Émile Vauthier (architecte)

Émile Vauthier
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 42 ans)
PérigueuxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Edme Joseph VauthierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Émile Vauthier[1] est un architecte français, né le à Troyes[2] et mort le à Périgueux[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Peu d'informations sont connues sur l'origine et la formation d'Émile Vauthier. Le compte-rendu de la direction des cultes rédigé par Léonce Reynaud, inspecteur général des édifices diocésains de 1853 à 1856, indique qu'il a étudié l'architecture à Paris avec l'architecte Gauthier et que Paul Abadie « qu'il a toute l'instruction nécessaire pour remplir les fonctions d'architecte diocésain dans les circonstances ordinaires ».

Il a été nommé inspecteur des édifices diocésains de Périgueux pour les travaux exécutés par Paul Abadie à partir 1852 jusqu'à sa mort, en 1866[4].

Il a suivi les travaux de Paul Abadie à la cathédrale Saint-Front[5]. Il a précédé son intervention par une étude archéologique de la Cathédrale restée inachevée. Étant un des amis de Joseph de Mourcin, il lui fait part en 1853 de la découverte d'un parchemin trouvé dans un mur de la cathédrale[6],[7]. En 1854, il signale la découverte de nombreux sarcophages en pierre au cours des travaux sous la porte du Thouin de la cathédrale[8]. Il a aussi suivi d'autres travaux réalisés par Paul Abadie en Dordogne. Il a aussi assuré seul des travaux.

Émile Vauthier a publié plusieurs articles dans Le Chroniqueur du Périgord et du Limousin en 1853 et 1854.

Bâtiments construits[modifier | modifier le code]

D'après les archives trouvées dans le presbytère de la cathédrale Saint-Front et citées par Jean Secret :

Publications[modifier | modifier le code]

Émile Vauthier a écrit plusieurs articles historiques dans la revue Le chroniqueur du Périgord et du Limousin :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le prénom de l'architecte est cité dans l'article de Thierry Baritaud sur le cloître de la cathédrale Saint-Front.
  2. Archives départementales de l'Aube, commune de Troyes, année 1823, acte de naissance no 532, vue 176/390
  3. Archives départementales de la Dordogne, commune de Périgueux, année 1866, acte de décès no 203, vue 58/191
  4. Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle
  5. Jean Secret, « La restauration de Saint-Front de Périgueux au XIXe siècle », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1975, tome 102, 3e livraison, p. 244, 252 (lire en ligne)
  6. Suzanne Gendry, « Joseph de Mourcin, homme curieux et curieux homme », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1973, tome 100, 2e livraison, p. 117-118 (lire en ligne)
  7. Joseph de Mourcin, « De trois morceaux de parchemin trouvés dans un vieux mur de la cathédrale de Saint-Front », dans Le chroniqueur du Périgord et du Limousin, 1853, p. 192-193 (lire en ligne)
  8. Thierry Baritaud, « Le cloître de la cathédrale Saint-Front », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 2003, tome 130, 2e livraison, p. 282 (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]