56 Arietis

56 Arietis
SX Arietis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 03h 12m 14,24595s[1]
Déclinaison +27° 15′ 25,0931″[1]
Constellation Bélier
Magnitude apparente 5,79[2] (5,75 à 5,81)[3]

Localisation dans la constellation : Bélier

(Voir situation dans la constellation : Bélier)
Caractéristiques
Type spectral B9pSi[4]
Indice U-B −0,42[2]
Indice B-V −0,12[2]
Variabilité SX Ari[3]
Astrométrie
Vitesse radiale +18,0 km/s[5]
Mouvement propre μα = +12,035 mas/a[1]
μδ = −18,791 mas/a[1]
Parallaxe 8,041 3 ± 0,172 3 mas[1]
Distance 124,358 0 ± 2,664 6 pc (∼406 al)[1]
Magnitude absolue +0,25[6]
Caractéristiques physiques
Masse 3,16 ± 0,17 M[6]
Rayon 2,3 ± 0,3 R[6]
Gravité de surface (log g) 4,36 ± 0,12[6]
Luminosité 110 L[6]
Température 12 445 K[6]
Rotation 0,727 897 2 j[6]

Désignations

SX Ari, 56 Ari, HR 954, HD 19832, HIP 14893, BD+26°523, SAO 75788[7]

56 Arietis (en abrégé 56 Ari) est une étoile variable de la constellation zodiacale du Bélier. Elle porte également la désignation d'étoile variable SX Arietis, 56 Arietis étant sa désignation de Flamsteed. L'étoile brille d'une magnitude apparente moyenne de 5,79[2], ce qui lui permet d'être visible à l'œil nu dans un ciel préservé de la pollution lumineuse. D'après sa parallaxe annuelle mesurée par le satellite Gaia, l'étoile est distante d'environ ∼ 406 a.l. (∼ 124 pc) de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de +18 km/s[5].

56 Arietis est une étoile chimiquement particulière magnétique de type Bp qui présente une surabondance marquée en silicium dans son spectre ; son type spectral est B9pSi[4]. Elle présente une rotation stellaire rapide de 17,5 heures[8]. Cette période s'accroît d'environ deux secondes tous les cent ans[9]. L'étoile présente également des signes d'une précession axiale d'une période d'environ cinq ans[10].

56 Arietis est le prototype d'une classe d'étoiles variables de fait connues comme les variables de type SX Arietis, qui sont des étoiles variables par rotation possédant de forts champs magnétiques et qui sont des analogues de haute température des variables de type α2 Canum Venaticorum. Sa magnitude apparente varie de 5,75 à 5,81 selon une période cyclique coïncidant avec sa période de rotation[3].

56 Arietis est environ trois fois plus massive que le Soleil et son rayon est plus de deux fois plus grand que le rayon solaire. Sa luminosité est 110 fois supérieure à celle du Soleil et sa température de surface est de 12 445 K[6]. L'étoile ne possède pas de compagnon connu[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) B. Nicolet, « Photoelectric photometric Catalogue of homogeneous measurements in the UBV System », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 34,‎ , p. 1–49 (Bibcode 1978A&AS...34....1N)
  3. a b et c (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  4. a et b (en) A. Cowley et al., « A study of the bright A stars. I. A catalogue of spectral classifications », The Astronomical Journal, vol. 74,‎ , p. 375–406 (DOI 10.1086/110819, Bibcode 1969AJ.....74..375C)
  5. a et b (en) Walter K. Bonsack, « Wavelength Variations in the Spectrum of 56 Arietis », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 70, no 412,‎ , p. 90 (DOI 10.1086/127180, Bibcode 1958PASP...70...90B)
  6. a b c d e f g et h (en) P. North, « Do SI stars undergo any rotational braking? », Astronomy & Astrophysics, vol. 334,‎ , p. 181–187 (Bibcode 1998A&A...334..181N, arXiv astro-ph/9802286)
  7. (en) * 56 Ari -- Variable Star of alpha2 CVn type sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) J. Ziznovsky, P. Schwartz et J. Zverko, « The Variable Light Curve of 56 Arietis », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 4835,‎ , p. 1 (Bibcode 2000IBVS.4835....1Z)
  9. (en) N. A. Sokolov, « Ultraviolet variability of the magnetic chemically peculiar star 56 Arietis », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 373, no 2,‎ , p. 666–676 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2006.11037.x, Bibcode 2006MNRAS.373..666S)
  10. (en) Saul J. Adelman et al., « On the rotation of the chemically peculiar magnetic star 56 Arietis », Astronomy & Astrophysics, vol. 375, no 3,‎ , p. 982–988 (DOI 10.1051/0004-6361:20010895, Bibcode 2001A&A...375..982A)
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Liens externes[modifier | modifier le code]