il était bordé au nord par les diocèses de Bazas et de Condom, au nord-est par le diocèse de Lectoure, à l'est par le diocèse de Lombez, au sud-est par le diocèse de Comminges, à l'ouest par les diocèses de Tarbes et de Lescar et au nord-ouest par le diocèse d'Aire.

L'archidiocèse d'Auch fut supprimé par le concordat de 1801 et son territoire rattaché au diocèse d'Agen.

Le concordat du 11 juin 1817 et la bulle Paternae caritatis du le rétablirent. Son territoire comprit désormais le département du Gers. Il était le ressort métropolitain des évêchés d'Aire (Landes), de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) et de Tarbes (Hautes-Pyrénées).

Le , un décret de la Congrégation consistoriale autorise l'archevêque d'Auch à adjoindre à son titre ceux d'évêque de Condom, Lectoure et Lombez, sièges supprimés en 1801.

Le , le diocèse d'Auch cesse d'être métropolitain. Inclus dans la province ecclésiastique de Toulouse, il en devient suffragant mais garde, au nom de son histoire, le titre immuable d'archidiocèse[1].

Organisation[modifier | modifier le code]

Diocèses suffragants médiévaux de l'archidiocèse[modifier | modifier le code]

Paroisses du diocèse[modifier | modifier le code]

Le diocèse d'Auch compte vingt-six paroisses réparties en sept secteurs.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Hugues Du Tems, « Usch ou Auch », dans Le Clergé de France, ou Tableau historique et chronologique des archevêques, évêques, abbés, abbesses et chefs des chapitres principaux du royaume, depuis la fondation des églises jusqu'à nos jours, t. 1, Paris, Chez Delalain, (lire en ligne), p. 388-439
  • Hugues Du Tems, « Pièces justificatives. Histoires d'Auch et de ses suffragants », dans Le Clergé de France, ou Tableau historique et chronologique des archevêques, évêques, abbés, abbesses et chefs des chapitres principaux du royaume, depuis la fondation des églises jusqu'à nos jours, t. 3, Paris, Chez Brunet, (lire en ligne), p. 41-49
  • E. de Saluste du Bartas, Un vœu de la Ville d'Auch, en 1815, dans Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire & scientifique du Gers, 1936-04, p. 101-109 (lire en ligne)
  • Maurice Bordes, Quelques aspects du réveil catholique à Auch, après le Concordat de 1801 : la prédication, la restauration de la cathédrale, dans Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire & scientifique du Gers, 1954-04, p. 148-157 (lire en ligne)
  • Maurice Bordes, Le diocèse d'Auch de 1823 à 1870, dans Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire & scientifique du Gers, 1990-04, p. 331-347 (lire en ligne)
  • Maurice Bordes, La vie religieuse du diocèse d'Auch sous la Troisième République (1871-1914), dans Annales du Midi, 1990, Volume 102, no 191, p. 451-467 (lire en ligne)
  • Françoise Merlet-Bagneris, Les Chanoines et archevêques d'Auch du XIIIe au XVe siècle dans Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire & scientifique du Gers, 2001, 3e trimestre

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]