Bataille de Wurgé

Bataille de Wurgé

Informations générales
Date
Lieu Wurgé
Issue Victoire tchadienne
Belligérants
Drapeau du Tchad Tchad Boko Haram
Commandants
Ahmat Darry Bazine
Forces en présence
2 500 hommes[1] inconnues
Pertes
1 mort[2]
9 blessés[2]
207 morts au moins
2 prisonniers
13 pick-up détruits
2 pick-up capturés
1 blindé capturé
(selon le Tchad)[2],[3],[4],[5]

Insurrection de Boko Haram

Coordonnées 12° 21′ 04″ nord, 14° 04′ 43″ est
Géolocalisation sur la carte : Nigeria
(Voir situation sur carte : Nigeria)
Bataille de Wurgé
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Bataille de Wurgé

La bataille de Wurgé se déroule le lors de l'insurrection de Boko Haram.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le , les djihadistes de Boko Haram lancent une nouvelle offensive vers la ville de Gamboru Ngala, tenue depuis le par 2 500 hommes de l'armée tchadienne[1]. Les Tchadiens sont alertés par des informateurs nigérians de l'avancée des djihadistes et décident de se porter à la rencontre des assaillants[2],[3],[4].

Pris par surprise, ces derniers font demi-tour avec leurs pick-up et leurs motos mais les Tchadiens les poursuivent sur une vingtaine de kilomètres et les rejoignent au village de Wurgé, situé dans une zone forestière. La localité est prise d'assaut par les Tchadiens et le poste de commandement de Boko Haram est détruit[2],[3],[4].

Les pertes[modifier | modifier le code]

Selon le bilan communiqué par l'armée tchadienne, un soldat a été tué et neuf sont blessés, dont sept des suites de l'accident d'un véhicule survenu pendant la poursuite. Les pertes de Boko Haram sont d'au moins 207 morts et pourraient être encore plus importantes d'après l’état-major général tchadien[3]. Au moins deux djihadistes ont été faits prisonniers[4].

Les Tchadiens affirment également que treize pick-up et des dizaines de motos utilisées par les djihadistes ont été détruites et qu'une automitrailleuse lègère AML, deux pick-up, deux mortiers ont été capturés, ainsi qu'une grande quantité d'armes légères et de munitions[2],[4],[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b AFP, « L'armée tchadienne tue 117 islamistes au Nigeria », Libération, (consulté le )
  2. a b c d e et f « Nigeria: l’armée tchadienne réplique à une attaque de Boko Haram », RFI, (consulté le )
  3. a b c et d « Nigeria: lourdes pertes pour Boko Haram face aux militaires tchadiens », RFI, (consulté le )
  4. a b c d et e « [Reportage] Avec l'armée tchadienne, sur les traces de Boko Haram », RFI, (consulté le )
  5. a et b xinhua, « 207 éléments de Boko Haram tués (état-major tchadien) - china radio international », sur french.cri.cn (consulté le )