Antoine Challan

Antoine Challan
Fonction
Membre du Conseil des Cinq-Cents
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Antoine Didier Jean-Baptiste Challan
Nationalité
française
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Conseil des Cinq-Cents
Société libre des sciences, lettres et arts de Paris (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Antoine Didier Jean-Baptiste Challan ( à Meulan, à Paris), est un magistrat et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Conseiller procureur-syndic du roi au bailliage de Meulan au moment de la Révolution française, Antoine Challan est passé, en 1790, procureur-syndic du département de Seine-et-Oise, et, attaché à la Constitution de 1791, rédigea l'adresse favorable au maintien du pouvoir royal que ce département présenta à l'Assemblée législative, avant la journée du 10 août 1792. Suspect par ce fait, il fut emprisonné aux Récollets de Versailles, et ne dut la liberté qu'au 9 thermidor.

Il devint ensuite président du tribunal criminel de Seine-et-Oise, et fut élu, le 27 germinal an VI, député de ce département au Conseil des Cinq-Cents.

Chargé d'une mission dans l'Ouest après le Coup d'État du 18 brumaire, auquel il avait donné son adhésion, il entra au Tribunat, le 4 nivôse an VIII, vota pour le « Consulat à vie » (Constitution de l'an X), et pour l'établissement de l'Empire.

Nommé membre de la Légion d'honneur le 26 frimaire an XII, et passa au Corps législatif le , à la suppression du Tribunat. II s'y montra défenseur enthousiaste du gouvernement impérial, qui le créa chevalier de l'Empire, le .

Pourtant, le , il lut à la tribune son rapport concluant à la déchéance de l'Empereur.

Rallié à la première Restauration, il vota, en 1814, contre la liberté de la presse et avec la majorité ministérielle. Il fut promu officier de la Légion d'honneur (), et reçut des lettres de noblesse (). Non réélu en 1816, il entra dans la vie privée, et s'occupa d'enseignement primaire et d'agriculture.

Fonctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • De l’adoption considérée dans ses rapports avec la loi naturelle et la politique, 1801.
  • La Meilleure Distribution des propriétés, 1806.
  • Réflexions sur le choix des députés, 1812.
  • Du rétablissement de l’ordre en France, 1814.
  • Essai sur la possibilité de faire écrire les aveugles, 1824.
  • Notes historiques sur Le Monier, médecin du roi, sur le marquis de Cubières, etc.

Titres[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Declercq, « Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique. », sur gen.declercq.free.fr, (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]