Trithrinax schizophylla

Trithrinax schizophylla, communément appelée carandilla dans la région orientale bolivienne de saó, est une espèce végétale de la famille des Arecaceae.

Distribution[modifier | modifier le code]

Ce petit palmier est endémique du district phytogéographique de Chaqueño Occidental. Il est distribué à l'ouest du Paraguay, au sud de la Bolivie et au centre-nord de l'Argentine[1],[2].

Habitat[modifier | modifier le code]

C'est une espèce très rustique, qui pousse dans des zones de sol limoneux ou sableux, très sèches en hiver, et assez froides en été, avec une pluviométrie de 500 à 600 mm par an. Il supporte le feu, car il pousse dans des zones où la forêt est détruite par cette méthode.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

C'est un grand arbuste ne dépassant pas 4 m de hauteur (rarement 6), possède des feuilles palmées de 120-150 cm de long, avec de fortes épines à la base de chaque pétiole. Il se distingue par la conservation des restes des frondes mortes attachées au trône, ce qui lui donne un aspect caractéristique.

Taxonomie[modifier | modifier le code]

Trithrinax schizophylla a été décrit par Carl Georg Oscar Drude, et publié en Flore Brasiliensis 3(2): 551, pl. 130. 1882[3].

Etymologie

Trithrinax: Nom générique qui provient de l'idiome grec tri signifie trois, et de thrinax tridente.

schizophylla: épithète Latin qui signifie "avec des feuilles divisées".

Variétés acceptées [4]
  • Trithrinax schizophylla var. schizophylla
  • Trithrinax schizophylla var. biflabellata (Barb.Rodr.) Án.Cano & F.W.Stauffer
Synonymie
  • Diodosperma burity H.wendl.
  • Trithrinax biflabellata Barb. & Rodr. 1899[5]

Usages[modifier | modifier le code]

Avec les feuilles de ce palmier sont fabriquées des fibres qui ressemblent à de la "paille" et avec ces "pailles" se font les chapeaux typiques « alares cambas », qui sont optimaux pour s'abriter de la chaleur et de la lumière solaire grâce a son tissu tressé bien ventilé, léger et imperméable pour éviter l'isolation et les autres incidents climatiques de la région.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

  • Zone protégée municipale Palmera de Saó[6]

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  1. Balslev, H. & M. Moraes R. 1989. Sinopsis Des palmiers de la Bolivie. AAU Rep. 20: 1–107.
  2. Forzza, R. C. 2010. Liste de espécies Flore do le Brésil [1]. Jardim Botânico do Rio de Janeiro, Rio de Janeiro.
  3. Foster, R. C. 1958. À cataloguez of the ferns and flowering plants of la Bolivie. Contr. Gray Herb. 184: 1–223. View in Biodiversity Heritage Library
  4. Henderson, À., G. À. Galeano & R. Bernal. 1995. Field Guide Palms Amer. 1–352. Princeton University Press, Princeton, New Jersey.
  5. Killeen, T. J., Et. García Estigarribia & S. G. Beck. (eds.) 1993. Guide Árb. la Bolivie 1–958. Herbario National de la Bolivie & Missouri Botanical Garden, Edit. Quipus srl., La Paz.
  6. Moraes R., M. 2004. Fl. Palmiers la Bolivie 1–262. Pluriels Éditeurs, La Paz.
  7. Pintaud, J.-C., G. À. Galeano, H. Balslev, R. Bernal, F. Borchsenius Kristensen, Et. J. L. Ferreira, J. J. De Granville, K. Mejía C., B. Millán, M. Moraes R., L. R. Noblick, F. W. Stauffer & F. Kahn. 2008. Les palmiers de l'Amérique du Sud: diversité, distribution et histoire évolutive. Revue Péruvienne Biol. 15(supl. 1): 7–29.

liens externes[modifier | modifier le code]

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