Albert Guillaume

Albert Guillaume
Portrait photographique par Nadar.
Naissance
Décès
(à 69 ans)
Faux
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Père
Fratrie
Marie Guillaume-Lami (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Médaille de bronze à l'exposition universelle de Paris (1900).

Albert Guillaume, né le à Paris 2e et mort le à Faux, est un peintre, affichiste et caricaturiste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Albert Guillaume est le fils de l'architecte Edmond Guillaume. Il est l'un des caricaturistes des plus renommés de la Belle Époque. Sa sœur aînée Marie Guillaume-Lami (d) Voir avec Reasonator, née en 1867, qui signe « M. G. Lami », est aussi illustratrice[1] et caricaturiste[2].

Influencé par Jules Chéret, il crée aussi bien des affiches pour le théâtre que pour la publicité : deux de ses créations seront publiées dans Les Maîtres de l'affiche. Il poursuit parallèlement une carrière de peintre où il brosse avec humour le portrait de la bonne société parisienne.

Albert Guillaume est célèbre pour ses dessins satiriques publiés dans des magazines humoristiques parisiens comme Gil Blas, Le Rire, Le Frou-frou, L'Assiette au Beurre, Le Figaro illustré et Le Pays de France.

Un grand nombre de ses illustrations sont publiées en albums par des éditeurs tels que Jules Tallandier, Ernest Maindron et Henri Simonis Empis. Il publie aussi trois albums de dessins militaires, dont Mes Campagnes (1896), préfacé par Georges Courteline.

À l'occasion de l'Exposition universelle de 1900 à Paris, il crée, avec son frère Henri, l'attraction du « Théâtre des Bonshommes Guillaume »[3] qui met en scène une série de marionnettes satiriques sonorisées par un phonographe[4], ce qui lui vaut d'être lauréat de la médaille de bronze.

Réserviste dans l'infanterie pendant la Première Guerre Mondiale[5], il réalise un grand nombre de caricatures et autres dessins humoristiques en lien avec l'actualité[Note 1].

Entre Filleuls, 1914-1918, dessin humoristique d'Albert Guillaume, conservé à La Contemporaine.

Guillaume se retire à la fin de sa vie dans le petit village de Faux, où il meurt.

Albums d'Albert Guillaume[modifier | modifier le code]

Les Retardataires (1914), musée Carnavalet, Paris.

Tableaux[modifier | modifier le code]

Livres illustrés par Albert Guillaume[modifier | modifier le code]

  • Colette, L'Envers du music-hall (couverture), Paris, Flammarion.
  • Paul Bourget, Les Deux sœurs (couverture), Paris, Flammarion.
  • André Theuriet, Au paradis des enfants (couverture), Paris, Flammarion.
  • André Theuriet, Jeunes et vieilles barbes (couverture), Paris, Flammarion.
  • Georges Courteline, Le Train de 8 h 47, Paris, Flammarion, s.d. (lire en ligne sur Gallica).
  • Hippolyte Gautier, En se cherchant, Paris, Charles Delagrave, 1890.
  • Almanach A.Guillaume, Simonis Empis puis Société d’Édition et de Publication (Félix Juven), (un par an de 1896 à 1912 au moins)
  • Les Œuvres de Georges Courteline, Albin Michel, 1901-1906.
  • Ludovic Halévy, La Famille Cardinal, Paris, Calmann Lévy, (lire en ligne sur Gallica).
  • Clément Vautel, Les Femmes aux enchères, Paris, Albin Michel, (lire en ligne sur Gallica).
  • Clément Vautel, La Petite-fille de Madame Angot, Paris, Albin Michel, 1934.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le musée La Contemporaine, situé à Nanterre, conserve quatorze de ces dessins, donnés en 1969 par l'épouse du journaliste Jean Stern[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Les Morts », Le Soir,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  2. « France. Lettre parisienne », Express,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  3. P. Brodard, Guide illustré du Bon Marché - l'Exposition et Paris au vingtième siècle, 1900, p. 154, sur archive.org.
  4. Page consacrée au « Théâtre des Bonshommes Guillaume » sur le site phonorama.fr
  5. « Visionneuse - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le )
  6. « Calames », sur calames.abes.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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