Bamingui-Bangoran
| Bamingui-Bangoran | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays |  République centrafricaine |
| Démographie | |
| Population | 43 229 hab. |
| Densité | 0,74 hab./km2 |
| Géographie | |
| Superficie | 5 820 000 ha = 58 200 km2 |
| Localisation | |
 Localisation de Bamingui-Bangoran dans la République centrafricaine | |
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Bamingui-Bangoran est l'une des vingt préfectures de la République centrafricaine[1]située au nord-est à environ 669 kilomètres de Bangui[2]. Elle couvre une superficie de 43 229 km2 et comptait 38 437 habitants en 2003[3] ; sa densité de population est de 0,7 hab./km2 est la plus basse du pays. Elle tient son nom de deux cours d'eau, le Bamingui et le Bangoran qui forment le fleuve Chari, principal tributaire du Lac Tchad. Son chef-lieu est Ndélé.
Géographie[modifier | modifier le code]
La préfecture est située au nord du pays, elle est frontalière du Tchad au nord et limitrophe de quatre préfectures centrafricaines.
Histoire[modifier | modifier le code]
La sous-préfecture autonome de Ndélé est érigée en préfecture de Bamingui-Bangoran en novembre 1964[4].
Administration[modifier | modifier le code]
La Bamingui-Bangoran constitue avec la Haute-Kotto et la Vakaga, la région Fertit, numéro 5 de la République centrafricaine[5].
Sous-préfectures et communes[modifier | modifier le code]
La Bamingui-Bangoran est divisée en deux sous-préfectures et trois communes[6] :
|
Les trois communes de la Bamingui-Bangoran sont constituées de 97 villages et 27 quartiers.
| Sous-préfectures | communes | superficie (km²)[7] | population (hab. 2015)[8] | villages (nbre 2003)[9] | quartiers (nbre 2003)[9] |
| Bamingui | Vassako | 22 018,34 | 8 418 | 13 | 0 |
| Ndélé | Dar el Kouti | 31 254,99 | 40 572 | 59 | 27 |
| Mbolo-Pata | 5 155,73 | 5 356 | 25 | 0 |
Villes et villages[modifier | modifier le code]
La sous-préfecture de Ndélé compte 84 villages recensés en 2003.
Économie[modifier | modifier le code]
La préfecture se situe dans la zone de cultures vivrières à mil et manioc dominants, maïs, courges et haricots. Les ressources minières sont constitués par l'exploitation de gisements de calcaire. Deux vastes aires protégées s'étendent sur le territoire de la préfecture : le Parc national du Manovo-Gounda St. Floris et le Parc national de Bamingui-Bangoran[10].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Oubangui Médias », sur Oubangui Médias (consulté le )
- (en) « United Nations Peacekeeping », sur United Nations Peacekeeping (consulté le )
- « POPULATION PREFECTURE », sur stat-centrafrique.com via Internet Archive (consulté le ).
- Gwillim Law, Stadoïds, Prefectures of the Central African Republic, (consulté en 2021)
- loi 96.013 du 13 janvier 1996, portant création des régions
- http://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/Atlas_2013_CAR_0426.pdf
- Nations Unies OCHA, Humanitarian Response, Pcode 15 janvier 2015
- Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies, Humanitarian Response, Projection population 2015 de la RCA.
- Recensement général de la population et de l'habitat, 2003
- Atlas de l'Afrique, Éditions du Jaguar, Paris, 2011 (ISBN 978-2-86950-465-3)
