Léon Say

Léon Say
Fonctions
Président
Académie des sciences morales et politiques
à partir de
Député des Pyrénées-Atlantiques
-
Président
Société d'économie politique
à partir de
Fauteuil 11 de l'Académie française
-
Président
Académie d'agriculture de France
à partir de
Ministre des Finances
-
Président du Sénat français
-
Ambassadeur de France au Royaume-Uni
-
Ministre des Finances
-
Ministre des Finances
-
Ministre des Finances
-
Préfet de la Seine
-
Député de la Seine
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, tombeau de Say (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean-Baptiste Léon Say
Nationalité
Activités
Famille
Père
Conjoint
Geneviève Bertin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/173/11)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Léon Say
Signature
Vue de la sépulture.

Léon Say, né le à Paris où il est mort le , est un économiste et homme d'État français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Léon Say appartient à la famille Say. Il est le fils de Horace Émile Say, et le petit-fils de Jean-Baptiste Say. Son grand-oncle, Louis Say est également économiste.

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Entre 1850 et 1852, Léon Say rejoint la banque d'Eichthal. Il quitte rapidement la banque pour devenir, en 1852, administrateur de la Compagnie des chemins de fer de Lyon. Il reste à ce poste jusqu'en 1855.

Il décide alors de devenir journaliste et devient auteur dans le Journal des débats où il rédige de nombreux articles attaquant la gestion financière du baron Haussmann dans le Journal des débats. Il demeure toutefois dans les affaires est est nommé en 1857 administrateur de la Compagnie des chemins de fer du Nord, et en 1868, président de la Société nouvelle des houillères et fonderies de l’Aveyron.

Il se lance en politique en 1869, soutenu par les Cheuvreux dont il est proche parent. En 1870, il est nommé directeur du Journal des débats.

Il enseigne les finances publiques à l'École libre des sciences politiques[2]. Recruté en 1884, il dispense des cours jusqu'en 1886, ainsi que, quelques années après, une conférence de méthode de finances publiques[3].

Il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques en 1874 et à l'Académie française en 1886. Il est président de la Société nationale d'horticulture de France[4]. Par ailleurs, il est un des trois exécuteurs testamentaires de Victor Hugo avec Léon Gambetta et Jules Grévy[5].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Amélie Beaury-Saurel, Portrait de Léon Say, 1880, musée de Louviers

En 1869, Say commence sa carrière politique et devient conseiller général du Canton de L'Isle-Adam. Cela lui permet d'être élu député dès 1871. Il est nommé la même année préfet de la Seine.

En 1872, il est nommé ministre des Finances pour la première fois. Il le sera sous dix gouvernements de la Troisième République. Il l'est de 1872 à 1873, puis de 1875 à 1877, et de 1877 à 1879. Il devient alors ambassadeur de France au Royaume-Uni, en poste à Londres, mais n'y reste que deux ans pour retrouver le ministère des Finances en 1882.

Du au , il est sénateur de Seine-et-Oise. Il est par ailleurs président du Sénat du au . Il quitte le Sénat en 1889 pour devenir député des Basses-Pyrénées, élu à Pau. Il conserve son siège de député jusqu'en 1896.

Dans le contexte capitaliste triomphant de la fin du XIXe siècle et les quelques œuvres philanthropiques qui tentaient d'améliorer les conditions de logement des ouvriers, il résumait ainsi sa doctrine libérale : « La charité a des limites, mais le bon placement n'en a pas[6]. »

Décorations[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_1758 »
  2. Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5)
  3. Gérard Vincent et Anne-Marie Dethomas, Sciences po: Histoire d'une réussite, Plon (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-259-26077-0, lire en ligne)
  4. Journal des roses, Nécrologie, mai 1896.
  5. Hubert Juin, Victor Hugo : 1870-1885, t. 3, Paris, Flammarion, , 437 p. (ISBN 978-2-08-064833-4, lire en ligne), p. 290.
  6. Ariès, Philippe, (1914-1984)., Duby, Georges, (1919-1996). et Perrot, Michelle, (1928- ...)., Histoire de la vie privée / 4, De la Révolution à la Grande Guerre [Texte imprimé] / par Alain Corbin, Roger-Henri Guerrand, Catherine Hall ... [et al.] ; volume dirigé par Michelle Perrot., Ed. du Seuil, impr. 1999, cop. 1999 (ISBN 2-02-037644-X, OCLC 490662889, lire en ligne), p. 341.
  7. Biographie

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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