Trilby (roman)

Trilby
Image illustrative de l’article Trilby (roman)
Représentation de Svengali, personnage de Trilby, en araignée.

Auteur George du Maurier
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Version originale
Langue Anglais
Titre Trilby
Éditeur Harper's Magazine
Date de parution 1894
Version française
Traducteur Gilbert Counillon
Éditeur L'Âge d'homme
Collection Domaine anglais
Lieu de parution Paris
Date de parution 1985

Trilby est un roman de George du Maurier paru sous la forme de feuilleton dans le Harper's Magazine en 1894, puis édité sous forme de livre en 1895. Le roman a connu le succès grâce au personnage de l'hypnotiseur Svengali, pour lequel l’auteur se serait inspiré de la relation du célèbre musicien français Nicolas-Charles Bochsa (†1856) avec la soprano anglaise Anna Bishop (en)[1],[2],[3]. Il a également inspiré Gaston Leroux pour son roman, Le Fantôme de l'Opéra (1910).

Résumé[modifier | modifier le code]

Années 1850 dans un Paris bohème. Trois étudiants en art, Taffy, le Laird, et William, rencontrent les musiciens Svengali et Gecko, ainsi que le modèle Trilby O’Ferrall, une blanchisseuse ayant une belle voix mais aucune oreille pour la musique. Svengali voudrait donner des cours de chant à la jeune femme mais elle le trouve repoussant et effrayant. Trilby et William s’éprennent l'un de l'autre mais la famille de William empêche leur idylle. Trilby tombe sous l'emprise de Svengali : il l’hypnotise et la transforme en une diva, La Svengali, qui chante admirablement quand elle est maintenue sous hypnose.

Cinq ans plus tard, William devient un peintre célèbre. Lors d'un concert, il reconnaît Trilby ; elle semble malade. Au cours d'un autre concert, Svengali est terrassé par une attaque et n’est plus capable d’hypnotiser Trilby, qui se met à chanter affreusement, ce qui provoque les moqueries de l’assistance. Trilby est déroutée : elle se rappelle avoir vécu et voyagé avec Svengali, mais n'a aucun souvenir d'avoir eu une carrière de chanteuse. Elle quitte la scène, et Svengali meurt. Trilby devient malade des nerfs. En dépit des efforts de ses amis, elle meurt à son tour quelques semaines plus tard, en fixant une photo de Svengali. Anéanti, William, meurt peu après.

Adaptations[modifier | modifier le code]

Au cinéma[modifier | modifier le code]

A la télévision[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Samuel Dickson, « Tales of San Francisco », sur Google Books, Stanford University Press,
  2. « Papers Past – Poverty Bay Herald – 28 octobre 1896 – The Original of Trilby. »
  3. « Bernard Quaritch Ltd » [archive du ]

Annexe[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]