Wunderwaffe

Wunderwaffe (en allemand « arme miraculeuse », de Wunder, « miracle » et Waffe, « arme » ; au pluriel, Wunderwaffen) est un terme utilisé par le ministère du Reich à l'Éducation du peuple et à la Propagande, dirigé par Joseph Goebbels, pour désigner des armes révolutionnaires censées permettre le renversement de la situation militaire catastrophique du Troisième Reich à la fin de la Seconde Guerre mondiale et assurer sa victoire ultime[1].

Obus de 800 mm qu'aurait pu tirer le Gros Gustav, obusier ferroviaire de type super-lourd élaboré par les ingénieurs allemands de Krupp du jusqu'à annulation du projet par le ministre de l'Armement Albert Speer en 1943. La photo montre cet obus exposé à l'Imperial War Museum, à côté d'un T34/85.

Illusions et réalités[modifier | modifier le code]

La plupart de ces armes n'ont guère dépassé le stade de projet ou de prototype ou n'ont été utilisées que trop tard et en trop petites quantités par la Wehrmacht pour avoir eu un véritable impact sur le déroulement des opérations.

L'ambition nazie ne connaissant plus de limites – servie par des compétences techniques qui, quoique exceptionnelles, étaient largement insuffisantes –, l'on vit se multiplier sous la férule d'Adolf Hitler des projets d'une grande audace scientifique, voire, pour certains, totalement farfelus relevant plus de la science-fiction que de la raison. Ainsi, les super-V2 gigognes, le projet de bombardier stratosphérique Arado Ar-E 555 capable en théorie de frapper la côte Est des États-Unis en emportant une éventuelle bombe atomique, les rayons de la mort (« découverts » par Robert Ley en et dont une enquête diligentée par les services de Speer démontre l'excentricité[2]), ou celui plus extraordinaire encore de bombardier sub-orbital Silbervogel développé sur papier par l'ingénieur Eugen Sänger[3] se sont révélés déraisonnables.

Le , les physiciens Albert Einstein et Leó Szilárd ont envoyé une lettre au président des États-Unis Franklin Roosevelt pour avertir que l'Allemagne nazie était capable de se doter d'une bombe atomique. Les services de renseignement américains ont alors collecté des informations provenant de l'Allemagne nazie, en enlevant des documents et en débauchant les scientifiques allemands. En , des chercheurs d'Allemagne, du Royaume-Uni, du Canada, des États-Unis et autres pays d'Europe se mirent au travail pour le projet Manhattan. Les Allemands possédaient d'importantes réserves d'uranium, qui sont finalement tombées dans les mains des Américains[4].

À partir de 1944, avec la dégradation de la situation militaire, les armes miracle sont abondamment utilisées par la propagande, qui réalise des films pour les actualités filmées[5] ou des reportages pour la presse écrite, évoquant les dégâts de ces armes sur les villes britanniques[2]. Pendant l'automne et l'hiver 1944-1945, la population adhère diversement au discours sur ces nouvelles armes, mais leur existence est encore certifiée par des courriers en  : pour les convaincus, la guerre est alors vue comme une course contre la montre, pour parvenir à achever ces nouveaux équipements, mais, ceux-là mêmes commencent à voir leurs espoirs déçus au fil du mois de mars[6]. Les responsables du parti eux-mêmes semblent peu convaincus de l'efficacité de ces armes et de leur capacité à renverser le cours de la guerre[7]. Pour les sceptiques, de plus en plus nombreux au fil du conflit, ces armes sont objet de plaisanteries : les V1 sont appelés Volksverdummer Nr 1 (abêtisseur du peuple no 1) ou encore Versager Nr 1 (perdant no 1)[2].

Toutefois, si leur développement tardif n'a pas eu de réelle influence sur l'issue du conflit, ces armes ont suscité après la chute du Troisième Reich l'intérêt de plusieurs des pays vainqueurs. La récupération des avancées technologiques importantes mises au point par le complexe militaro-industriel allemand a notamment pris la forme de programmes structurés menés par les services secrets de nations, tels que Opération Paperclip (États-Unis), Département 7 (URSS), T-Force (en) (Royaume-Uni) ou la France.

La capture du centre d’essai de Peenemünde par les Soviétiques, des archives allemandes relatives au programme de missiles tactiques et balistiques du programme Vergeltungswaffen (V-Waffen) et surtout de l’équipe de savants et techniciens de Werner von Braun par l’intermédiaire de Paperclip ont ainsi permis le développement des missiles balistiques US et surtout du programme spatial de la Nasa.

Si la plupart des projets et spéculations paraissent irréalistes dans le contexte d'une Allemagne réduite à un champ de ruines par l'issue du conflit, reflété de façon emblématique par Dresde dès après les bombardements de février 1945, les réalisations récentes des ingénieurs allemands qui avaient dépassé le stade du prototype, tel l'avion Messerschmitt Me 163 Komet, semblaient donner crédit aux envolées lyriques du Dr Goebbels sur la contribution des Wunderwaffen à l'issue de la guerre. Les interventions de ce dernier à la radio allemande, destinées à galvaniser une population réduite à vivre sous les abris[note 1], s'éloignaient de plus en plus de considérations concrètes, à mesure que les chars adverses achevaient la conquête du territoire allemand sur deux fronts. De sorte que la frontière est floue entre les modèles effectivement produits industriellement et les Wunderwaffen théoriques ou prototypiques, et seule la situation arrêtée lors de la reddition les sépare.

Guerre terrestre[modifier | modifier le code]

  • Armement individuel de pointe : premiers fusils d'assaut Sturmgewehr 44 puis 45 ; Panzerfaust et Panzerschreck ; MG 45 ; équipements de vision nocturne pour fusils d'assaut (Vampir) et chars (Sperber).
  • Engins chenillés téléguidés de destruction : Goliaths.
  • Chars super-lourds et monstres blindés : les Entwicklungsserie (Entwicklung : litt. développement)[8]: La « série E » fut à l'origine lancée par Heinrich Ernst Kniekamp dès 1942. Le projet global visait à remplacer les chars et chasseurs de chars (Jagdpanzern) alors en service. Ce programme fut accepté par Hitler en 1943, l'ensemble des six engins prévus dans le projet utilisant des pièces standardisées afin d'en faciliter la production et la maintenance — souci récurrent et priorité absolue du ministre de l'économie Albert Speer. Le programme « vivota » jusqu'en 1944 c'est-à-dire jusqu'au moment où il devint évident que l'économie allemande en ruine ne pourrait jamais donner suite à ces extraordinaires projets. Le plus « achevé » de ces monstres (dont fait, par exemple, partie le Panzerkampfwagen VIII Maus) fut l'E-100, doté d'un canon de 128 mm ou d'un de 150 mm. Quelques exemplaires ont été capturés par les Britanniques à l'état d'éléments non assemblés lors de leur progression dans le nord-ouest et le nord de l'Allemagne pendant l'opération Varsity entre autres. Mais le plus improbable de ces programmes de super-blindés est le Landkreuzer Projekt (avec le "char" p. 1000 Ratte (rat)) datant de 1942.

Guerre aérienne : la défense du Reich et l' Amerika Bomber[modifier | modifier le code]

Défense du Reich[modifier | modifier le code]

Les Allemands ont effectivement conçu de nombreux prototypes aux caractéristiques tout à fait inhabituelles et ont même mis en service un certain nombre d'armes en avance sur leur temps.

Citons ainsi, parmi les armes étant entrées en service :

Parmi les prototypes ayant été effectivement fabriqués :

Dans l'idée d'impressionner et rassurer les populations, les colossales tours de défense anti-aérienne et leur armement étaient un élément clef de communication puisqu'elles servaient également d'abri aux populations. Elles étaient notamment équipées d'affuts doubles de 12,8 cm FlaK 40.

Amerika Bomber[modifier | modifier le code]

Le Schwerer Bomber - Amerika Bomber - Messerschmitt Me 264. Achevé dès 1942, il ne dépassa cependant pas le stade du prototype

Bien qu'ayant d'emblée opté pour une doctrine militaire résolument offensive, les autorités militaires allemandes — à l'inverse de ce qui se fit en Grande-Bretagne et aux États-Unis — n'accordèrent qu'une attention toute relative aux projets de bombardiers stratégiques à long rayon d'action[note 2], favorisant plutôt ceux à moyen rayon — Heinkel He 111, Junkers Ju 88 et variantes ou Dornier Do 17 et variantes — opérant à partir des bases excentrées du Reich et des aérodromes des pays occupés. Le premier appareil « long rayon » mis en service fut en fait un avion de ligne civil militarisé, le Focke-Wulf Fw 200 Condor, affecté à des missions maritimes lointaines. Son successeur désigné, le Heinkel He 177 Greif (Griffon), affligé de vices cachés et de problèmes techniques récurrents et endémiques, ne connut qu'une carrière discrète, sa propension fatale à s'enflammer lui ayant valu le sobriquet de « fliegende Feuerzeug », le briquet volant, et les quelques rares raids sur Londres — missions Steinbock — auxquels il prit part relèvent quasiment de la péripétie. Seuls quelques raids de ces avions sur les usines soviétiques loin de la ligne de front en 1944 furent réellement couronnés de succès, grâce à l'absence de radars et de chasseurs évoluant aisément à haute altitude chez les Soviétiques.

Autre vue du prototype Me 264 en vol
Prototype de Junkers Ju 390

Bien que deux prototypes aient été construits dès 1942, l'ambitieux et remarquable quadrimoteur Messerschmitt Me 264 — l'authentique Amerika Bomber — n'entra jamais en production, les deux exemplaires existants étant réservés pour une éventuelle fuite de Hitler au Japon[réf. nécessaire]. Les projets Junkers et Dornier restèrent également au stade expérimental de prototypes et de bancs d'essai de systèmes d'armes et autre ingénierie aéronautique.

Les développements heureux de la propulsion à réaction allemande et la vindicte exaspérée de Hitler, bien décidé à frapper Londres, Moscou et New York[note 3] relancèrent, mais bien trop tardivement, ces projets, Joseph Goebbels promettant aux Américains — mais surtout au peuple allemand — un nouveau Blitz digne de celui qui frappa Londres en 1940, en représailles aux bombardements des villes allemandes.

Ce soudain regain d'intérêt des dirigeants politiques du Reich pour le bombardement stratégique permit dès lors un développement poussé du programme Arado Ar 234 Blitz (programme pourtant lancé dès 1941), les premiers appareils montant sur le front en 1944 en version reconnaissance en prenant des photos des formations de troupes en Normandie. Sa vitesse de Mach 0,8, son plafond de 10 000 m et son rayon d'action de 1 500 km devaient lui permettre en théorie de bombarder Londres impunément. Dans la réalité, son rôle se réduisit essentiellement à vainement tenter d'enrayer la progression alliée à l'Ouest par des bombardements défensifs, le plus célèbre d'entre eux étant celui contre le pont de Remagen en . À l'approche de la fin des hostilités, neuf appareils basés dans le nord de l'Allemagne tentèrent encore quelques raids tout à fait symboliques et à seule fin de propagande contre Londres.

Parallèlement, d'autres projets dormant depuis le début de la guerre furent relancés dans l'intention bien vaine de donner corps à cette propagande vantant une prochaine victoire grâce aux Wunderwaffen. C'est ainsi que les programmes Junkers (Junkers Ju 388, Junkers Ju 488) ou Dornier 317 connurent un semblant de relance tout aussi illusoire que tardive.

Mais le plus extraordinaire resta sans conteste le projet de bombardier stratosphérique Arado Ar-E 555 qui en théorie aurait pu franchir l'Atlantique, bombarder les États-Unis tout en les traversant et atterrir au Japon pour se réapprovisionner, en faisant ensuite le voyage de retour par-dessus l'URSS à très haute altitude, hors de portée des faucons de Staline.

Notons également le projet japonais de bombardier stratégique Nakajima G10N qui devait pouvoir bombarder les États-Unis depuis les îles Kouriles et atterrir en Europe.

Mistel et « Kamikazes » allemands[modifier | modifier le code]

Maquette d'un Mistel 1 composé d'un Bf-109 dirigeant un Ju-88 spécialement modifié
  • Mistel, avion composite composé d'un bombardier chargé d'explosif largué par un avion accompagnateur piloté.
  • Fieseler Fi 103R Reichenberg, bombe volante V1 pilotée.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Guerre navale : missiles et sous-marins de poche[modifier | modifier le code]

Missiles balistiques et bombe nucléaire[modifier | modifier le code]

Des Wunderwaffen aux expédients : le « Crépuscule des Dieux »[modifier | modifier le code]

Le , à peine remis des séquelles de l'attentat du 20 et se méfiant de plus en plus de l'armée, Hitler décréta la « guerre totale » et en septembre mobilisa le « Deutscher Volkssturm », milice populaire chargée de la défense du Vaterland. Les Wunderwaffen promises ne voyant bien sûr pas le jour, cette milice se retrouva équipée de bric et de broc. Des armes prises en 1938 en Tchécoslovaquie ou de vieux fusils néerlandais saisis en 1940, des casques italiens pris en 1943 et des mitrailleuses MG15 démontées de bombardiers inutiles furent ainsi distribués à ces soldats improvisés[10]. On vit même ressortir des arsenaux de vieilles Maxim 08/15 de la Première Guerre mondiale, pourtant retirées de première ligne après la campagne de en raison de leur encombrement excessif, d'anciens combattants de la Première Guerre mondiale assurant l'instruction d'arme de leurs concitoyens, de même d'ailleurs que le vieux casque Stahlhelm M1916. À cause du manque cruel de moyens antichars mobiles, les Panzerjäger — chasseurs de chars — furent équipés de bicyclettes « spéciales » robustes et rudimentaires et conçues pour le transport de plusieurs Panzerfäuste. Des canons antichar de 75 ou 88 mm furent sommairement montés sur des châssis chenillés dépourvus de toute protection pour les servants de la pièce (Waffenträger), les fabuleux tueurs de chars équipés de canon de 128 mm lourd ne dépassant pas quant à eux la planche à dessin ou le modèle en bois. Des armes individuelles « basiques » en tôles embouties de fabrication de masse aisée mais de fiabilité douteuse furent aussi distribuées — dont une copie de la Sten britannique fabriquée par Erma. Ce pitoyable arsenal digne d'un musée n'empêcha cependant pas les Volkssturmmänner de se battre avec détermination sur le front de l'est et à Berlin.

Liste des Wunderwaffen[modifier | modifier le code]

Navires[modifier | modifier le code]

Cuirassé[modifier | modifier le code]

  • Classe H, une série de projets de cuirassés, dont le plus imposant, le H44 déplaçait 140 000 tonnes et était armé de 8 canons de 406 mm. Deux navires prévus, démantelés sur cale.

U-Boote[modifier | modifier le code]

U-Boote océaniques[modifier | modifier le code]
U-Boote littoraux[modifier | modifier le code]
Porte-avion sous-marin[modifier | modifier le code]

Chars super-lourds[modifier | modifier le code]

  • Landkreuzer P. 1000 Ratte, un projet de char super-lourd pesant 1 000 t et armé de 2 canons de 280 mm, 1 canon de 128 mm, 8 canons antiaériens de 20 mm et 2 mitrailleuses de 15 mm.
  • Landkreuzer P. 1500 Monster, un projet de char super-lourd devant être armé du canon Dora de 800 mm et servi par un équipage d'une centaine de personnes.
  • Panzer VII Löwe, projet de char super-lourd de 90 t armé d'un canon de 105 mm. Aucun exemplaire construit.
  • Panzer VIII Maus, char super-lourd de 188 t armé de deux canons de 128 mm et 75 mm. Deux prototypes opérationnels construits.
  • E-100, projet de char super-lourd de 140 t Prototype, seulement châssis et éléments, non assemblés.

Avions[modifier | modifier le code]

Planeur[modifier | modifier le code]

À hélices[modifier | modifier le code]

Avions à réaction ou à moteur-fusée[modifier | modifier le code]

Maquette de Focke-Wulf Ta 283.
Maquette de Junkers EF 128 (en).
Maquette de Messerschmitt P.1106 (en).

Hélicoptères[modifier | modifier le code]

Flettner Fl 282 Kolibri - Maquette de l'un des hélicoptères les plus perfectionnés de la guerre

Bombes et explosifs[modifier | modifier le code]

Artillerie et armes sans recul[modifier | modifier le code]

  • Panzerfaust 30 d'une portée maximum de 30 mètres, utilisable 1 seule fois
  • Panzerfaust 60 d'une portée maximum de 60 mètres, utilisable 1 seule fois
  • Panzerfaust 100 d'une portée maximum de 100 mètres, utilisable 1 seule fois
  • Panzerfaust 150 d'une portée maximum de 150 mètres, capable de tirer plusieurs roquettes, mais qui ne put entrer en service avant la fin de la guerre
  • Panzerfaust 250 d'une portée maximum de 250 mètres, mais qui ne resta qu'à l'étape de projet

Missiles[modifier | modifier le code]

Missiles anti-navires[modifier | modifier le code]

Missiles air-air[modifier | modifier le code]

Roquettes ou missiles sol-air[9][modifier | modifier le code]

Roquettes ou missiles antichars[modifier | modifier le code]

Radars[modifier | modifier le code]

Arme orbitale[modifier | modifier le code]

  • Le zoïng-gewer, projet d'envoyer un miroir géant qui aurait dû canaliser l'énergie du soleil pour la renvoyer sous forme de rayon et détruire des villes (en réalité il n'aurait détruit que de petites surfaces)[11].

Fusils[modifier | modifier le code]

Armes sans projectile[modifier | modifier le code]

Wunderwaffe et science-fiction uchronique[modifier | modifier le code]

Les Wunderwaffen ont inspiré, depuis la fin de Seconde Guerre mondiale, de nombreux scénarios uchroniques mettant en scène des machines diaboliques tirées d'expérimentations scientifiques nazies.

Ce thème a notamment fait l'objet d'un sous-genre du cinéma italien des années 1960, la nazisploitation. Dans les années 1980, la série de films Indiana Jones dépeint également des nazis à la recherche d'armes miraculeuses. On le retrouve aujourd'hui toujours au cinéma (Iron Sky, 2012), mais également dans les jeux vidéo Call of Duty: World at War et par la suite Call of Duty: Black Ops, Black Ops II et Black Ops III et Prisoner of war ainsi que dans la série Wolfenstein notamment Wolfenstein : The New Order.

Le thème est également exploité par la bande dessinée comme Je suis légion (2004-2007), Block 109 (2010-), Wunderwaffen (2012-) - qui met en scène le Lippisch P13a, intercepteur stato-fusée - Dent d'ours (2013-2018) ou Space Reich (2015) qui décrit une conquête spatiale alternative entre les États-Unis et le Reich[16].

Livres traitant des Wunderwaffen[modifier | modifier le code]

  • Les armes secrètes d'Hitler/Michael Fitzgerald[17]
  • Les armes secrètes de l'Allemagne nazie /Roger Ford[18]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Lire Une femme à Berlin, notamment l'appréciation de l'auteur sur le discours radiophonique de Goebbels, dont les promesses sont interprétées au premier degré par le personnage de Siegismund dans le récit.
  2. Les premiers projets allemands de ce type d'appareil datent de la fin des années 1930.
  3. Ville que Hitler croyait être la capitale des États-Unis.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le retour des « Wunderwaffen » » Centre Français de Recherche sur le Renseignement », sur Centre Français de Recherche sur le Renseignement (consulté le )
  2. a b et c R.J.Evans, le IIIe Reich, 1939-1945, p. 782.
  3. « Le bombardement stratégique dans l'immédiat après-guerre : projets russes et américains », sur jpcolliat.free.fr (consulté le )
  4. « Arme secrète d'Hitler : l'arme allemande de l'Apocalypse » - La voix de la Russie, 25 novembre 2014.
  5. D'Almeida, Walter Frentz, p. 217-218.
  6. R.J.Evans, le IIIe Reich, 1939-1945, p. 783.
  7. D'Almeida, Walter Frentz, p. 217.
  8. images virtuelles des «projets E»
  9. a b c d et e Ligne de Front No 59 pages 30 à 55
  10. « inventaire de l'arsenal non conventionnel des armes individuelles allemandes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  11. Cl.D, « Le plan secret des nazis lors de la Seconde Guerre Mondiale », sur La Libre.be (consulté le )
  12. Le "Windkanone" et d'autres armes miracles bizarres
  13. A voir sur youTube : Wunderwaffe: Die experimentalen Kanonen
  14. a b et c Ligne de Front no 55
  15. Photo d'un Schallkanone
  16. Interview du scénariste D. Nolane.
  17. Les armes secrètes d'Hitler
  18. Les armes secrètes de l'Allemagne nazie

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • John Cornwell (trad. de l'anglais), Les savants d'Hitler : histoire d'un pacte avec le diable, Paris, A. Michel, coll. « Essai Doc. », , 503 p. (ISBN 978-2-226-18974-5).
  • Denis Baldensperger (préf. Alain Decaux), Les armes secrètes, Paris, Éditions Rouff, coll. « Dossiers de l'histoire », (présentation en ligne).
  • Walter Dornberger (trad. Henri Daussy), L'arme secrète de Peenemünde : les fusées V2 et la conquête de l'espace, Paris ; Grenoble, Arthaud, coll. « Clefs de l'aventure / clefs du savoir » (no 6), , 259 p..
  • Hans Georg Hiller von Gaertringen, Walter Frentz, Bernd Boll et al. (trad. de l'allemand, préf. Fabrice d'Almeida), L'œil du IIIe Reich : Walter Frentz, le photographe de Hitler, Paris, Perrin, , 256 p. (ISBN 978-2-262-02742-1).
  • Albert Ducrocq, Les armes secrètes allemandes, Paris, Berger-Levrault, (OCLC 10673904, LCCN 49014857, présentation en ligne)
  • Richard J. Evans, Barbara Hochstedt et Paul Chemla (trad. de l'anglais), Le Troisième Reich : 1939-1945, vol. 3, Paris, Flammarion, coll. « Au fil de l'Histoire », , 1102 p. (ISBN 978-2-08-120955-8).
  • Brian J Ford (trad. Colonel René David), Les armes secrètes allemandes : l'arsenal de la dernière chance [« German secret weapons : blueprint for Mars »], Verviers, Belgique, Gérard, coll. « Histoire illustrée de la Seconde Guerre mondiale » (no 18), , 184 p. (OCLC 726827015, lire en ligne).
  • James Mc Govern (trad. Michel Deutsch), La Chasse aux armes secrètes allemandes, [détail des éditions]
  • Laurent Tirone & Xavier Tracol : Les armes de terreur du Reich, dossier spécial in Ligne de Front no 25 (sept.-oct. 2010), p. 26-59, Caraktère SARL, Aix-en-Provence 2010.
  • Périodiques : Le Fana de l'Aviation, 1939-1945 Magazine
  • (en) Brian Ford, Secret weapons : death rays, doodlebugs and Churchill's golden goose, Oxford, Osprey Publishing, , 280 p. (ISBN 978-1-78096-721-9, OCLC 871063390)
  • Laurent Tirone, Les armes secrètes du IIIe Reich, Ixelles, (ISBN 978-2-87515-236-7)
  • Pierre Grumberg, Les Mythes de la seconde querre mondiale, Editions Perrin, 2015, Vol1, page353, "Les armes allemandes auraient pu tout changer" (ISBN 978-2-262-04846-4)
  • Franz Josef Burghardt et Daniela Topp-Burghardt, Amours sous les Armes Secrètes d'Hitler. Les agents du contre-espionnage allemand pour la sécurité des armes-V et leurs amies françaises dans le Nord de la France 1943/44, Paris 2021 (ISBN 978-2-322-37966-8)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]