Thomas Quillardet

Thomas Quillardet
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités

Thomas Quillardet, né en 1979, est un metteur en scène, auteur de théâtre et traducteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

Il vit à Sartrouville[1] dans les Yvelines jusqu'à ses 16 ans, c'est pendant cette période qu'il découvre le théâtre[2] à travers différents stages au collège et la MJC de Sartrouville[3]. Il entre au Lycée Montaigne[3] à Paris où il suit l'option légère de théâtre menée par Christian Gonon. Ces années sont déterminantes et après le bac, il décide de se former au jeu[3]. Il intègre les Ateliers du Sapajou[4] en 1998 (auprès d'Annie Noël, Arnaud Meunier, Philippe Carbonneaux et Paul Golub), puis le Studio-Théâtre d’Asnières[4] de 2000 à 2002 (auprès de Jean-Louis Martin-Barbaz, Hervé Van Der Meulen).

Après ces deux formations, il décide de se consacrer à la mise en scène et créé sa compagnie.

En collectif[modifier | modifier le code]

Son premier spectacle, Les Quatre Jumelles de Copi, est joué à Agiktat (Paris) en 2004[5],[6].

En , il organise le festival Teatro em Obras au Théâtre de la Cité internationale et au Théâtre Mouffetard dans le cadre de l’année du Brésil. Un cycle de douze lectures de jeunes dramaturges brésiliens et la mise en scène du Baiser sur l’asphalte de Nélson Rodrígues[5],[6].

En 2006, il rejoint le collectif Jakart et Mugiscué[6], basé en région Limousin et associé au Théâtre de Brive - Les Treize Arches et au Théâtre de l'Union - Centre dramatique national du Limousin (jusqu’en 2014).

Lauréat de la Villa Médicis hors les murs, il monte en 2007 à Rio de Janeiro et Curitiba un diptyque de Copi avec des acteurs brésiliens : Le Frigo et Loretta Strong[5],[6].

En 2008, il met en scène, Le Repas[7] de Valère Novarina au Théâtre de l’Union et à la Maison de la Poésie à Paris.

Dans le cadre de l’année de la France au Brésil, en 2009, il monte L’Atelier volant[5] de Valère Novarina avec des acteurs brésiliens au SESC Copacabana - Rio de Janeiro.

L'année suivante, avec Jeanne Candel, il crée Villégiature[8], d’après Carlo Goldoni au Théâtre de l’Union et au Théâtre de Vanves. Le spectacle tourne pendant quatre saisons.

En 2012, Les Autonautes de la cosmoroute[9],[10], d’après Julio Cortazar et Carol Dunlop, est présenté à La Colline -Théâtre national et au Théâtre de l’Union. Thomas Quillardet reçoit une commande de la Comédie-Française pour la création d'un spectacle au Studio de la Comédie-Française. Il choisit d'adapter le conte célèbre Les Trois Petits Cochons[11],[12],[13],[14], interprétés par les comédiens de la troupe.

En 2013, il crée L'Histoire du rock par Raphaèle Bourchard[15] à la Passerelle-Scène nationale de Gap et au Monfort à Paris.

En 2014, il crée avec les acteurs de l'Académie de Limoges, Comme des chevaliers Jedi de Marcio Abreu au Théâtre de l’Union, puis, en collaboration avec les metteurs en scène Marcio Abreu et Pierre Pradinas, créé Nus féroces et anthropophages[16], un spectacle en français et portugais du Brésil interprété par des acteurs français et brésiliens. Le spectacle est présenté au Carreau du Temple à Paris et au festival de Curitiba au Brésil.

Une nouvelle compagnie : 8 avril[modifier | modifier le code]

En 2016, il fonde la compagnie [17], avec Claire Guièze comme directrice administrative.

La même année, il devient artiste associé à la Scène Nationale de Saint-Nazaire (jusqu’en 2018) et au Théâtre de Vanves.

Le premier spectacle de la compagnie, Montagne[18],[19], en collaboration avec Seinendan, la compagnie d'Oriza Hirata et ses acteurs, est présenté en mai 2016 dans Alpes du Sud sur invitation de la Passerelle-Scène nationale de Gap, puis en au Japon à Kinosaki Onsen, dans le cadre d’une résidence au Kinosaki International Art Center (KIAC), ainsi qu’à Tokyo (Atelier Shunpusha).

Cette même année, Thomas Quillardet crée Où les cœurs s'éprennent[20],[21],[22],[23],[24],[25], d'après les scénarios des films Les Nuits de la pleine Lune et Le Rayon vert d'Éric Rohmer au Théâtre – Scène nationale de Saint-Nazaire en . La pièce part ensuite en tournée et sera notamment donnée au Théâtre de la Bastille à Paris en . Elle sera également jouée au théâtre de la Tempête, à la Cartoucherie de Vincennes, en [26], en diptyque avec une nouvelle pièce, L'arbre, le maire et la médiathèque (adaptation du scénario éponyme d'Éric Rohmer) créée pour l'extérieur sur la proposition des directeurs de ce théâtre[27].

En , Thomas Quillardet créera Tristesse et joie dans le vie des girafes de Tiago Rodrigues pour la 71ème édition du Festival d'Avignon. Une tournée est prévue pour la saison 2017-2018.

Dès 2018, Thomas Quillardet et seront associés au Trident- scène nationale de Cherbourg en Cotentin[28] et compagnie en résidence au Théâtre de Chelles. En 2019, Thomas Quillardet et re-créent le spectacle L'Histoire du Rock, créé en 2013[29], qui fera notamment l'objet d'une « diffusion itinérante dans des lieux qui ne sont pas des théâtres »[30]. En 2020, Thomas Quillardet et créent L’Encyclopédie des Super-héros, accessible à partir de 9 ans, en collaboration avec le Théâtre de Sartrouville – CDN[31] et Ton Père, d'après le roman de Christophe Honoré, à la Comédie – CDN de Reims[32].

Théâtre[modifier | modifier le code]

Auteur[modifier | modifier le code]

Spectacles[modifier | modifier le code]

  • 2012 : Les Trois Petits Cochons (inspiré du conte traditionnel européen, co-écriture avec Marcio Abreu).
  • 2013 : L'Histoire du rock par Raphaèle Bouchard (co-écriture avec Marcio Abreu, Raphaèle Bouchard et Claire Lapeyre-Mazérat).
  • 2014 : Nus, féroces et anthropophages (co-écriture avec Marcio Abreu et Pierre Pradinas).
  • 2016 : Montagne (co-écriture avec Benoit Carré et Tatsuya Kawamura)
  • 2018: La Rage des petites sirènes mis en scène par Simon Delattre pour le Festival Odyssée en Yvelines du Théâtre de Sartrouville.

Adaptations[modifier | modifier le code]

Traductions[33][modifier | modifier le code]

Thomas est traducteur du portugais et du portugais du Brésil vers le français. Depuis 2004, il est membre du comité lusophone de la Maison Antoine Vitez.

Publications[modifier | modifier le code]

Entretiens[modifier | modifier le code]

  • 2018 : Épanouis et virevoltants : entretien réalisé avec Laure Adler, publié aux Éditions Universitaires d'Avignon, collection Entre-Vues[36].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Brigitte Hernandez (propose recueillis), « Rohmer sur scène : désir, plaisir, rires » lepoint.fr
  2. Muriel Mingau, « Thomas Quillardet, artiste associé du CDN-théâtre de l’Union, crée pour la Comédie-Française » lepopulaire.fr
  3. a b et c Mathilde Serrell et Martin Quenehen, "Thomas Quillardet & Marie Modiano - Amours en fuite" Ping Pong, France Inter
  4. a et b Biographie Thomas Quillardet, Dossier où les cœurs s'éprennent, théâtre-bastille.com
  5. a b c d et e Présentation Thomas Quillardet, théâtre-contemporain.net
  6. a b c et d Biographie Thomas Quillardet - La Colline.
  7. Jean-Pierre Thibaudat, « N'attendez pas Noël pour manger du Novarina », sur le temporel.nouvelobs.com Rue89, 7 décembre 2008
  8. Laurent Perez, « Un spectacle mélange de respect et d'irrévérence », La Marseillaise, 14 novembre 2012.
  9. Philippe Chevilley, « Théâtre à quatre voies », Les Echos, sur lesechos.fr, 26 mars 2012
  10. Hugues Le Tanneur, «Itinéraire bis », Les Inrocks, 4 - 10 avril 2012
  11. Les Trois Petits Cochons, comédie-française.fr
  12. Didier Méreuze, « La Comédie-Française, pour le bonheur des grands et des petits », La Croix, 30 novembre 2012
  13. Les Trois petits cochons - note d'intention, propos recueillis par Laurent Muhleisen, théâtre-contemporain.net
  14. « Les Trois Petits Cochons », La Vie, 13 - 19 décembre 2012
  15. Pierre Hivernat, «"L'Histoire du rock" thérapie de groupe », Libération, sur next.libération.fr, 10 mars 2014
  16. Jean-François Julien, « Regards croisés sur le Brésil et la France », Le Populaire du Centre et sur le populaire.fr, 9 mai 2014
  17. « ACCUEIL », sur 8AVRIL (consulté le )
  18. « Montagne - de Thomas Quillardet », ambafrance-jp.org
  19. Gérald Lucas, « Thomas Quillardet, l'homme qui fait parler la Montagne », ledauphine.com, 5 mai 2016
  20. Etienne Sorin, « Rohmer, nouvelle vague sur les planches », Le Figaro, sur lefigaro.fr 12 janvier 2017
  21. Marie-José Sirach, « Un ciné-théâtre rohmérien qui rime avec bonheur », sur humanité.fr, 16 janvier 2017
  22. Didier Méreuze, « A quoi rêvent les jeunes filles... de Rohmer », La Croix, sur la-croix.com, 16 janvier 2017
  23. Propos recueillis par Brigitte Hernandez, « Rohmer sur scène : désir, plaisir, rires... » sur lepoint.fr, 16 janvier 2017
  24. Brigitte Salino, « Où les cœurs s'éprennent : une soirée charmante avec Eric Rohmer », Le Monde, sur le monde.fr, 16 janvier 2017
  25. Patrick Sourd, « L'amour à la Rohmer », Les Inrocks, 25 janvier 2017
  26. « Où les cœurs s’éprennent / L’Arbre, le maire et la médiathèque • Théâtre de la Tempête », sur www.la-tempete.fr (consulté le )
  27. « L'ARBRE, LE MAIRE... », sur 8AVRIL (consulté le )
  28. « Des artistes associés - Site officiel du Trident, Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin », sur www.trident-scenenationale.com (consulté le )
  29. « L'HISTOIRE DU ROCK », sur 8AVRIL (consulté le )
  30. « LA COMPAGNIE », sur 8AVRIL (consulté le )
  31. « L'ENCYCLOPEDIE DES SUPER-HEROS... », sur 8AVRIL (consulté le )
  32. a et b Gérald Rossi. Théâtre. « Ton père », victime de la violence homophobe. L'Humanité, 22 juin 2021. Lire en ligne
  33. « site de la maison antoine vitez », sur maisonantoinevitez.com
  34. Valentine Rousseau, Sandrine Bajos et Emeline Collet, « Vacances de la Toussaint : notre sélection d’albums jeunesse », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  35. « Les Plus Beaux », sur Monsite (consulté le )
  36. Lavinia De Rosa, « Thomas Quillardet, Épanouis et virevoltants », sur Les Éditions Universitaires d'Avignon (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]