Tupac Yupanqui

Tupac Yupanqui
Illustration.
Portrait de Tupac Yupanqui, conservé au Musée national de l'Histoire du Pérou.
Titre
2e empereur inca

(Rowe)
(22 ans)
Prédécesseur Pachacutec
Successeur Huayna Capac
Biographie
Titre complet Sapa Inca X
Dynastie Hanan Cuzco
Date de naissance Entre 1430 et 1440
Lieu de naissance Cuzco
Date de décès Deuxième moitié du XVe siècle (environ à 50 ans)
Lieu de décès Cuzco
Père Pachacutec
Mère Anawarki Qoya, des Choqo-Kachona
Fratrie Amaru Tupac Inca
Conjoint Mama Ocllo Qoya
Enfants Huayna Capac Couronne rouge
Héritier Huayna Capac

Tupac Yupanqui
Sapa Inca

Tupac Yupanqui (du quechua Tupaq Inka Yupanki[1]) est le Sapa Inca X (ou dixième souverain inca) et le deuxième empereur historique de l'Empire inca dans la deuxième moitié du XVe siècle[1],[2]. Il est reconnu comme étant le plus grand conquérant de l'histoire inca. Son règne l’Empire voit son extension la plus large et la plus rapide.

Doté d'une réputation de guerrier, il dirige les armées incas sous le règne de son père, le créateur de l'Empire inca, Pachacútec, image du souverain parfait représenté par Manco Capac, fondateur de Cuzco. Suivant la mort du premier empereur, le gouvernement de Tupac Yupanqui dirige l'expansion méridionale de l'Empire, atteignant le fleuve Maule.

Biographie[modifier | modifier le code]

Montée sur le trône[modifier | modifier le code]

Au départ c'est son frère Amaru Yupanqui qui est désigné dauphin de leur père Pachacutec. Amaru va d'ailleurs co-régner avec son père pendant une période de cinq à six ans, avec déjà droit de faire construire son palais « Hatun kancha »[3]. Amaru est un fils obéissant, sérieux qui s'efforce de satisfaire son père en tout[4]. Mais cet essai se révèlera infructueux, il ne montrera pas d'aptitudes militaires remarquables et aura du mal à imposer son autorité[5]. Donc il ne satisfait pas pleinement Pachacutec, d'autant que des échos de succès et de talents innés lui arrivent des éducateurs de son autre fils Tupac.

Tupac Yupanqui est alors rappelé vers Q'usqu (Cusco) la capitale ; jaugé sur place, et ayant confirmé ses talents et son aptitude à gouverner, il lui est alors proposé de devenir l'héritier et de co-régner en attendant avec Pachacutec. Ce qu'il accepte.

Son frère lui laisse la place. Toutefois il semble que, même s'il n'a pas atteint le niveau qu'attendait son père, il ne tombe pas en disgrâce. Il garde une position importante dans l'État aux côtés de son père et de son frère[6]. Il peut garder son palais et la formation de grand lignage, facultés attribuées généralement à l'Inca régnant. Il passe en quelque sorte du statut d'Inca co-régnant à celui de vice-Inca de son frère.

Un général brillant[modifier | modifier le code]

Tupac fait construire alors son propre palais le « Pucamarka » ou « palais pourpre », dans le Hanan Q'usqu (Haut Cusco) et choisit pour « coya », ou épouse royale, sa sœur Mama Ocllo aussi appelée Tucta Cuca dont il a notamment un fils qui lui succèdera à son tour sous le nom de Titu Kusi Huallpa, qui changera plus tard son nom en Wayna Kapak ou Huayna Capac (Wayna Qhapaq en quechua, « Jeune Chef »)[7].

Durant le règne de son père, c'est un grand général qui, par ses conquêtes, permet à l'Empire inca d'atteindre son extension à la fois la plus large et la plus rapide[N 1]. Pachacútec l’envoie au nord afin de consolider les territoires déjà soumis et en conquérir de nouveaux[8]. Après avoir atteint Cajamarca, Tupac Yupanqui dirige des expéditions militaires contre l’Empire Chimú (guerre chimú-inca), dirigés par Minchansaman, lesquels il soumet en coupant l’irrigation de sa capitale, contre les Chachapoyas et contre les Chumbivilcas. Puis dans une deuxième campagne il soumet les Cañaris, les Quillaco ou Quitus au nord, les Mantas et les peuples du golfe de Guayaquil pour étendre sa domination sur la presque totalité de l'actuel Équateur[9].

En 1471, à la suite de la mort de Pachacutec, Tupac devient unique seigneur des incas[5]. Yamqui Yupanqui, avec lequel Pachacútec partage le gouvernement de la partie Hanan (haute) de l’empire, confirme Tupac Yupanqui comme successeur de son père, renonçant à une prise de pouvoir.

Certains historiens estiment que Amaru Yupanqui et Yamqui Yupanqui sont initialement souverains, mais sont renversé ou abdiquent à cause de leur âge ou de leur manque de capacités militaires.

Premières années de règne[modifier | modifier le code]

Tupac se lance dans de grandes campagnes terrestres et même maritimes et donne au territoire inca sa plus grande et fulgurante extension. Son règne couvre le dernier quart du XVe siècle[2]. L’anthropologue américain John Howland Rowe le situe entre 1471 et 1493, en se basant sur la chronique coloniale de Miguel Cabello de Valboa[10]. L'historien péruvien José Antonio del Busto estime que son règne dure de 1471 à 1485[11], tandis que Santos García Ortiz indique qu'il a lieu entre 1478 et 1488[12].

Il débute son règne, marqué par une co-régence avec son frère Yamqui Yupanqui, par une expédition militaire contre les peuples de l’Amazonie, appelés les « Chunchos » par les Incas[13]. Après de dures combats dans l’humide forêt tropicale, ces peuples sont eux aussi soumis, tandis que dans l’altiplano andin un cacique du nom de Coaquiri fomente des révoltes. Ce-dernier prétend que l’Inca serait mort et que les armées inca dans la forêt amazonienne aurait disparues[9].

Révolte de l’altiplano et conquête du sud[modifier | modifier le code]

Tupac Yupanqui, enragé, se dirige à toute hâte vers la région de l’altiplano afin d’une fois pour toutes soumettre ses anciens peuples. Après avoir éteint le cœur de la révolte au lac Titicaca, il se dirige contre les peuples plus au sud, vainquant les Charcas, les Chichas, et les Cochabambas. Puis il continue par le désert d’Atacama, atteignant les terres Mapuches, où, malgré la résistance des guerriers Araucans, Túpac Yupanqui repousse les frontières de l'Empire jusqu'au río Maule, au cœur de l'actuel territoire chilien[14]. Il n’arrive toutefois pas à soumettre les peuples au delà de ce fleuve. Durant son séjour au Chili, une terrible sécheresse éclate aux environs de Cuzco. Amaru, qui est chargé du gouvernement de la capitale en l’absence de son frère, fait de son mieux pour gérer la situation[14].

Administration[modifier | modifier le code]

Suivant ces campagnes, Tupac n’entreprend plus d’expéditions militaires, se concentrant sur l’administration de l’État. Ainsi il envoie plusieurs inspections dans toutes les régions de l’empire. Ces inspecteurs doivent surveiller le fonctionnement et implanter le système d’organisation de l’État. Les chroniqueurs espagnols rapportent alors la « tyrannie » de Tupac Yupanqui, qui exige via ces inspections de plus grands tributs[4].

Cependant l’un des principaux inspecteurs, Tupac Capac, un frère de l’Inca, prépare un coup d’État pour renverser le souverain. Malgré la grande discrétion des comploteurs, Tupac Yupanqui est informé du plan des insurgés et les fait tous exécuter[14],[8].

Succession[modifier | modifier le code]

L'étendue de l'empire, la géographie et la diversité des cultures rendent fragile l'autorité de l'Inca. Des intrigues de cour pour le pouvoir[15], la course à la succession au sein de l'aristocratie Inca et de sa propre famille suscitent ainsi des complots contre l'empereur et Tupac Yupanqui meurt assassiné, probablement empoisonné. Le meurtre a probablement été accompli par Chuki Ocllo, l’une des concubines de l’Inca, la mère de Cápac Huari, qui tente d’arracher le pouvoir au successeur désigné, Titu Kusi Huallpa (Huayna Capac)[16]. Malgré les efforts des comploteurs, Huayna Capac monte sur le trône et Cápac Huari sera exilé à Chinchero[4].

Expedition Maritime[modifier | modifier le code]

Selon l’historien péruvien José Antonio del Busto (es)[17], soutenu notamment par María Rostworowski et Waldemar Espinoza, qui a retracé un document rédigé par le conquistador Pedro Sarmiento de Gamboa[18], l’Inca Tupac aurait effectivement réalisé une expédition d’envergure dans le Pacifique durant sa campagne au golfe du Guayaquil, pendant le règne de son père. En effet, d'après del Busto, les deux îles abordées par Tupac seraient fort probablement les deux îles les plus proches du continent sud-américain, soit Mangareva, l’île principale de l’archipel des Gambier, et l’île de Pâques.

D'après Jean Hervé Daude[19], les soldats de la garde d’élite de l’Inca suprême, surnommés plus tard « Orejones » par les Espagnols, c’est-à-dire « Longues oreilles » ou littéralement « Oreillards », auraient été à l’origine de l'arrivée du fameux peuple des « Longues oreilles » tel que rapporté par la tradition orale des habitants de l'île de Pâques. Ces nouveaux arrivants avaient les oreilles percées et fortement distendues pour l'insertion de grands ornements. Différents des Polynésiens sur l'Île, ils étaient trapus et furent qualifiés de « Hanau Eepe », alors que les Polynésiens se qualifiaient d'hommes minces: les « Hanau Momoko ».

Anoblis par l’Inca suprême, ces Orejones (ou encore « Oreillards ») avaient le privilège de porter des pendentifs qui permettaient de leur allonger les lobes d’oreilles. Originaires des hauts plateaux andins, ils étaient d’apparence trapue. Cette deuxième migration aurait été extrêmement significative dans l'histoire de l'Île de Pâques. Les Incas seraient arrivés sur l'Île avec une compétence poussée en architecture monumentale et ils auraient été les instigateurs de la construction des différents monuments de pierre. Des comparaisons entre des monuments de l'île, inconnus ailleurs en Polynésie, et des monuments andins ont permis de trouver une équivalence[20].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Les conquêtes de Tupac Yupanqui.

Tupac Yupanqui a poursuivi et parachevé l’œuvre constructrice et organisatrice remarquable engagée par son père Pachacútec[21]. Il dote ses États d’une solide administration, d'un réseau routier très développé qui franchit des cols élevés, reliant les différentes provinces et permettant une rapide transmission des ordres du pouvoir central aux nombreux fonctionnaires locaux. Sous son règne, une élite est formée dans les écoles de la capitale pour gérer l’administration. Ces « oreillards », nommés ainsi en raison des lourds anneaux qu’ils portent aux oreilles, jouissent de biens personnels assez considérables.

Épouses et descendance[modifier | modifier le code]

Tunique en fine laine de vigogne et coton de Tupac Yupanqui. « Chaque nation s’habillait avec un vêtement similaire à celui que portaient les membres de sa communauté »[22]. Ici la tunique de Tupac Yupanqui reprend probablement la plupart des symboles des nations composant l’empire inca. Date : après 1450. Conservée à la Dumbarton Oaks library, Washington. Voir le portrait ci-dessus de Tupac Yupanqui par Guamán Poma, où il semble porter cette tunique.

Avec Mama Ocllo Qoya[modifier | modifier le code]

Mama Occlo Qoya[N 2] est sa sœur, qu'il épouse en 1459 ou 1460 selon la coutume rituelle impériale du mariage consanguin[N 3]. Il aura avec elle :

  • Amaru Tupaq, (né en 1460); probablement père de :
    • Mama Chimpu Runtu Qoya, qui épouse son oncle Wayna Qapaq Inca (soit le nom en quechua du suivant)
  • Titu Kusi Wallpa (Huayna Capac de son nom de règne, Sapa Inca XI successeur de Tupac Yupanqui)
  • Qewar Tupaq, mort en 1527
  • Tupaq Wallpa (aussi appelé Topa Hualpa[N 4], futur roi inca sous domination espagnole, mort en 1533), père de :
    • Chumbicama Palla
    • Cusi Wallpa, né en 1519; baptisé Francisco Tupaq Inca Yupanqui
    • Chimpu Ocllo (1520 - 1571) baptisée Palla Isabel Yupanqui[N 5] ; maîtresse du conquistador espagnol Sebastián Garcilaso de la Vega y Vargas (en) (1506 - 1559) dont elle eut Inca Garcilaso de la Vega (1539 - 1616), le célèbre chroniqueur et écrivain métis ; veuve, elle épousera en deuxièmes noces Juan de Pedroche (deux filles : Ana Ruíz et Luisa de Herrera).
    • Leonor Yupanqui, qui épousera Juan Ortiz de Zárate
  • Titu Rimachi
  • Mayta Yupanqui
  • Mama Cusirimay Qoya, mariée à son frère Huayna Capac
  • Mama Kuka; supérieure des mamakunas ; †1527

Avec Chuqui Ocllo[modifier | modifier le code]

Chuqui ou Chuki Ocllo est une concubine, exécutée en raison de complots.

  • Capac Huari (Qhapaq Wari), également exécuté.

Avec Curi Ocllo[modifier | modifier le code]

Curi Ocllo est une concubine, elle sera exécutée à la suite de complots.

De mères inconnues[modifier | modifier le code]

  • Sinchi Roqa
  • Tomay
  • Atoq

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Nota bene : mais le Tawantin suyu, « l'Empire (inca) des quatre quartiers », connaîtra son extension maximale sous son fils Huayna Capac, même si Tupac demeure le plus grand conquérant de l'histoire des Incas
  2. Cette sœur-épouse principale de Tupac Yupanqui est appelée en quechua Mama Uqllu. La "Qoya" (ou "Coya (es)" en orthographe hispanique, et "Quya" en quechua) était le titre honorifique de l'impératrice, l'unique épouse légitime de l'empereur le Sapa Inca, et généralement la mère de son héritier présomptif, titré "Auqui". C'est elle qui dirigeait le gouvernement de la capitale Cuzco en l'absence de l'empereur. Traditionnellement, depuis le couple mythique du premier Inca Manco Cápac et de sa sœur-épouse Mama Ocllo, tous deux enfants du dieu soleil Inti, la Qoya était choisie parmi les sœurs de l'empereur, un peu comme c'était le cas pour la grande épouse royale du Pharaon à l'image du couple divin Isis-Osiris, à la fois frère et sœur et époux dans l'Égypte antique (voir la section : « Légende de Manco Cápac et Mama Ocllo  » de l'article consacré à Manco Cápac). Cependant beaucoup d’historiens considèrent que cette pratique commence avec le règne de Tupac Yupanqui. Le terme de Qoya pouvait être aussi attribué à d'autres princesses (ou Ñustas) de la famille impériale. Pour distinguer cette épouse de Tupac Yupanqui de son homonyme et ancêtre mythique Mama Ocllo épouse de Manco Cápac, il est d'usage de la nommer Mama Ocllo II, de même qu'on le fera pour le petit-fils de Tupac Yupanqui : Manco Cápac II — Sapa Inca légitime et futur héros de la résistance contre les conquistadores —, afin de le différencier du premier des grands Incas semi-légendaires.
  3. On peut remarquer que, dans des religions solaires à vocation impériale qui ont des traits communs comme celle des Incas et celle de l'Égypte ancienne, l'inceste royal (par exception anthropologique au tabou de l'inceste) du mariage entre frère et sœur (ou plus rarement père et fille) répond à un principe théogamique comparable, à savoir préserver la « pureté » du sang divin et fonder religieusement la légitimité dynastique, pour un souverain qui est toujours un « dieu vivant sur terre », qu'il s'agisse du Pharaon comme du Sapa Inca. Voir notamment : ▶Jean Cuisenier, « Inceste » Accès limité, sur Encyclopædia Universalis en ligne, (consulté le ), chapitre "Les faits et régularités observables", section "La règle et ses exceptions". Ainsi que : ▶Isabel Yaya McKenzie, « Stupre, drame et volupté : l'inceste royal dans les récits historiques incas », Cahiers d'anthropologie sociale (sur le site "Academia"),‎ (lire en ligne Accès libre [PDF], consulté le ).
  4. D'autres sources indiquent que Topa Hualpa serait plutôt le fils de Huayna Capac, donc le petit-fils de Tupac Yupanqui. C'est notamment le cas de l'article de la Wikipedia en espagnol, voir : Topa Hualpa.
  5. Certaines sources indiquent de même qu'Isabel Chimpu Ocllo était la petite-fille de Huayna Capac et non de Tupac Yupanqui, voir : Javier Sanchiz, Víctor Gayol du Seminario de Genealogía Mexicana, « Isabel Chimpu Ocllo » Accès libre [logiciel Geneweb (version 7.0)], sur Geneanet.org (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Victor W. von Hagen et John V. Murra, « The origins and expansion of the Inca state », sur britannica.com, Encyclopedia Britannica (consulté le )
  2. a et b César Itier, Les Incas, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Guide Belles Lettres Civilisations », , p. 44–45
  3. María Rostworowski, Le Grand Inca Pachacútec Inca Yupanqui, Paris, Tallandier (ISBN 978-2-84734-462-2), p. 211.
  4. a b et c (en) Pedro Sarmiento de Gamboa (trad. Brian S. Bauer et Vania Smith), The History of the Incas, University of Texas Press
  5. a et b (es) José Antonio del Busto Duthurburu, Una cronología aproximada del Tahuantinsuyu.
  6. (es) Bernabé Cobo, Historia del Nuevo Mundo.
  7. Henri Favre, Les Incas, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? »
  8. a et b (de) Ulrike Peters, Die Inka, marixwissen
  9. a et b María Rostworowski, Le Grand Inca Pachacútec Inca Yupanqui, Paris, Tallandier (ISBN 978-2-84734-462-2)
  10. (en) Dennis Ogburn, « Reconceiving the Chronology of Inca Imperial Expansion », Radiocarbon, vol. 54, no 2,‎ , p. 219–237 (lire en ligne)
  11. (es) José Antonio Del Busto Duthurburu, Una Cronología Aproximada del Tahuntinsuyo [« Une Chronologie approximative du Tahuantinsuyo »], Université pontificale catholique du Pérou, (ISBN 9972-42-350-6), p. 24–28
  12. (es) Santos García Ortiz, Historia del Perú: Descubrimiento, conquista y vierreynato, Lima, Lumen, , p. 300–302
  13. (es) Sarmiento de Gamboa, Historia de los Inca
  14. a b et c (en) María Rostworowski, History of the Inca Realm, Cambridge University Press.
  15. (es) Pedro Cieza de León, El Señorio de los Incas
  16. (es) Cabello de Balboa, Miscelánea Antártica
  17. José Antonio del Busto Duthurburu, Túpac Yupanqui. Descubridor de Oceanía, 2006.
  18. De Gamboa, Pedro Sarmiento, History of the Incas and The Execution of the Inca Tupac, 2007.
  19. Jean Hervé Daude, Île de Pâques. L'empreinte des Incas, Les monuments, Canada; http://rapanui-research.com/, Les monuments (2016).
  20. Jean Hervé Daude, Île de Pâques : L'empreinte des Incas, Canada, 2010 et Denise Wenger et Charles-Edouard Duflon, L'île de Pâques est ailleurs, Ed. Frédéric Dawance, 2011, p. 24.
  21. Henri Favre, Les Incas, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 1997, 7ème édition corrigée (1re éd. 1972), 128 p. (ISBN 2 13 045 387 2), page 23.
  22. Molina El Cuzqueño, cité par María Rostworowski, in : ▶Réédition de la version originale en espagnol, (es) María Rostworowski, Obras completas, Pachacútec, INSTITUTO DE ESTUDIOS PERUANOS, , 342 p. (ISBN 978-9972510601, présentation en ligne). ▶Édition en français : María Rostworowski (trad. Simon Duran), Le Grand Inca : Pachacútec Inca Yupanqui, Éditions Tallandier, , 347 p. (ISBN 978-2847344622, EAN 979-1-02100-251-7, présentation en ligne, lire en ligne), page 275.

Bibliographie[modifier | modifier le code]