Vrinda Grover

Vrinda Grover est une avocate, chercheuse et militante reconnue pour défendre les droits humains ainsi que les droits des femmes. Elle est basée en Inde, à New Delhi. Par le biais de son métier, elle a représenté des femmes mais aussi des enfants victimes de violence intra-familiales ou de violences sexuelles. Elle a également représenté des victimes et des survivants de massacre communautaires, d'exécutions extrajudiciaires, de torture et des minorités sexuelles et de syndicats.

Éducation[modifier | modifier le code]

Elle est diplômée du St. Stephen's College de Delhi, où elle a suivie des études d'histoire. Elle a par la suite, obtenu son diplôme en droit à l'Université de Delhi ainsi que sa maîtrise en droit à l'Université de New York[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

Droit[modifier | modifier le code]

Grover est apparue par le biais d'affaires importantes comme l'affaire de viol-torture de Soni Sori, des émeutes anti-sikhs de 1984, des meurtres de la police de Hashimpura en 1987, de l'affaire Jahan en 2004[2] et des émeutes anti-chrétiennes de 2008 à Kandhamal[3]. Elle a également contribué à la rédaction de nombreux texte de lois et amendements.

Activisme[modifier | modifier le code]

Dans les années 1980, lorsque Grover était étudiante au St Stephen's College, il existait une « tradition » consistant à évaluer la population étudiante en fonction de ses attributs physiques ; le calibrage final a été résumé dans un top 10 « chick chart » et épinglé sur le tableau d'affichage officiel. Accompagné par un groupe d'étudiants, elle à mené de nombreuses protestations. On leur a reproché de briser des traditions et les membres du groupe ont été menacés d'expulsion. Mais ils ont refusé de reculer. Finalement, l'institution a interdit la pratique[4].

Avec un groupe d'avocates et de militantes féministes, elle a exigé que le documentaire India's Daughter soit suspendu jusqu'à ce que le processus judiciaire soit terminé. Cependant, ce groupe d'activistes a précisé qu'il n'approuvait pas la décision du gouvernement indien d'interdire le film[5]. Elle s'est prononcée contre la peine de mort en Inde[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Profile of Vrinda Grover », Trust Women
  2. « Letter from Vrinda Grover, Advocate » (consulté le ).
  3. Quraishi, « India: A critique to communal violence bill », Communalism watch.
  4. (en-US) « Every Indian woman needs to know about these basic rights », VOGUE India (consulté le ).
  5. (en) « Right to justice at stake », Frontline,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) « Legal System Is Still Failing Rape Survivors: Lawyer Vrinda Grover », The Quint (consulté le ).