Travailleurs canadiens de l'automobile

Travailleurs canadiens de l'automobile
Image illustrative de l’article Travailleurs canadiens de l'automobile
Logo des TCA
Situation
Création 1985
Dissolution 2013
Type Syndicat de salariés
Siège 205 Placer Court, Toronto, Ontario
Organisation
Effectifs 260 000
Président Ken Lewenza Sr.
Affiliation national Congrès du travail du Canada(CTC)
Affiliation internationale Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie

Site web https://www.caw.ca/

Le syndicat de Travailleurs canadiens de l'automobile (en anglais, Canadian Auto Workers ou CAW) est un syndicat canadien issu d'une scission avec le syndicat américain des United Automobile Workers en 1985. Il représentait des travailleurs issus de divers milieux, mais surtout de l'industrie automobile et aérospatiale. Il regroupait 260 000 membres dans tout le Canada, dont 25 000 au Québec. Le syndicat compte plus de 70 000 femmes qui représentent 27 % de son effectif.

Le il fusionne avec le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (en) pour former Unifor[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Dirigeants[modifier | modifier le code]

Présidence nationale[modifier | modifier le code]

Élu président national par acclamation en 1992 et comptant de nombreuses années d'expérience à titre de leader, Buzz Hargrove n'oublie pourtant jamais ses origines d'ouvrier de chaîne d'assemblage chez Chrysler. Travailleur de l'automobile membre de la section locale 444 de Windsor, Buzz Hargrove occupe plusieurs fonctions électives au sein de sa section locale avant de joindre les rangs des représentantes et représentants du syndicat en 1975. Dès 1978, il devient l'adjoint du directeur Bob White. Négociateur d'expérience, il a une excellente compréhension des enjeux économiques, sociaux et politiques qui touchent les travailleuses et travailleurs et leurs familles, au nom de qui il n'hésite pas à s'impliquer. Il est actuellement vice-président du bureau exécutif du Congrès du travail du Canada (CTC) Il quittera la présidence en

Présidence québécoise[modifier | modifier le code]

Choisi à l’unanimité au poste de directeur québécois en , Jean Pierre Fortin est un militant syndical de longue date.

Son parcours syndical remonte à son embauche à la « United Aircraft » en juin 1973. Dès le début de l’année 1974, il participe activement à la grève de la « United Aircraft », laquelle a duré plus de vingt mois. Par la suite, il gravit tous les échelons de notre syndicat. Élu délégué d’atelier en 1978, il est à l’origine d’une campagne de mobilisation, à la suite de la grève, qui lui coûtera son emploi en mars 1980. Dès son retour au travail, en , il reprend ses activités syndicales et accède au poste de président du comité syndical. Il est du nombre des membres fondateurs du Conseil québécois des TCA. À titre de membre du Bureau exécutif national, il prend part à d’importantes décisions, dont celle de quitter les TUA pour fonder, en 1985, les TCA-Canada.

En , il joint les rangs des TCA en tant que représentant de service. Neuf ans plus tard, c’est au Service de recrutement qu’il s’affaire. Il devient directeur régional en pour finalement accéder au poste de directeur québécois en avril 2008.

Affiliation[modifier | modifier le code]

Ce syndicat étais membre du Congrès du travail du Canada (CTC), de la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie et au Québec, de la Fédération des travailleurs du Québec.

Annexes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Création samedi d'Unifor, plus grand syndicat du secteur privé », ICI Radio-Canada Télé,‎ (lire en ligne, consulté le )