Athanase Cucheval-Clarigny
| Académicien Académie des sciences morales et politiques | |
|---|---|
| à partir de | |
| Conservateur de musée Bibliothèque Sainte-Geneviève | |
| à partir de | |
| Bibliothécaire École normale supérieure | |
| - | |
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom de naissance | Philippe Athanase Cucheval |
| Pseudonyme | Clarigny |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activités | |
| Rédacteur à | |
| Fratrie |
| Chaires | |
|---|---|
| Membre de | |
| Distinction |
Athanase Cucheval-Clarigny, né le à Calais et mort le à Maisons-Laffitte, est un économiste, journaliste, historien et bibliothécaire français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Entré à l'École normale en 1840, agrégé d'histoire-géographie en 1843, archiviste paléographe de l'École royale des chartes en 1846, Athanase Philippe Cucheval-Clarigny est professeur suppléant aux collèges Henri-IV et Louis-le-Grand. Il est successivement rédacteur puis rédacteur en chef du Constitutionnel entre 1845 et 1856. Il est également bibliothécaire à l'École normale supérieure à partir de 1846 et conservateur de la bibliothèque Sainte-Geneviève à partir de 1851. Il est directeur de La Presse de 1864 à 1870.
À la chute de l’Empire, il se confina dans son poste de conservateur de la bibliothèque Sainte-Geneviève qu’il garda jusqu’en 1888, date à laquelle on l’expulsa, comme trop clérical[1], se contentant de collaborer à divers journaux et publications, notamment au Gaulois et à la Revue des Deux Mondes, où il a publié des études sur l’Angleterre et les États-Unis[2], et se consacrant d’une façon à peu près exclusive les questions financières et celles de politique internationale[3]. Un instant tenté par la carrière politique, il se présenta plusieurs fois à la députation, mais l'opposition du gouvernement, qui pressentait en lui un adversaire redoutable, le fit échouer[2].
Il avait été élu, en 1886, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, en remplacement d’Adolphe Vuitry. Il était officier de la Légion d’honneur[4]. Il est inhumé au cimetière de Maisons-Laffitte[5], où Léon Say a prononcé un discours au nom de l’Académie des sciences morales et politiques[6].
Son frère, Victor Cucheval-Clarigny, est un universitaire qui a été professeur de rhétorique de Marcel Proust au lycée Condorcet.
Principales publications[modifier | modifier le code]
- Histoire de la presse en Angleterre et aux États-Unis, Paris, Amyot, , 551 p., 19 cm (lire en ligne sur Gallica).
- Les Budgets de la guerre et de la marine en France et en Angleterre, 1860.
- Entretien d'un vieux notaire de campagne et d'un cultivateur, au sujet de l'échange des rentes quatre et demi contre du trois pour cent, 1862.
- Considérations sur les banques d'émission, 1864.
- Histoire de la Constitution de 1852, son développement et sa transformation, 1869.
- L'Équilibre européen après la guerre de 1870, 1871.
- Des institutions représentatives et des garanties de la liberté, 1874.
- Lord Beaconsfield et son temps, 1880.
- L'Instruction publique en France, observations sur la situation de l'instruction publique en France et sur les moyens de l'améliorer, 1883.
- Les Finances de l'Italie, de 1866 à 1885, 1885.
- Essai sur l'amortissement et les emprunts d'États, 1886.
- Les Finances de la France, de 1870 à 1891, 1891.
- Traduction de l'anglais
- La Perle de l'île d'or de Harriet Beecher Stowe, 1862.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Mutinot, « M. Cucheval-Clarigny », L’Express du Nord et du Pas-de-Calais : ancien journal La Colonne, Boulogne-sur-Mer, no 4764, , p. 2 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- Georges Foucher, « M. Cucheval-Clarigny », Le Gaulois, Paris, vol. 5652, , p. 1 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- Horace Lesur, « Nécrologie », Revue biblio-iconographique, Paris, 2e série, no 5, , p. 80 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- « Cote LH//638/19 », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Notice sur sa tombe au cimetière de Maisons-Laffitte sur le site Landrucimetières.fr.
- « Les obsèques de M. Cucheval-Clarigny… », Le Temps, Paris, no 12578, (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice biographique de l'Académie des sciences morales et politiques
