1189 en santé et médecine

Années de la santé et de la médecine :
1186 - 1187 - 1188 - 1189 - 1190 - 1191 - 1192
Décennies de la santé et de la médecine :
1150 - 1160 - 1170 - 1180 - 1190 - 1200 - 1210

Cet article présente les faits marquants de l'année 1189 en santé et médecine.

Fondations[modifier | modifier le code]

  • Frédéric Barberousse fonde à Haguenau, en Alsace, et consacre à la Vierge et à saint Nicolas, un premier hôpital qui deviendra prieuré de prémontrés puis, en 1328, grand hôpital Saint-Martin[1].
  • Fondation à Dijon en Bourgogne d'une maison-Dieu dite « Hôpital-aux-Riches » du nom de ses fondateurs, Dominique Le Riche et son frère, et conçue « principalement pour recevoir les pauvres passants et les pèlerins[2],[3] ».
  • Entre Laneuville et Saint-Nicolas, près de Nancy, première mention, dans une donation de Thiéry des Rapins, de la léproserie de La Madeleine, « seule maladrerie dont on puisse constater l'existence [au XIIe siècle] d'une manière certaine dans la partie de la Lorraine qui dépendait du diocèse de Toul[4] ».
  • L'abbaye de Pontfrault est mentionnée pour la première fois comme léproserie dans un acte de donation d'Arnoul, abbé de Ferrières[5],[6].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Marie-Théodore Renouard de Bussierre, Culte et pèlerinages de la Très-Sainte-Vierge en Alsace, Paris, Plon, , 408 p. (lire en ligne), p. 98, n. 1.
  2. Léopold Delisle, « Notice historique sur la chapelle et l'hôpital aux Riches, par Jules d'Arbaumont [comte rendu, référence : Jules d'Arbaumont, Notice historique sur la chapelle et l'hôpital aux Riches (extrait des Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte d'Or), Dijon, Eugène Jobard, , 144 p., in-4°] », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 31,‎ , p. 112-113 (lire en ligne).
  3. Thierry Dutour, La Ville médiévale : Origines et triomphe de l'Europe urbaine, Paris, Odile Jacob, coll. « Histoire », , 316 p. (ISBN 2-7381-1238-2, lire en ligne), p. 128.
  4. Henri Lepage, « sur un ancien pouillé du diocèse de Toul », Mémoires de la Société d'archéologie Lorraine volume=5, 2e série,‎ , p. 389 (lire en ligne).
  5. Henri Stein, « Recueil des chartes de la maladrerie de Pontfraud près Château-Landon (XIe – XVe siècles) », Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais, vol. 27,‎ , p. 39 (lire en ligne).
  6. « Léproserie Sainte-Madeleine de Pontfraud, donations : Présentation des notices », archives départementales de l'Yonne, s. d. [lire en ligne].
  7. a et b Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Guy », p. 213, «Jean de Beauvais  », p. 359.
  8. Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Raoul », p. 682.