André Beauguitte

André Beauguitte
Illustration.
André Beauguitte vers 1936.
Fonctions
Maire de Verdun

(12 ans)
Prédécesseur François Schleiter
Successeur René Vigneron
Député français

(19 ans, 3 mois et 24 jours)
Élection 23 novembre 1958
Réélection 18 novembre 1962
12 mars 1967
23 juin 1968
11 mars 1973
Circonscription 2e de la Meuse
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe, Ve et VIe (Cinquième République)
Groupe politique NI (1958-1962)
RI (1962-1978)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Claude Biwer

(2 ans, 10 mois et 16 jours)
Élection 2 janvier 1956
Circonscription Meuse
Législature IIIe (Quatrième République)
Groupe politique NI

(9 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 1er mai 1932
Réélection 26 avril 1936
Circonscription Meuse
Législature XVe et XVIe (Troisième République)
Groupe politique RDG (1932-1936)
ARGRI (1936-1942)
Conseiller général de la Meuse
Circonscription Canton de Montfaucon-d'Argonne
Prédécesseur Jean Vuillaume
Successeur Denis Cordonnier

(11 ans, 8 mois et 26 jours)
Prédécesseur Androphile Mauvais
Successeur Jean Vuillaume
Sous-secrétaire d’État à l’Intérieur

(4 mois et 11 jours)
Gouvernement Sarrault II
Prédécesseur Pierre Cathala (indirect)
Successeur Raoul Aubaud
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris 3e (France)
Date de décès (à 84 ans)
Lieu de décès Paris 4e (France)
Résidence Meuse

Signature de André Beauguitte

André Emmanuel Beauguitte[1],[2], né le à Paris et mort le dans la même ville, est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études de droit à Mayence et des débuts dans l'administration préfectorale [3] où il suit les pas de son père, préfet, André Beauguitte appartient à plusieurs cabinets ministériels, de 1924 à 1931.

Il débute au même moment sa carrière politique. Élu conseiller général de la Meuse, dans le canton de Montfaucon-d'Argonne, il poursuit sa carrière dans l'administration jusqu'en 1932, année où il est élu de la Meuse, sous l'étiquette des républicains de gauche, c'est-à-dire de droite.

Sous-secrétaire d'État à l'intérieur sous le gouvernement Albert Sarraut II (de janvier à ), il est réélu aux législatives et siège au sein du groupe de l'Alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants.

Le , il vote en faveur du projet de loi constitutionnel accordant les pleins pouvoirs au maréchal Philippe Pétain. Bien que résistant et membre de la France libre, il ne bénéficie pas des premières lois d'amnistie et est déclaré inéligible.

Il faudra qu'il attende 1953 pour être réhabilité, notamment parce que certains des faits qui lui avaient été reprochés se révèlent inexacts. Il est alors réélu conseiller général du canton de Montfaucon-d'Argonne, et conserve ce mandat jusqu'à sa mort.

En 1956, il est élu député de la Meuse, à la tête d'une liste « de défense agricole, économique et sociale » et siège au groupe du Parti paysan, qu'il quitte en , en désaccord sur le rapprochement entre Paul Antier et Pierre Poujade. Il adhère alors au groupe du RGR.

À l'assemblée, il se fait essentiellement défenseur des intérêts agricoles.

Réélu député en , il siège d'abord chez les non-inscrits avant de rejoindre l'Entente démocratique en .

Parallèlement à ses activités politiques, il mène une activité journalistique en dirigeant trois hebdomadaires : La Dépêche de Paris, La Dépêche meusienne, et La Dépêche industrielle, commerciale et agricole. Il contribue également à la presse économique parisienne.

Il mène aussi des travaux littéraires et historiques, dont, en 1960, Le Chemin de Cocherel, préfacé par Maurice Genevoix et récompensé par le Prix Broquette-Gonin d'histoire de l'Académie Française.

En 1962, il rejoint la majorité gaulliste et siège parmi les républicains indépendants, constamment réélu jusqu'en 1978.

En 1965, il est élu maire de Verdun, et réélu en 1971. À partir de la fin des années 1970, il prend des distances avec la vie politique, ne conservant plus que son mandat de conseiller général.

Détails des fonctions et mandats[modifier | modifier le code]

Mandats parlementaires[modifier | modifier le code]

Sous la IIIe République
Sous la IVe République
Sous la Ve République

Mandats locaux[modifier | modifier le code]

  • Conseil général
    • -  : conseiller général du canton de Montfaucon-d'Argonne
    • -  : conseiller général du canton de Montfaucon-d'Argonne
    • -  : conseiller général du canton de Montfaucon-d'Argonne
    • -  : conseiller général du canton de Montfaucon-d'Argonne
    • -  : conseiller général du canton de Montfaucon-d'Argonne
    • -  : conseiller général du canton de Montfaucon-d'Argonne
    • -  : conseiller général du canton de Montfaucon-d'Argonne
    • -  : conseiller général du canton de Montfaucon-d'Argonne
  • Mairie
    • -  : maire de Verdun

Bibliographie[modifier | modifier le code]

André Beauguitte a écrit de nombreux ouvrages qui ont été récompensés par des prix de l'Académie française[4].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • « André Beauguitte », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  1. André, Emmanuel Beauguitte
  2. Insee, « Acte de décès d'André Emmanuel Bauguitte », sur MatchID (consulté le )
  3. Ernest Beauguitte, son père, est lui-même préfet de la Manche en 1918.
  4. « Œuvres et récompenses d'André Beauguitte », sur le site de l'Académie française (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]