Auguste Perdonnet

Auguste Perdonnet
Portrait d'Auguste Perdonnet par Nadar
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
CannesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Auguste Perdonnet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean-Albert-Vincent-Auguste Perdonnet
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Vincent Perdonnet (son père)
Père
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Vue de la sépulture.

Jean-Albert-Vincent-Auguste Perdonnet, né le à Paris et mort le (à 66 ans) à Cannes, est un ingénieur français issu d'une famille d'origine suisse. Il est directeur de l'École Centrale des Arts et Manufactures entre 1862 et 1867.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Vincent Perdonnet, agent de change, protestant et originaire de Vevey en Suisse, Auguste Perdonnet est né le à Paris[1]. Élève à Yverdon il bénéficie de l'enseignement de Johann Heinrich Pestalozzi[1]. En 1821 il entre à l'École polytechnique de Paris ; accusé de carbonarisme, il est renvoyé l'année suivante pour activités politiques[2].

Il poursuit[2] néanmoins ses études à l'École nationale supérieure des mines de Paris et effectue des voyages d'études en Allemagne et en Angleterre. Ces périples studieux en compagnie d'autres jeunes étudiants sont à l'origine de ses premières publications, notamment avec Léon Coste dès 1829, mais aussi avec Armand Dufrénoy et Élie de Beaumont.

Contributions[modifier | modifier le code]

Après la fin de ses études à l'école des Mines en 1830, il est réintégré comme ingénieur civil dans le Corps des Ponts, à la suite d'une intervention de Jean Ernest Reynaud[2].

Il entre ensuite dans les chemins de fer naissants en intégrant l'équipe d'ingénieurs travaillant sur le projet et la construction du chemin de fer de Paris à Saint-Germain. Cette entrée dans la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Saint-Germain lui permet de travailler, notamment[2] avec les « frères » Flachat, Eugène et Stéphane, Émile Clapeyron et Gabriel Lamé.

De 1836 à 1840 il est directeur de la rédaction du Journal de l'industriel et du capitaliste.

Il est avec Émile Auguste Payen ingénieur en chef des travaux de construction du viaduc de Meudon.

Un décret du nomme Auguste Perdonnet[3], comme successeur d'Alphonse Lavallée, à la direction de l'École Centrale des Arts et Manufactures. À son nouveau poste, il va soutenir activement son prédécesseur pour la création d'une association des anciens élèves dont l'assemblée générale constitutive a lieu le . Il en préside le premier banquet annuel qui a lieu le soir même.

Il aura consacré sa vie, travail et enseignement, aux chemins de fer.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 4).

Tombe d'Auguste Perdonnet (cimetière du Père Lachaise, division 4), œuvre de Vital-Dubray

Publications[modifier | modifier le code]

  • Léon Coste et Auguste Perdonnet, Mémoire sur les chemins à ornières, Paris, Bachelier, , 200 p. (lire en ligne)
  • Auguste Perdonnet, Gabriel Lamé et Émile Clapeyron, Notices sur les chemins de fer, 1832
  • Auguste Perdonnet, Notice sur les avantages des chemins de fer comparés aux autres voies de communication artificielle lue à l'Association polytechnique dans sa séance du , dans Association polytechnique. Compte rendu trimestriel, , p. 9-33 (lire en ligne)
  • Auguste Perdonnet, De l'histoire et de la nature de la propriété souterraine, Paris, Félix Locquin, , 43 p. (lire en ligne)
  • Armand Dufrénoy, Léonce Élie de Beaumont, Auguste Perdonnet et Léon Coste, Voyage métallurgique en Angleterre : ou recueil de mémoires sur le gisement, l'exploitation et le traitement des minerais de fer, étain, plomb, cuivre, zinc, et sur la fabrication de l'acier, dans la Grande-Bretagne, t. 1, Paris, Bachelier, , 2e éd., 735 p. (lire en ligne)
  • Armand Dufrénoy, Léonce Élie de Beaumont, Auguste Perdonnet et Léon Coste, Voyage Métallurgique en Angleterre : ou recueil de mémoires sur le gisement, l'exploitation et le traitement des minerais de fer, étain, plomb, cuivre, zinc, et sur la fabrication de l'acier, dans la Grande-Bretagne, t. 2, Paris, Bachelier, , 2e éd., 607 p. (lire en ligne)
  • Auguste Perdonnet, Notions gėnėrales sur les chemins de fer, Paris, Lacroix et Baudry, 1859
  • Auguste Perdonnet, Traité élémentaire des chemins de fer, t. I, Paris, 1, , 3e éd.
  • Auguste Perdonnet (dir.), Camille Polonceau et Eugène Flachat, Nouveau portefeuille de l'ingénieur des chemins de fer, Paris, Eugène Lacroix, (1re éd. 1843), 592 p. (lire en ligne)
  • Auguste Perdonnet, Les chemins de fer, 1866 — Conférence populaire

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paul Bissegger, « Étudiants suisses à l'École polytechnique de Paris (1798-1850) », in Revue suisse d'histoire, 1989, p. 129-130.

Annexes[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Perdonnet, Auguste » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne. (consulté le 16 juillet 2010).
  2. a b c et d Site annales X, Jean Albert Vincent Auguste Perdonnet (1801-1867) lire en ligne (consulté le 16 juillet 2010).
  3. Site centrale histoire centraliens, Daniel Gourisse, Brève histoire de la communauté centralienne, p. 57-58.
  4. « Dossier dans l'ordre de la Légion d'honneur d'Auguste Perdonnet », base Léonore, ministère français de la Culture
  5. Site Mairie de Paris, recherche des rues de Paris : rue Perdonnet (consulté le 16 juillet 2010).
  6. Site Google maps situation en ligne (consulté le 16 juillet 2010).
  7. Lycée professionnel Auguste Perdonnet, site du ministère de l'Éducation nationale.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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