Yvette Clarke

Yvette Clarke
Illustration.
Fonctions
Représentante des États-Unis
En fonction depuis le
(11 ans, 3 mois et 21 jours)
Élection 6 novembre 2012
Réélection 4 novembre 2014
8 novembre 2016
6 novembre 2018
3 novembre 2020
Circonscription 9e district de l'État de New York
Législature 113e, 114e, 115e, 116e et 117e
Prédécesseur Bob Turner

(6 ans)
Élection 7 novembre 2006
Réélection 4 novembre 2008
2 novembre 2010
Circonscription 11e district de l'État de New York
Législature 110e, 111e et 112e
Prédécesseur Major Owens
Successeur Michael Grimm
Biographie
Nom de naissance Yvette Diane Clarke
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissance New York (États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti démocrate
Diplômée de Oberlin College
Religion Épiscopalisme
Site web clarke.house.gov

Yvette Diane Clarke, née le à New York, est une femme politique américaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Yvette Clarke étudie à l'Oberlin College, dont elle sort sans diplôme. Elle effectue alors un stage avec le représentant démocrate Major Owens (en). Par la suite, elle travaille dans le domaine de l'enfance puis auprès de personnalité politiques new yorkaises[1].

En 2001, Clarke entre au conseil municipal de New York. Dans le 40e district (Flatbush, Crown Heights), elle succède à sa mère Una S. T. Clarke[1],[2],[3].

Lors des élections de 2004, elle se présente à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 11e district de New York qui comprend le centre de Brooklyn. Comme sa mère quatre ans auparavant, elle tente sans succès de battre Owens lors des primaires démocrates[1]. Lorsqu'Owens se retire en 2006, Clarke remporte la primaire démocrate avec 31 % des voix devant son collègue David Yassky (26 %), le sénateur Carl Andrews (23 %) et le fils du sortant Chris Owens (20 %)[4]. À la Chambre, elle est spécialiste en développement économique et appartient au comité de la chambre des représentants traitant des menaces émergentes et de la cybersécurité.

En 2018, Clarke affronte Adem Bunkeddeko lors des primaires démocrates. Son opposant la critique pour son manque d'efficacité, Clarke n'ayant pas présenté un seul texte qui soit devenu une loi depuis son élection au Congrès. Clarke dépense trois fois plus de fonds que son adversaire, qui reçoit cependant le soutien du New York Times. Elle ne remporte la primaire qu'avec 52 % des voix mais est assurée de l'emporter en novembre dans sa circonscription démocrate[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Jonathan P. Hicks, « In Her Mother’s Footsteps, and Now in Shirley Chisholm’s, Too », sur nytimes.com, (consulté le ).
  2. (en) Jonathan P. Hicks, « City Council Gets First Member Born in Haiti », sur nytimes.com, (consulté le ).
  3. (en) « Congresswoman Yvette Clarke Discusses Federal Job Policy, Former Rep. Major Owens Reflects on the Life of Shirley Chisholm On Urban Focus, February 17 », sur cuny.edu, (consulté le ).
  4. (en) Michael Cooper, « Councilwoman Wins Primary for House Seat », sur nytimes.com, (consulté le ).
  5. (en) Simone Pathé et Bridget Bowman, « New York’s Yvette Clarke Narrowly Survives Primary Challenge », sur rollcall.com, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]