Arabe persan

Arabe iranien

Arabe persan
Cheval arabe persan gris lors d'un défilé à Nishapur
Cheval arabe persan gris lors d'un défilé à Nishapur
Région d’origine
Région Drapeau de l'Iran Iran
Caractéristiques
Morphologie Cheval de selle
Taille 1,42 m à 1,60 m
Tête Profil concave

Le cheval arabe persan, ou arabe iranien (persan : Assi), est une race de chevaux de selle de type Arabe, propre à l'Iran. Il est généralement plus grand et charpenté que les autres lignées de chevaux arabes.

Histoire[modifier | modifier le code]

Il fait partie des trois grandes races de chevaux iraniennes, avec le Turkoman perse et le cheval du plateau persan, mais les confusions sont fréquentes, et les caractérisations entre chaque race mal fixées[1]. L'Arabe persan est considéré comme l'un des plus anciens chevaux au monde, les Iraniens faisant remonter son ascendance à plus de 2 000 ans[2]. De nombreux chevaux iraniens montrent des caractéristiques de la « race arabe » plus ou moins marquées[2].

Description[modifier | modifier le code]

Les informations divergent. Il semble exister deux types chez cette race, classés séparément sur la base de données DAD-IS[1]. Le plus grand, nommé « Arabe iranien » ou en persan Assi, est un cheval léger mesurant 1,58 m à 1,60 m[3]. Le plus petit, également plus ancien, est nommé « Arabe persan ». Considéré comme le type traditionnel, sa taille se situe entre 1,42 m et 1,52 m[1]. L'étude de l'université d'Oklahoma donne une fourchette de tailles allant de 1,45 m à 1,55 m[2]. De manière générale, le cheval arabe persan est plus grand et charpenté que les autres types de la race arabe[1].

Il est réputé pour sa résistance aux maladies[3]. La robe est de couleur sombre, ou grise[1].

Utilisations[modifier | modifier le code]

Le plus grand type de la race est destiné aux sports équestres[3]. L'Arabe persan est admis en croisement parmi les races constituant le cheval touranien[4].

Diffusion de l'élevage[modifier | modifier le code]

Il est surtout élevé dans les provinces du sud du pays, dans le Khouzestan, autour de Kerman, de Yazd, dans le Fars et près de Téhéran[3]. En 2003, le recensement transmis à la FAO fait état d'un cheptel de 1 000 à 1 200 têtes[3]. L'étude sur le niveau de menace des races de chevaux menée par l'Université d'Uppsala en 2010 le signale comme étant en danger d'extinction[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Porter et al. 2016, p. 495.
  2. a b et c Hendricks 2007, p. 337.
  3. a b c d et e DAD-IS.
  4. (en) « Registration of Turan horse », http://www.karabagh.info/ (consulté le ).
  5. (en) Rupak Khadka, « Global Horse Population with respect to Breeds and Risk Status », Uppsala, Faculty of Veterinary Medicine and Animal Science - Department of Animal Breeding and Genetics, , p. 36.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Hendricks 2007] (en) Bonnie Lou Hendricks, International Encyclopedia of Horse Breeds, Norman, University of Oklahoma Press, , 2e éd., 486 p. (ISBN 0-8061-3884-X, OCLC 154690199), « Persian arab ». Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata
  • [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • [Gharahveysi et Irani 2011] (en) Shahabodin Gharahveysi et Mehrdad Irani, « Inbreeding Study on the Iranian Arab Horse Population », World Journal of Zoology, vol. 6, no 1,‎ (ISSN 1817-3098, lire en ligne)