United States Air Forces in Europe

United States Air Forces in Europe
Image illustrative de l’article United States Air Forces in Europe
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Création août 1945
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Allégeance United States Air Force
Type Commandement majeur
Fait partie de Commandement des forces des États-Unis en Europe
Garnison Ramstein Air Base, Allemagne
Surnom USAFE
Commandant Roger A. Brady
Commandant historique Curtis E. LeMay
F-84F au-dessus de la France en 1962
Tour de contrôle de Ramstein Air Base

L'United States Air Forces in Europe (USAFE) est le commandement de l'USAF basé en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Son quartier général se situe depuis 1973 sur Ramstein Air Base, en Allemagne.

Il dépend du commandement des forces des États-Unis en Europe.

Historique[modifier | modifier le code]

Avions de combat en service en 1987

Voir l’image vierge

Avions de combat en service en 1987 dans l'USAFE :

  • General Dynamics F-111F, 493rd Tactical Fighter Squadron, 48th Tactical Fighter Wing, RAF Lakenheath;
  • Fairchild A-10A Thunderbolt II, 509th TFS, 81st TFW, RAF Woodbridge;
  • McDonnell Douglas F-15C Eagle, 525th TFS, 36th TFW, Bitburg Air Base;
  • McDonnell Douglas F-4E Phantom II, 81st TFS, 52nd TFW, Spangdahlem Air Base;
  • General Dynamics F-16A Fighting Falcon, 496th TFS, 50th TFW, Hahn Air Base;
  • Northrop F-5E Tiger II, 527th Aggressor Squadron, RAF Alconbury.

L'United States Air Forces in Europe, qui avait son quartier-général sur la base de Wiesbaden (Allemagne) depuis 1945, avait dans les années 1950 quatre escadres déployées au Royaume-Uni, trois en Allemagne de l'Ouest et sept en France, soit 18 000 personnes et 800 avions de tous types.

De 1952 à 1967, ces unités s'activent à partir de terrains situés en France.

Les premières armes nucléaires de l'USAFE sont déployées à partir de sur des bases britanniques[1].

On comptait au début des années 2000 environ 400 bombes B-61 en Allemagne (à Büchel), en Belgique (à Kleine-Brogel), en Italie (à Aviano et à Ghedi-Torre), aux Pays-Bas (à Volkel), en Turquie (à İncirlik)[2] et en Grande-Bretagne. En 2010, 150 à 200 armes nucléaires non stratégiques américaines restent basées en Europe dans cinq pays, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, les Pays-Bas et la Turquie, après le retrait de ses armes de Grèce en 2001 et du Royaume-Uni à partir de 2004[3]. Les principales raisons du maintien des armes en Europe une fois la Guerre froide terminée avaient été le souci de ne pas compromettre la cohésion et la solidarité entre Alliés et le besoin de maintenir une garantie nucléaire résiduelle[4].

Le nombre d'avions de combat en service est en baisse constante depuis la fin de la guerre froide. Il était de 209 au et de 158 au [5].

Bases aériennes de l'OTAN en France[modifier | modifier le code]

Les 12 bases aériennes françaises sont alors :

Ouvertes à partir de 1952, elles sont toutes fermées en 1967, à la suite de la décision du gouvernement français de se retirer du commandement intégré de l'OTAN. En , le gouvernement français demande aux américains (au général Lauris Norstad) si leurs appareils comportent, ou non, des bombes atomiques, sans réponse[6].

D'autres terrains sont utilisés en desserrement, notamment :

Organisation en 2006[modifier | modifier le code]

L'USAFE comporte en 2006 cinq bases aériennes principales et plus de 80 sites secondaires.

Unités principales[modifier | modifier le code]

Unités secondaires et de soutien[modifier | modifier le code]

Dépôts de munitions[modifier | modifier le code]

Cinq dépôts de munitions maintenus par des Munitions Support Squadrons (MUNSS) sont répartis à travers l'Europe en 2000. Ils sont chargés de maintenir la garde et le contrôle des armes nucléaires des États-Unis attribués en partage nucléaire à l'Organisation du Traité de l'Atlantique[7] :

Réorganisation annoncée en 2015[modifier | modifier le code]

Le , on annonce une réorganisation d'ici 2021 avec la fermeture de RAF Mildenhall, de RAF Alconbury et RAF Molesworth et 14 autres installations et des diminutions d'effectifs à Lajes Field. Les unités de ses bases seront dirigés RAF Lakenheath, Ramstein Air Base, Spangdahlem Air Base et RAF Croughton[8],[9].

Ouverture de la Base aérienne 201 Niger en 2019.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (fr) La coopération de la force aérienne anglo-américaine stratégique pendant la guerre froide et au-delà, 1er décembre 2008, Air & Space Power Journal - Hiver 2008
  2. Infographie du journal Le Monde, sur le nombre d'armes nucléaires dans le monde.
  3. Raymond Knops, « 212 DSCFC 10 F rév 1 - Les armes nucléaires non stratégiques des États-Unis en Europe : un débat fondamental pour l'OTAN », Assemblée parlementaire de l'OTAN, (consulté le )
  4. (en) Martin A. Smith, « 'In a Box in a Corner?’ Nato's Theatre Nuclear Weapons, 1989-1999 », Journal of Strategic Studies 25,‎
  5. (en) Vehicle & Aircraft Holdings within the scope of the Conventional Armed Forces in Europe Treaty Annual : 2015 edition, Ministère de la Défense (Royaume-Uni), , 16 p. (lire en ligne), p. 10.
  6. a et b Robert Espérou, « Les aérodromes français des origines à 1975 », sur temis.documentation, (consulté le ).
  7. (en) United States Air Forces in Europe - Munitions Support Squadron, Global Security
  8. (en) Oriana Pawlyk, « USAF to leave Mildenhall, 2 other English bases », sur Air Force Times, (consulté le ).
  9. (en) Andrew Tilghman, Lars Schwetje, « EUCOM base closures will not affect force levels », sur Military Times, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]