Traité de Westminster (1756)

Frédéric le Grand, roi de Prusse pendant l'alliance. Il était le neveu de George II et le cousin germain de George III, les souverains respectifs de la Grande-Bretagne et du Hanovre.

Le traité de Westminster, signé le , est un traité de neutralité signé entre la Prusse de Frédéric le Grand et l'Empire britannique de Georges II.

Les Britanniques, déjà en guerre larvée contre la France dans les colonies outre-atlantiques, craignaient une attaque française sur le Hanovre et souhaitent détacher la Prusse de l'alliance française. Selon les termes de l'accord, la Prusse et la Grande-Bretagne s'engagent à empêcher à toute autre puissance étrangère le passage à travers l'Allemagne. Ce retournement étonne l'Europe[1] et favorise le rapprochement entre la France et l'Autriche qui se traduira par le traité de Versailles. Cet épisode diplomatique est connu sous le nom de Révolution diplomatique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Pierre Bois, De la paix des rois à l'ordre des empereurs, éditions du Seuil 2003, p.185

Liens internes[modifier | modifier le code]

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