Tusi
Patronyme[modifier | modifier le code]
Le qualificatif al-Tusi ou at-Tusi signifie originaire de Tus et est porté par de nombreux érudits persans.
- Abū-l-Qāsim Manṣūr ibn Ḥasan al-Ṭūṣī, connu sous le nom de Ferdowsi, poète persan de Xe siècle ;
- Assadi Toussi, poète persan (? - 1072) ;
- Cheikh Al-Toussi ou Shaykh al-ṭāʾifa Muḥammad b. al-Ḥasan al-Ṭūsī, théologien chiite (996 - 1067) ;
- Abu Hamid Muhammad al-Tusi b.Muhammad al-Ghazali, connu sous le nom d'Al-Ghazâlî, mystique persan (1058 - 1111) ;
- Sharaf al-Dīn al-Tūsī mathématicien persan (1135-1213) ;
- Nasir ad-Din at-Tusi, astronome, mathématicien, philosophe, théologien, scientifique persan (1201-1274).
Entités territoriales[modifier | modifier le code]
- Le tusi est une organisation féodale en cheftaine, où un chef tribal dirige une région d'une minorité, durant les dynasties Yuan, Ming et Qing, en Chine impériale, ainsi qu'en République de Chine (1912-1949).
- Tusi de Baili (白利土司) ;
- Tusi de Batang (巴塘土司) ;
- Tusi de Bozhou (zh) (播州土司) ;
- Tusi du Cujin (zh) (促浸土司) ;
- Tusi de Dergé (德格土司) ;
- Tusi de Dongli (东李土司) ;
- Dix-huit tusi rGyalrong (zh) (嘉绒十八土司 jiāróng, province du Sichuan) ;
- Tusi de Lijiang (丽江土司, Naxi, province du Yunnan) ;
- Tusi de Mangshi (zh) (芒市土司, province du Yunnan) ;
- Tusi de Mengmao (zh) (勐卯土司, province du Yunnan) ;
- Tusi de Muli (木里土司, province du Sichuan) ;
- Tusi de Nangqian (zh) (囊谦土司) ;
- Tusi tujia (土家族土司, ou tusi de Enshi 恩施土司, minorité tujia, province du Hubei) ;
- Tusi de Yongning (永宁土司 / 永寧土司, minorité moso, province du Yunnan) ;
- Tusi du Yunnan (zh) (云南土司).
- Tusi de Lincong (林葱土司, Wylie : ling tsang rgyal po, THL : Lingtsang Gyelpo)[1]
- Tusi de Zhuwo (朱倭土司, Wylie : Tre bo dpon po, THL : trewo pönpo)[1]
Autres[modifier | modifier le code]
- Couple d'Al-Tusi, propriété mathématique sur la combinaison de deux mouvements circulaires ;
Références[modifier | modifier le code]
- Kobayashi 2018, p. 148.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en) Ryōsuke Kobayashi, « Militarisation of Dargyé Monastery: Contested Borders on the Sino-Tibetan Frontier during the Early Twentieth Century », Cahiers d'Extrême-Asie, vol. 27 - Le bouddhisme et l'armée au Tibet pendant la période du Ganden Phodrang (1642-1959), , p. 139-171 (DOI 10.3406/asie.2018.1510, lire en ligne)