Tre colonne in cronaca

Tre colonne in cronaca

Réalisation Carlo Vanzina
Scénario Enrico Vanzina (it)
Carlo Vanzina
Acteurs principaux
Sociétés de production Cecchi Gori Group
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Film policier
Durée 98 minutes
Sortie 1990

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Tre colonne in cronaca est un film policier italien de Carlo Vanzina sorti en 1990.

Il est librement inspiré du roman homonyme de Corrado Augias et Daniela Pasti[1].

Pour son interprétation, Sergio Castellitto a remporté le David di Donatello du meilleur acteur dans un second rôle[2].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le député Spanò a l'intention de s'emparer d'un journal qui lui est politiquement opposé. Il utilise un terroriste libanais, Bassouri, et d'un homme d'affaires cynique, Gaetano Leporino, pour parvenir à ses fins.

Le terroriste arabe est chargé de tuer un agent de change. Le méfait déclenche une série de chantages et de subterfuges avec lesquels les puissances qui gravitent autour du journal tentent d'obtenir la suprématie.

Un questeur adjoint et un journaliste courageux sont chargés de faire la lumière sur toute cette affaire. L'homme politique, par des manœuvres habiles et sans scrupules, parvient à bâillonner toute l'enquête.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

« L'adéquation du sujet du film avec la question très actuelle de la possession des médias et des moyens pour l'acquérir, constituent l'élément le plus intéressant du film [...] Le style dynamique et énigmatique est celui des poliziotteschi italiens, de Steno (le père du réalisateur) dans Société anonyme anti-crime. Des acteurs bien choisis et presque tous bons (en particulier Sergio Castellitto et Massimo Dapporto, amis reporter et policier), une belle photographie de Luigi Kuveiller, une musique tronquée et répétitive d'Ennio Morricone ; nous sommes captivés, amusés et indignés. Et on admire encore plus que jamais Gian Maria Volonté, qui a fait du directeur du journal un personnage magnifique, construit avec beaucoup de subtilité et d'efficacité : une sorte de Dieu sans barbe, ni pompeux ni emphatique, mais résigné, laconique, idéaliste et en même temps pragmatique, névrosé et fort, vieux, solitaire, meurtrier. »

— Lietta Tornabuoni[4]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (it) Roberto Chiti, Enrico Lancia et Roberto Poppi, Dizionario del cinema italiano: I Film, Gremese Editore, (ISBN 8884401372)
  2. (it) Enrico Lancia, I premi del cinema, Gremese Editore, (ISBN 8877422211)
  3. (it) « Tre colonne in cronaca », sur archiviodelcinemaitaliano.it (consulté le )
  4. (it) Lietta Tornabuoni, « Volonté, un idealista per Vanzina », La Stampa,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]