Tractebel

Tractebel
Ancien siège de Tractebel, à Bruxelles
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Ingénierie
Siège
Pays
Organisation
Effectif
4 400 employésVoir et modifier les données sur Wikidata
Direction
Philippe Van Troeye
Organisation mère
Chiffre d'affaires
581 millions d'euros (2020)
Site web
Identifiants
TVA européenne
BE0412639681Voir et modifier les données sur Wikidata
BCE
OpenCorporates

Tractebel est une entreprise internationale, d'origine belge, qui fournit des services de conseil et d'ingénierie dans les domaines de l'énergie, de l'eau, du nucléaire et des infrastructures pour le groupe Engie. ainsi que pour des institutions et clients nationaux et internationaux sur les marchés publics et privés. Présente en Europe, en Afrique, en Asie, en Amérique latine et au Moyen-Orient, l'entreprise prévoit un chiffre d'affaires de 581 millions d'euros en 2020.

Tractebel acquiert Coyne & Bellier en 1976, IMDC en 1982, Technum en 1995, Leme Engenharia en 2000, Lamheyer International en 2014, GWK Consult & RED en 2016, Engie Laborelec en 2017 et DOC Offshore et Overdick en 2018.

Histoire[modifier | modifier le code]

Tractionel[modifier | modifier le code]

En 1929, trois des sociétés fusionnent pour former le bureau d'études Electrobel, qui construit plusieurs centrales électriques belges. La quatrième, 'Mutuelle des Tramways' a changé son nom en 'Traction & Électricité' et devient plus tard «Tractionel ». Les deux entités ont établi leur cœur de métier avec des projets tels que l'extension et la modernisation du réseau électrique belge après la Seconde Guerre mondiale et l'installation des centrales nucléaires belges à partir de 1969. D’autres infrastructures tels que des pipelines, des barrages, des centrales hydroélectriques et des bâtiments complexes ont également été mis en service localement et à l'étranger. En 1976, Coyne et Bellier (France), agissant dans le domaine des barrages hydroélectriques et de l'énergie nucléaire, rejoint le groupe Electrobel.  

Par la suite et après des décennies de collaboration, Electrobel et Tractionel fusionnent en 1986, formant Tractebel, ainsi qu'une nouvelle division d'ingénierie : Tractebel Engineering. La nouvelle division établi ses propres divisions et des déclinaisons mondiales de filiales, acquérant Cheming (République tchèque) en 1992 et fondant Citec (Pologne) en 1993. Les filiales flamandes du groupe fusionnent sous le nom de Technum en 1995. Trapec (Roumanie) rejoint en 1997, Leme (Brésil) en 2000, année de création de Tractebel Engineering Italie et Tecpl en Inde.  

Suez[modifier | modifier le code]

En 1988, Suez prend le contrôle de la Société générale de Belgique (SGB), propriétaire de 40 % des actions de Tractebel.

En , la SGB en rachète 24,5 % au Groupe Bruxelles Lambert du financier Albert Frère et devient majoritaire dans le capital de la deuxième entreprise privée d'électricité en Europe[1].

Suez qui détient alors, par l'intermédiaire de la SGB, 53 % du capital parvient à en contrôler la quasi-totalité à la suite d'une offre publique d'échange en [2].

En 2003, Tractebel fusionne avec la Société générale de Belgique pour former Suez-Tractebel, filiale du groupe Suez. En 2008, à la suite de la fusion de Suez avec Gaz de France (GDF), Tractebel Engineering devient le bureau d'études.

Engie[modifier | modifier le code]

Le 24 avril 2015, GDF Suez annonce qu'il changeait de nom pour « Engie ». Afin de donner plus de visibilité, les filiales du groupe Engie sont déclinées et Tractebel Engineering devient Tractebel, le groupe Engie et Laborelec sont dorénavant appelés Engie Lab.

Localisation[modifier | modifier le code]

Belgique

Tractebel : siège social

Brésil

Leme Engenharia, créée en 1965, est une société brésilienne qui fournit des services indépendants d'ingénierie-conseil pour un large éventail de secteurs économiques, notamment le segment des infrastructures.

République tchèque

Tractebel Engineering, République tchèque

La société est fondée en 1952. En 1992, elle devient membre à part entière du réseau mondial de Tractebel Engineering, une branche d'ingénierie de Suez Energy Services (SES) et du groupe GDF Suez.  

France

Tractebel Ingénierie, France à Coyne et Bellier

Inde

Tractebel Engineering Pvt.Ltd démarre ses activités en 2000 en tant que filiale Tractebel Engineering SA à 100 %.

Italie

Le 20 mars 2000, Tractebel crée Ingénierie Tractebel, une société d'ingénierie italienne à Rome. Fin 2006, la filiale italienne de Suez Tractebel est créée en adoptant le logo de Tractebel Engineering Suez. Le 2 février 2009, la succursale italienne de Suez Tractebel SA ouvre sous le nom de Tractebel Engineering (S.p.A) dont l'effectif est d'environ 65 personnes.

Pologne

Tractebel Engineering, Pologne débute sous le nom de Citec (sous le nom "Citec Polska") qui a été créée en 1993 en tant que société à responsabilité limitée après un an d'exploitation de la succursale de Citec Belgique et depuis lors, a connu une croissance très rapide, établissant sa position actuelle en tant que l'une des plus grandes sociétés de conseil polonaises. En 1996, les actionnaires de Citec décident de transférer la société en société anonyme Citec SA En 2009, Citec adopte le nom et la marque de Tractebel Engineering.  

Roumanie

Tractebel Engineering en Roumanie, anciennement connu sous le nom de Trapec qui a été créé en 1997, en tant que société par actions purement privée pour les activités d'ingénierie. La société est aujourd'hui détenue à 100% par GDF Suez, via Tractebel Engineering. Tractebel Engineering, Roumanie est active dans l'ingénierie énergétique (60%) et dans les infrastructures (40%). Emploie maintenant 211 ingénieurs.  

Emirats Arabes Unis, basé à Dubaï

Thaïlande

Fondée en 2010, Tractebel Engineering Thaïlande (bureau de Bangkok) travail sur des projets dans la région de l'ASEAN (l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est).  

Références[modifier | modifier le code]

  1. Rosenzweig, Luc (1996), « La Société générale de Belgique prend le contrôle de la majorité du capital du groupe Tractebel », Le Monde, 19 septembre 1996
  2. « Une filiale de Suez-Lyonnaise des eaux », Le Monde, 14 décembre 1999

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]