Traité d'amitié et de commerce anglo-japonais

Traités du Japon avec les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la France, la Russie et les États-Unis, 1858.

Le traité d'amitié et de commerce anglo-japonais (日英修好通商条約, Nichi-Ei Shūkō Tsūshō Jōyaku?) est un accord international signé le par James Bruce et des représentants du shogunat Tokugawa. Cet accord fait partie des « Traités inégaux », série de traités imposés militairement par les puissances colonisatrices occidentales aux pays d'Extrême-Orient pendant la seconde moitié du XIXe siècle.

Les concessions faites par le Japon sont au nombre de trois :

  • Un représentant du gouvernement britannique résidera en permanence à Edo.
  • Hakodate, Kanagawa et Nagasaki seront ouverts au commerce britannique le et les sujets britanniques pourront voyager dans un rayon de 40 km autour de chaque port. Kobé sera ouvert le .
  • Les sujets britanniques pourront résider à Edo à partir du et à Osaka à partir du .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Michael Auslin (2004). Negotiating with Imperialism: The Unequal Treaties and the Culture of Japanese Diplomacy. Cambridge: Harvard University Press. (ISBN 0-674-01521-5 et 978-0-674-01521-0); OCLC 56493769

Source, de la traduction[modifier | modifier le code]