Villemer (Seine-et-Marne)

Villemer
Villemer (Seine-et-Marne)
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté de communes Moret Seine et Loing
Maire
Mandat
Franck Beaufreton
2020-2026
Code postal 77250
Code commune 77506
Démographie
Gentilé Villemerois
Population
municipale
778 hab. (2021 en augmentation de 6,14 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 18′ 01″ nord, 2° 49′ 31″ est
Altitude Min. 53 m
Max. 106 m
Superficie 18,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nemours
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web villemer.fr

Villemer [vilmɛʁ] Écouter est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Localisation de la commune de Villemer dans le département de Seine-et-Marne.

Villemer est à environ 10 km au sud de Moret-sur-Loing[Carte 1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Villemer.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :

  • la rivière le Lunain, longue de 51,45 km[1], affluent du Loing, ainsi que :
    • un bras de 0,89 km[2] ;
    • un bras de 1,23 km[3] ;
    • le canal 01 des Prés de Saveuse , 0,91 km[4], et ;
    • le canal 02 des Prés de Saveuse , 1,48 km[5], qui confluent avec le Lunain ;

Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc du Lunain, 3,64 km[6], le ru de l'Étang de Villemer, aqueduc de 3,53 km[7] et l'aqueduc de Villemer, 3,75 km[8].

La commune est aussi baignée par l'étang de Villeron.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 12,01 km[9].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 708 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nemours à 10 km à vol d'oiseau[12], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,3 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].

La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un espace protégé sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[18],[19],[20].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].

Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22],[Carte 2] :

  • la « Basse vallée du Loing », d'une superficie de 76,84 ha, localisée sur des alluvions modernes et anciennes des vallées du Loing et du Lunain. La tourbière alcaline d’Episy représente un des hauts lieux floristiques franciliens avec six espèces végétales protégées[23],[24] ;
  • les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ha, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière[25],[26] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Villemer comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 1],[27],[Carte 3] :

  • les « Champs Captants de Villeron » (32,56 ha), couvrant 2 communes du département[28] ;
  • les « Coteaux de Beauregard à l'Échafaud » (16 ha), couvrant 2 communes du département[29] ;
  • l'« Étang de Villeron » (20,99 ha)[30] ;
  • les « Cailloux du Luat » (2,41 ha)[31] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[27], la « vallée du Lunain entre Episy et Lorrez-Le-Bocage » (1 224,01 ha), couvrant 9 communes du département[32].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Villemer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[33],[34],[35].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[36],[37].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 108 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[38] (source : le fichier Fantoir) dont Rebours, Villeron, le Coudray, Montmery, le Luat, le Gallois.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,8% ), forêts (15,2% ), zones agricoles hétérogènes (7,1% ), zones urbanisées (1,8% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[39].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[40],[41],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[42].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[43]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 6].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 341 dont 93,5 % de maisons et 6,5 % d’appartements.

Parmi ces logements, 83,6 % étaient des résidences principales, 6,7 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 86 % contre 11,2 % de locataires[44] -[Note 6], dont 0,7 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et, 2,8 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les lignes No 18A et No 18C du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours et No 206, 207, 211 du réseau de bus Fontainebleau - Moret.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Villamaris en 814 ; de Villamer en 1184 ; Vilemeir en 1205[45].

« Ville des eaux », la longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 12,01 km[9]. C'est par le mot mer que l'on désignait dans la région les grands étangs ou les mares d'eau. De l'oïl ville « village » et mare « petit amas d'eau dormante », à la source d'un ruisseau[45], le ru de l'Étang de Villemer, 3,5 km[7]. Il y avait à proximité du village un vivier que l'on appelait « Grand'mer ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1868 1869 Michel Decazes[46]    
Les données manquantes sont à compléter.
1995 mai 2011 Alain Houdry UMP-PR Cadre d’éducation
mai 2011 ? Jean Derzelle    
? En cours Jacques Piclin[47]   Directeur d'école

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Alimentation en eau potable[modifier | modifier le code]

À Villemer l’adduction d’eau est organisée en régie à partir d'un captage à proximité du bourg. Eau de Paris est le seul maître d’ouvrage du captage, il permet d'alimenter en eau potable les usagers de la ville de Paris. L’eau est fournie à la régie de Villemer gratuitement, selon une convention.

Eau de Paris a réalisé à partir des années 2000 dans le périmètre de protection immédiat, des massifs filtrant ayant pour but de diminuer la turbidité (aujourd’hui moyenne inférieur à 0,01 FNU), tout en apportant une amélioration de la qualité bactériologique. À partir de 2020, sera mis en service une station de filtration des produits phytosanitaires pour compléter le traitement. Jusqu’alors, la régie de Villemer distribuait l’eau brute captée par Eau de Paris sans traitement, hormis un système de chloration automatique mis en place pour garantir la qualité bactériologique de l’eau distribuée.

Les recherches du BRGM[48] et du Système d’Information pour la Gestion des Eaux Souterraines en Seine-Normandie (SIGESSN) permettent un partage des connaissances approfondies des nappes phréatiques de ce territoire. Le captage de Villemer capte dans la masse d’eau souterraine de la Craie du Gâtinais (Code Sandre HG210), un aquifère trans-bassin entre celui de la Loire et de la Seine. Cette nappe phréatique est libre de manière très majoritaire (98,43%). La Craie du Gâtinais est caractérisée par une porosité forte qui favorise le stockage de l’eau en quantité abondante. Une partie des écoulements est dû à des formes karstiques. Ces formes sont plus importantes dans les talwegs, par exemple dans la vallée du Lunain. Sur les plateaux - comme la source de Villemer - le réseau de fractures est plus faible. L’infiltration et l’écoulement fonctionnent également par capillarité dans les couches calcaires mais de manière plus lente. « L’écoulement global de l’eau, dans cette nappe est par le pendage de la couche, plutôt que par les directions de fractures. Il se fait donc vers le Nord Ouest. Toutefois, localement, l’écoulement est dévié de cette direction générale par des conduits karstiques orientés indépendamment des vallées et qui suivent quant à eux les zones de faiblesse de la roche.[49] » (SIGESSN)

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [50],[51].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2020, la commune de Villemer ne dispose pas d'assainissement collectif[52],[53].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[54]. Le SIDASS de Moret Seine et Loing assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à une entreprise privée , dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2025[52],[55].

Eau potable[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [52],[56],[57].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[59].

En 2021, la commune comptait 778 habitants[Note 8], en augmentation de 6,14 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
361329370468460502563592613
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
605564537526493488486477464
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
483463459381412397395358404
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
403414468570596648651683741
2021 - - - - - - - -
778--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 293, représentant 754 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 620 euros[62].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 211, occupant 345 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 73,7 % contre un taux de chômage de 7 %. Les 19,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,6 % de retraités ou préretraités et 3,7 % pour les autres inactifs[63].

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 54 dont 9 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 9 dans la construction, 14 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration,3 dans l’Information et communication, 13 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 3 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 3 étaient relatifs aux autres activités de services[64].

En 2019, 9 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 7 individuelles.

Au , la commune ne possédait aucun hôtel mais un terrain de camping disposant de 99 emplacements[65].

  • ZA 11 artisans et commerçants.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Villemer est dans la petite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département[Carte 7]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[66].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[67]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 16 en 1988 à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 68 ha en 1988 à 167 ha en 2010[66]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villemer, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Villemer entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[66],[Note 10]
Nombre d’exploitations (u) 16 11 7
Travail (UTA) 32 13 9
Surface agricole utilisée (ha) 1 091 1 063 1 167
Cultures[68]
Terres labourables (ha) 1 083 1 027 1 118
Céréales (ha) 752 676 685
dont blé tendre (ha) 498 448 403
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 118 65 s
Tournesol (ha) 105 32 59
Colza et navette (ha) 94 134 202
Élevage[66]
Cheptel (UGBTA[Note 11]) 36 47 37

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame de Villemer.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame-de l'Assomption-et Saint-André fut édifiée à la fin du XIIe et début du XIIIe siècle en ce qui concerne le clocher-porche, le chœur et les parties hautes de la nef.
Le collatéral nord a pour sa part été construit au XVIe siècle. Il est agrémenté d'une porte Renaissance dans le pignon, maintenant murée.
Voir la statue de saint Éloi du XVIe siècle et le retable en bois polychrome du XVIIIe siècle. En 1957, des fresques du XVe siècle ont été mises à nu lors de travaux ; seuls vestiges de fresques parmi les églises de notre région.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Germaine Bouret (1907-1953), illustratrice, est enterrée au cimetière de la commune.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Villemer Blason
Parti: au 1er de sinople à la lettre V d'or en chef, au 2e de pourpre, au bouquet composé d'un coquelicot, d'un épi de blé, de deux bleuets, d'un épi de maïs et de trois marguerites, le tout au naturel, à senestre et brochant sur le tout[71].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le Patrimoine des Communes de la Seine-et-Marne. Flohic Editions, tome II, Paris 2001, p. 1024-1025, (ISBN 2-84234-100-7)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  6. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  7. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Localisation de Villemer, » sur Géoportail (consulté le 1 avril 2020)..
  2. « Sites Natura2000 de Villemer » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  3. « Zones ZNIEFF de Villemer » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  4. « Villemer - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  6. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  7. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Lunain (F4380600) ».
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Lunain (F4384001) ».
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Lunain (F4384501) ».
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 des Prés de Saveuse (F4387102) ».
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 02 des Prés de Saveuse (F4387002) ».
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Aqueduc du Lunain (F43-4902) ».
  7. a et b Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de l'Etang de Villemer (F4387202) ».
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Aqueduc de Villemer (F4385102) ».
  9. a et b 77506 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 21 janvier 2019
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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