Un temps pour l'ivresse des chevaux

Un temps pour l'ivresse des chevaux

Titre original زمانی برای مستی اسبها
Zamāni barāye masti-ye asbhā
Réalisation Bahman Ghobadi
Scénario Bahman Ghobadi
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de l'Iran Iran
Genre Drame, guerre
Durée 80 minutes
Sortie 2000

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Un temps pour l'ivresse des chevaux (en persan : زمانی برای مستی اسبها, Zamāni barāye masti-ye asbhā) est un film kurde réalisé par Bahman Ghobadi et sorti en 2000.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Au Kurdistan iranien, la sœur aînée d'un groupe de gosses miséreux accepte d'épouser un Irakien, en échange du financement de l'opération qui sauverait la vie de son petit frère. Mais la famille du futur époux refuse, et leur offre un mulet en échange. Le frère aîné repart alors vers l'Iran avec le malade, mais le temps presse…

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Le film a été tourné en deux ans entre 1997 et 1998 pour un budget global de 800 000 francs.

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Le titre du film fait référence aux quelques litres d'alcool fort que les contrebandiers versent dans les abreuvoirs de leurs mulets pour leur donner une énergie à la limite de l'ivresse[1].
  • Le film est tourné autour des bourgades de Sardab et de Banê, la région natale du cinéaste, dans le Kurdistan iranien[1].
  • Les acteurs du film ne sont pas des professionnels: il s'agit de jeunes paysans jouant en fait leur propre rôle[2].

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • Caméra d'or, Cannes, 2000
  • Prix de la Jeunesse, Cannes, 2000

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b André Videau, « Un temps pour l'ivresse des chevaux, Film iranien de Bahman Ghobadi », Hommes & Migrations, no 1228,‎ , p. 121-122
  2. Dominique Pellerin, « Un temps pour l’ivresse des chevaux : ainsi va la vie… - Zamani barayé masti asbha, Iran 2000 », Séquences, no 213,‎ , p. 48

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]