Transports au Cambodge

Carte du réseau routier du Cambodge

Cet article fournit diverses informations sur les infrastructures de transport au Cambodge.

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Plus de 75% des routes du Cambodge sont asphaltées et en bonne condition, alors que le reste du réseau routier consiste en des routes en gravel ou de terre. Le conflit cambodgien a empêché le développement industriel du pays, privant le gouvernement de fonds pour la construction et l'entretien des routes. Le Cambodge tente un rattrapage depuis les années 2000 en investissant dans le pavage des routes principales. Il existe une autoroute au Cambodge.

Route nationale 6, à Siem Reap.
Route 76, en direction de Saen Monourom.
Liste des routes principales
Nom Code Longueur Début Fin
Route nationale 1 10001 167 km Phnom Penh Bavet (vers le Viet Nam)
Route nationale 2 10002 120 km Phnom Penh Tịnh Biên (vers le Viet Nam)
Route nationale 3 10003 202 km Phnom Penh Sihanoukville
Route nationale 4 10004 226 km Phnom Penh Sihanoukville
Route nationale 5 10005 341 km Phnom Penh Poipet (vers le Thaïlande)
Route nationale 6, 6A 10006 416 km Phnom Penh Sisophon
Route nationale 7 10007 509 km Skuon Stoeng Treng (vers le Laos)
Route nationale 8 10008 105 km Prek Tamak se connecte sur la Route nationale 7
(près de la frontière du Viet Nam)

Transport maritime[modifier | modifier le code]

Les nombreuses voies navigables qui traversent le pays ont joué un rôle fondamental dans l'histoire du Cambodge. Le Mékong et le réseau hydrographique du Tonlé Sap offre des centaines de kilomètres de chemins navigables à l'année. Dans certaines régions, des villages sont entièrement dépendants de ces rivières. Des chaloupes, des jonques et des barges se chargent du transport des passagers et de la nourriture en l'absence de routes ou de chemins de fer. Des bateaux fluviaux pouvant transporter des voitures jouent également ce rôle.

Phnom Penh et Sihanoukville sont les deux ports majeurs du Cambodge. Ce dernier est le seul port en eau profonde du pays[1]. Ouvert en 1960, il redevient effectif vers 1980. Chaque année, entre 1 et 2 millions de tonnes de marchandises y transitent.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Le réseau ferroviaire initial est bâti sous l'Indochine française. Cependant, le conflit cambodgien a mis à mal le réseau. Depuis 2010, le gouvernement investit massivement pour réhabiliter ses chemins de fer.

Deux lignes ferroviaires sont exploitées depuis Phnom Penh : une vers Sihanoukville dans le Sud et une vers Battambang et Poipet dans le Nord-Ouest du pays[2].

Transport aérien[modifier | modifier le code]

Intérieur de l'aéroport international de Siem Reap-Angkor.

L'aéroport international de Phnom Penh est le plus vaste aéroport. Il sert de base principale pour l'Armée de l'air cambodgienne. L'aéroport international de Siem Reap-Angkor est cependant celui où le nombre de passagers est le plus important, en raison de l'affluence touristique suscitée par le site archéologique d'Angkor.

Le pays possède vingt-six terrains d'aviation, dont seulement treize étaient utilisables dans le milieu des années 1980. Huit aérodromes avaient des pistes permanentes de surface. Il existe également des aéroports à Sihanoukville, Battambang et Stoeng Treng.

La compagnie aérienne nationale est Cambodia Angkor Air, fondée en 2009. Aero Cambodia Airline est une autre compagnie aérienne du pays.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Portail web du port de Sihanoukville
  2. (en) George Styllis, « Cambodia's rail back on track after four decades of woe », sur nikkei.com, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]