1750 en santé et médecine

Années de la santé et de la médecine :
1747 - 1748 - 1749 - 1750 - 1751 - 1752 - 1753
Décennies de la santé et de la médecine :
1720 - 1730 - 1740 - 1750 - 1760 - 1770 - 1780

Cet article présente les faits marquants de l'année 1750 en santé et médecine.

Divers[modifier | modifier le code]

  • Décembre : La Martinière, Premier chirurgien de Louis XV, obtient la révision des règlements des chirurgiens de province[1].
  • Ouverture d'une école pratique d'anatomie à Paris, sur l'île de la Cité, « pour permettre aux étudiants de disséquer les cadavres et répéter les opérations[1] ».
  • En France, « un « médecin correspondant des épidémies » est nommé dans chaque généralité[2] ».
  • « Le Collège royal de chirurgie remplace les cinq chaires de « démonstrateurs royaux » établies en [3]. »
  • Vers 1750 : Angélique du Coudray, sage-femme, invente un mannequin conçu pour enseigner l'art des accouchements et connu sous le nom de « machine de madame du Coudray[4] ».

Personnalités[modifier | modifier le code]

  • Fl. la dame Chevet, sage-femme jurée à Paris, souvent citée par André Levret, Pusos et Elizabeth Nihell, ses contemporains[5].
  • Fl. madame de Lunel, sage-femme jurée à Chartres, autrice d'un procédé « fort ingénieux pour connaître le point d'implantation du placenta, sans introduire la main dans la matrice[5] ».

Naissances[modifier | modifier le code]

Décès[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Marie Gatti, La Querelle des barbiers, chirurgiens et médecins (XIIIe – XVIIIe siècles (thèse pour le doctorat en chirurgie dentaire, faculté d'odontologie de l'université de Lorraine), Nancy, , 96 p. (lire en ligne), p. 67 (règlements des chirurgiens de province) et 69 (ouverture d'une école d'anatomie).
  2. Monique Le Hénaff, « Épidémies de la seconde moitié du XVIIIe siècle dans la généralité de la Rochelle », Roccafortis, Société de géographie de Rochefort, no 50,‎ , p. 54 (lire en ligne).
  3. Toby Gelfand, « Deux cultures, une profession : Les Chirurgiens français au XVIIIe siècle », Revue d'histoire moderne et contemporaine, vol. 27, no 3,‎ (lire en ligne).
  4. Jessy Barré, Anaïs Job, Daphné Michelet et al., La Simulation obstétricale : Du mannequin d'Angélique du Coudray aux environnements virtuels. Exemple d'un simulateur numérique pour l'acquisition de compétences non-techniques (conférence donnée au 7e colloque Segamed (Serious Games en médecine et santé) des 19 et 20 janvier 2018), faculté de médecine de Nice, 15 p. (lire en ligne), p. 3.
  5. a et b Alexis Delacoux, Biographie des sages-femmes célèbres, anciennes, modernes et contemporaines, Paris, chez Trinquart, (lire en ligne), « Chevet », p. 59, « Lunel » p. 118.
  6. Guillaume Linte, « Monique Debus Kehr, Moi, Jean Joseph Reisser, docteur en médecine à Thann, 1750-1816 : Étude critique d'un manuscrit, Strasbourg, Publications de la Société savante d'Alsace, coll. « Recherches et documents » (no 91), , 270 p. [compte rendu] », Revue d'Alsace, no 146 « L'Honneur des Alsaciens »,‎ (lire en ligne).
  7. Cédric Grimoult, Science et société au XVIIIe siècle en France et en Grande-Bretagne de 1687 à 1789, Paris, Ellipses, coll. « Concours ENS », , 360 p. (ISBN 978-2-340-01057-4, lire en ligne), p. 91.
  8. Marcel Turbiaux, « À l'occasion de deux expositions sur le tricentenaire de la naissance de Benjamin Franklin, Benjamin Franklin (1707-1790), Antoine Mesmer (1734-1815) et le Magnétisme animal », Bulletin de psychologie, no 499,‎ , p. 51-65 (lire en ligne).
  9. Jean-Paul Grandjean de Fouchy, « Éloge de M. Petit », Histoire de l'Académie royale des sciences,‎ , p. 191 (lire en ligne).