Bataille de Maiduguri (25 janvier 2015)

Bataille de Maiduguri

Informations générales
Date
Lieu Maiduguri
Issue Victoire nigériane
Belligérants
Drapeau du Nigeria Nigeria Boko Haram
Commandants
Abubakar Shekau
Forces en présence
inconnues inconnues
Pertes
plusieurs dizaines de morts[1] 53 à 200 morts[2],[1]

~ 200 morts au total[1]

Insurrection de Boko Haram

Coordonnées 11° 50′ 00″ nord, 13° 09′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Nigeria
(Voir situation sur carte : Nigeria)
Bataille de Maiduguri
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Bataille de Maiduguri

La bataille de Maiduguri du se déroule pendant l'insurrection de Boko Haram.

Déroulement[modifier | modifier le code]

À l'aube du , les forces de Boko Haram lancent une offensive sur Maiduguri, la capitale de l'État de Borno[3]. Elle intervient alors que la veille, le président nigérian Goodluck Jonathan s'était rendu dans la ville pour tenir un meeting[4],[5]. Le combat s'engage pendant la nuit entre 2 heures et 5 heures du matin selon les témoins[3],[6]. Les djihadistes attaquent le faubourg de Njimtilo, situé à cinq kilomètres de Maiduguri, et plus au nord ils assaillent également la ville de Monguno[3],[7],[6],[8].

L'armée nigériane réplique et engage notamment avions et hélicoptères, au moins un bombardement est effectué. Les milices d'autodéfense de la Civilian Joint Task Force interviennent également et érigent des barrages à l'intérieur de la ville[3],[6].

Le couvre-feu est déclaré, les civils ont interdiction de sortir de chez eux, certains sont cependant évacués de la zone des combats[3].

Les djihadistes sont finalement repoussés et se replient sur Mainok et sur Auno, à une douzaine de kilomètres. Cependant la ville de Monguno, située à 130 kilomètres plus au nord, est conquise le même jour par Boko Haram[6],[9]. 5 000 réfugiés de cette localité atteignent Maiduguri le lendemain[10]. Si l'attaque contre Maiduguri a été repoussée, avec la prise de Monguno la capitale de l'État de Borno se retrouve encore un peu plus encerclée, seule la route de Damaturu demeure alors libre[11].

Les pertes[modifier | modifier le code]

Le lendemain du combat, Bello Duku, correspondant de RFI affirme avoir vu une centaine de corps à la morgue de l'hôpital de Maiduguri : « Je suis allé à l’hôpital ce matin et j’ai vu environ une centaine de corps : des miliciens de Boko Haram, mais aussi des soldats de l’armée nigériane. Certains des corps avaient des uniformes, d’autres pas. Je dirais que la plupart des morts sont des jeunes hommes dont certains presque des enfants. Ce sont des combattants de Boko Haram »[11].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Hundreds dead as Boko Haram clashes with Nigerian army in Maiduguri, AP, 26 janvier 2015.
  2. Nnenna Ibeh, 53 terrorists killed in Maiduguri, Konduga attacks, Times, 26 janvier 2015.
  3. a b c d et e Nigeria: Boko Haram s'empare de Monguno, RFI, 26 janvier 2015.
  4. « Nigeria : Jonathan en visite à Maiduguri », sur BBC News Afrique (consulté le )
  5. AFP, « Nigeria: nouveau massacre de Boko Haram avant un meeting du président à Maiduguri », Le Point, (consulté le )
  6. a b c et d France 24 avec AFP et Reuters, « Boko Haram lance une attaque contre Maiduguri, capitale du Borno »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),
  7. Lanre Ola, Ardo Abdullah, Julia Payne, Eric Faye et Guy Kerivel, « LEAD 4-L'armée nigériane repousse Boko Haram à Maiduguri », sur Challenges, Reuters, (consulté le )
  8. L'Obs avec AFP, « Nigeria: combats entre l'armée et Boko Haram à Maiduguri »,
  9. AFP, « Nigeria: Boko Haram s’empare de Monguno et attaque Maiduguri », Jeune Afrique, (consulté le )
  10. « Nigeria : Boko Haram lance une nouvelle offensive sur Maiduguri », Jeune Afrique, (consulté le )
  11. a et b « Nigeria: la menace de Boko Haram plane toujours sur Maiduguri »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), RFI,