Ultrogothe

Ultrogothe
Illustration.
Dessin de la statue de la reine Ultrogothe sur le portail de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Paris.
Titre
reine des Francs
Biographie
Date de naissance c. 510
Date de décès apr. 558
Sépulture Saint-Germain-des-Prés
Conjoint Childebert Ier
Enfants 2 filles
Religion catholicisme
Résidence Paris

Ultrogothe[1] ou Ultrogotha, morte après 558, est une reine des Francs.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nommée Vulthrogotha par Grégoire de Tours et Vltrogotho par Fortunat, elle est la reine de Childebert Ier, « roi de Paris », et la mère de deux filles restées anonymes (leurs noms Chrodoberge et Chrodesinde provenant de documents faux et tardifs)[2]. Jules Dubern affirme sans preuves qu'elle était « espagnole »[3], c'est-à-dire wisigothe. Ultrogotha est un anthroponyme féminin d'origine germanique orientale comportant notamment l'élément gotha (« Gothe »). Ultrogothe était vraisemblablement d'origine wisigothique, ostrogothique, voire burgonde[4].

À la mort de Childebert en 558, son frère Clotaire Ier s'empare de son royaume et fait main basse sur le Palais de la Cité à Paris où se trouvent les trésors royaux et la famille du défunt. Il condamne alors Ultrogothe et ses deux filles à l'exil, d'après Grégoire de Tours.

Elle repose en l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés avec ses enfants et son mari.

En 580, selon Grégoire de Tours, l'ancien référendaire de la reine Ultrogothe, Ursicinus, est choisi par l'évêque de Cahors Maurilio pour lui succéder[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Reine Ultrogothe (Paris, Orléans, Bourgogne), mérovingienne. Naissance, mort, mariage, règne. (...) », sur pittoresque.com, La France pittoresque, (consulté le ).
  2. « Base de données - page de Ultrogothe », sur genealogiequebec.info (consulté le ).
  3. Jules Dubern, Histoire des reines et régentes de France et des favorites des rois Childéric I à Henry III, Paris : A. Pougin, 1837, p. 9.
  4. Comme notamment la reine franque Suavegothe.
  5. Jean Dufour, Les évêques d’Albi, de Cahors et de Rodez, des origines à la fin du XIIe siècle, Paris : Éditions du CTHS, 1989, p. 50.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]