Traité de Tien-Tsin (1885)

Li Hongzhang et Jules Patenotre après la signature du traité Li-Patenotre, également connu sous le nom de traité de Tien-Tsin (1885).

Le Traité de Tien-Tsin, orthographié Tianjin en pinyin, également appelé le Traité de Paix, d'amitié et de commerce entre la Chine et la France[1], signé le à Tianjin, entre la Troisième République française (1870-1940) et l'Empire chinois de la Dynastie Qing (1644-1911) met officiellement fin à la guerre franco-chinoise. Le traité en dix articles reprend avec plus de détails le premier accord de Tien-Tsin, signé entre la France et la Chine le . Selon l'article 2, la Chine reconnaît le protectorat français sur l'Annam et le Tonkin établis par le traité de Hué en , et abandonne explicitement ses propres prétentions de suzeraineté sur le Viêt Nam[1]. Le traité formalise ainsi la victoire de la France dans la guerre franco-chinoise. Il fait partie des traités inégaux que différentes puissances coloniales occidentales imposèrent à la Chine, à la Corée, au Japon de l'époque d'Edo et aux pays d'Indochine, puis que le Japon de l'ère Meiji imposa à son tour à ses voisins.

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Treaty of Peace, Friendship and Commerce between China and France », sur npm.gov.tw « The treaty in which the Ch'ing Court forfeits its suzerainty over Vietnam to France, which inspires Dr. Sun Yat-sen to pursue revolutionary course against the Ch'ing Empire. »

Traité de Tien-Tsin (1885) (Wikisource)

Articles connexes[modifier | modifier le code]