Territoire de Belfort

Territoire de Belfort
Blason de Territoire de Belfort Drapeau de Territoire de Belfort
Territoire de Belfort
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau de la Bourgogne-Franche-Comté Bourgogne-Franche-Comté
Création du département 1922
Chef-lieu
(Préfecture)
Belfort
Sous-préfectures aucune
Président du
conseil départemental
Florian Bouquet
Préfet Raphaël Sodini[1]
Code Insee 90
Code ISO 3166-2 FR-90
Code Eurostat NUTS-3 FR434
Démographie
Population 139 654 hab. (2021)
Densité 229 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 35′ nord, 6° 55′ est
Superficie 609 km2
Subdivisions
Arrondissements 1
Circonscriptions législatives 2
Cantons 9
Intercommunalités 3
Communes 101
Liens
Site web territoiredebelfort.fr

Le Territoire de Belfort[Note 1] est un département français créé en 1922 à partir de l'arrondissement de Belfort, seule partie du Haut-Rhin et de l'Alsace restée à la France après la défaite de 1871. Il était à l'origine nommé « Arrondissement subsistant du Haut-Rhin ». En 1919, il ne réintègre pas le Haut-Rhin, et devient officiellement un département français le [2], le préfet Abel Jean Bertrand Maisonobe étant nommé et installé le . En 2022, il demeure le seul département français dépourvu de cour d'assises. La cour d'assises compétente est celle de Vesoul, dans le département voisin de la Haute-Saône[3].

En 1956, il n'intègre pas la région de programme d'Alsace, à l'inverse du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Par un décret de 1960, il est rattaché à la circonscription d'action régionale de Franche-Comté, avant d'être finalement rattaché à la région Franche-Comté lors de sa création en 1982 à la suite des lois sur la décentralisation. Il est donc séparé administrativement du reste de l'Alsace, sa région historique. Il fait désormais partie de la région Bourgogne-Franche-Comté.

L'Insee et la Poste lui attribuent le code 90. La densité de population du département est de 229,3 hab/km2 en 2021, ce qui est nettement supérieur à celle de la région Bourgogne-Franche-Comté (58,6 hab./km2), mais quasiment identique à celle de l'actuelle Collectivité européenne d'Alsace (229,3 hab/km2). Le point culminant du département est le ballon d'Alsace avec une altitude de 1 247 mètres, ce sommet étant commun à quatre départements et deux régions. Les habitants du Territoire de Belfort n'ont pas de gentilé officiel, mais sont nommés par certains Terrifortains et Terrifortaines[4].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le Territoire de Belfort fait partie de la région Bourgogne-Franche-Comté. Il est limitrophe des départements du Doubs, de la Haute-Saône, des Vosges et du Haut-Rhin, ainsi que du canton suisse du Jura.

Gentilé et désignations usuelles[modifier | modifier le code]

Une consultation informelle a été organisée en 2011 par une radio locale, France Bleu Belfort Montbéliard, afin d'une part de confirmer le gentilé des habitants de la commune de Belfort : les « Belfortains », et d'autre part pour choisir celui des habitants du département (Territoire de Belfort). Sur Internet, 2 500 personnes ont voté le , dont 54 % ont choisi « Terrifortain(s) »[5]. Bien que cette consultation n'ait aucune valeur officielle et qu'il n'y ait eu aucun contrôle des personnes participant au vote (il était possible de voter plusieurs fois), ce nom est parfois utilisé, sans être entré dans l'usage courant.

En pratique, la population du territoire utilise en général le mot « Belfortain » indifféremment pour les habitants de Belfort ou ceux du territoire. À l'égard de personnes étrangères au département, on précise habituellement qu'on est un « habitant du Territoire », lorsque la conversation a lieu dans le département ou à proximité ; si elle a lieu plus loin, ou si l'on s'adresse à une personne ne connaissant pas le département, on précisera que l'on est un « habitant du Territoire de Belfort »[réf. nécessaire].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le département est implanté dans un seuil situé entre les Vosges et le Jura, appelé trouée de Belfort.

Le point culminant du département se situe au ballon d'Alsace à 1 247 m d'altitude, sur la limite avec le département du Haut-Rhin.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Un autobus du réseau Optymo.

Par sa situation géographique, la Trouée de Belfort a toujours été un lieu de passage, une sorte de col à basse altitude entre deux bassins fluviaux : celui du Rhin et celui du Rhône. Ces deux fleuves sont d'ailleurs reliés depuis 1832 par le canal du Rhône au Rhin. Après 1871, le projet de canal de la Haute-Saône, bien qu'inachevé dans sa partie haut-saônoise, devait permettre d'amener aux portes de Belfort et de Montbéliard des péniches chargées de marchandises pondéreuses venues de la partie non annexée de la Lorraine. La voie d'eau ne connaît aujourd'hui pratiquement plus d'activité commerciale en raison de conditions de navigation difficiles (nombreuses écluses côté Alsace, navigation fluviale sur le Doubs aménagé côté Franche-Comté). Le département est également desservi par l'autoroute A36, dont une partie importante du parcours est à deux fois trois voies. Un axe routier est en cours de développement, il s'agit de la liaison Berne-Paris via Delle, Vesoul et Langres. La liaison est complètement autoroutière en Suisse (Transjurane) et faite de tronçons de voies rapides plus ou moins aménagées en France, mais dont le niveau d'équipement progresse.

Berceau d'Alstom et du TGV, le Territoire de Belfort jouit d'une desserte ferroviaire particulièrement dense, qui gravite autour de la gare de Belfort-Ville pour le trafic régional et de la gare de Belfort - Montbéliard TGV pour le trafic grande vitesse via la LGV Rhin-Rhône. La gare de Belfort est le terminus de nombreuses lignes de TER, à destination de Besançon, Mulhouse, Vesoul et Paris (via Troyes). Depuis fin 2018 et la réouverture de la ligne de Belfort à Delle, de nombreux services TER relient Belfort à Delle en passant par Belfort-Montbéliard TGV. Il existe également des trains RegioExpress des CFF reliant la gare TGV à Bienne via Delle, Porrentruy et Delémont.

Optymo est le réseau de transports en commun desservant le Territoire de Belfort, articulant dans une même offre des lignes d'autobus, des services d'autopartage et de vélos en libre-service.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Résidences secondaires[modifier | modifier le code]

Selon le recensement général de la population du , le département comptait 1,3 % de résidences secondaires. Ce tableau indique les principales communes du Territoire de Belfort dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.

Commune Population SDC Nombre de logements Rés. secondaires % Rés. secondaires
Lepuix 1 212 633 67 10,59 %

Source Insee[6], chiffres au .

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du Territoire de Belfort, vient de celui de sa préfecture du même nom.

Le nom de la localité est attesté sous les formes [In castro de] Belfort (1226), [Castrum meum] Bellofortem (1228), [Mag. Willelmus de] Belloforti [clericus] (1284), Biafort (1303), [Ad ecclesiam de] Belloforti / [ecclesie] Bellifortis (1342), [Sloss / Statt und herrschafft] Beffort (1492), Befurt (1644), Belfort (1659)[réf. nécessaire].

Une des premières mentions écrites de la ville date de 1228, dans le Traité de Grandvillars, sous la forme latinisée Bellumfortum ou française Belfort en 1226. Il s'agit d'un composé fréquent des éléments Bel- « beau » et -fort, « forteresse », qui désigne généralement un « château fort » avec une construction similaire à Beaufort.

Histoire[modifier | modifier le code]

Évolution des frontières départementales depuis 1871.

Le Territoire de Belfort est né en 1871 du traité de Francfort qui mettait fin à la guerre de 1870-1871. Il était alors appelé « arrondissement subsistant du Haut-Rhin ». L'Alsace et la Lorraine avaient la particularité d'être deux régions bilingues et leur démantèlement fut organisé selon des critères linguistiques. L'Empire allemand gagnait ainsi par ce traité la plus grande partie de l'Alsace et un quart de la Lorraine. L'extrême sud-ouest du Haut-Rhin, autour de Belfort, était laissé à la France et ainsi séparé du reste de l’Alsace. La principale raison est que la population des environs de Belfort était majoritairement francophone (tandis que le reste de l'Alsace était majoritairement germanophone, le principal dialecte alsacien faisant partie des langues germaniques). Ce n'était toutefois pas un critère absolu car on trouvait des francophones et des germanophones aussi bien à Belfort que dans le reste de l'Alsace, seule leur proportion différait. Plusieurs villages francophones des environs de Belfort ainsi que les vallées Welches, bien qu'exclusivement francophones, ont été annexés par l'Empire allemand et font aujourd'hui toujours partie du département du Haut-Rhin. L'autre raison de la non-annexion était que les troupes prussiennes n'avaient pu prendre Belfort en raison de la résistance menée par Denfert-Rochereau, ce qui a permis au gouvernement de Défense nationale de négocier la conservation de l'arrondissement au sein de la France. En échange, les villages de Moselle appartenant à l'arrondissement de Briey où s'étaient déroulées les principales batailles et qui devaient rester français (et que le Kaiser surnommait « le tombeau de ma garde ») ont été cédés au nouvel Empire Allemand.

Après avoir longtemps conservé un statut spécial dans l'attente du retour de l'intégralité de l'Alsace-Lorraine à la France, le Territoire de Belfort devient officiellement le 90e département français le [7],[8]. Le décret du portant harmonisation des circonscriptions administratives[9] le rattache à la région Franche-Comté plutôt qu'à la région Alsace, décision confirmée en 1982 avec les lois sur la décentralisation qui donnent aux régions françaises le statut de collectivités territoriales.

Politique[modifier | modifier le code]

L'hôtel de département du Territoire de Belfort.

Administration[modifier | modifier le code]

Le Territoire de Belfort n'a pas de sous-préfecture (comme les départements de Paris et de Mayotte)[réf. nécessaire].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La Maison départementale de l'Environnement[10], au bord du lac du Malsaucy, propose des expositions et animations gratuites de sensibilisation à l'environnement.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2021, le département comptait 139 654 habitants[Note 2], en diminution de 3,34 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
---------
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
----56 78168 60074 24479 75883 670
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
88 04792 30495 421101 38694 33896 59499 40399 49786 648
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
99 427109 371118 450128 125131 999134 097137 408141 201143 348
2016 2021 - - - - - - -
144 089139 654-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[11] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[12] puis population municipale à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique

Communes les plus peuplées[modifier | modifier le code]

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Belfort 90010 CA Grand Belfort 17,10 45 155 (2021) 2 641 modifier les donnéesmodifier les données
Delle 90033 CC du Sud Territoire 9,20 5 680 (2021) 617 modifier les donnéesmodifier les données
Valdoie 90099 CA Grand Belfort 4,66 5 236 (2021) 1 124 modifier les donnéesmodifier les données
Beaucourt 90009 CC du Sud Territoire 4,95 5 005 (2021) 1 011 modifier les donnéesmodifier les données
Bavilliers 90008 CA Grand Belfort 4,80 4 595 (2021) 957 modifier les donnéesmodifier les données
Offemont 90075 CA Grand Belfort 5,55 4 109 (2021) 740 modifier les donnéesmodifier les données
Danjoutin 90032 CA Grand Belfort 5,65 3 541 (2021) 627 modifier les donnéesmodifier les données
Essert 90039 CA Grand Belfort 7,01 3 348 (2021) 478 modifier les donnéesmodifier les données
Grandvillars 90053 CC du Sud Territoire 15,17 2 978 (2021) 196 modifier les donnéesmodifier les données
Giromagny 90052 CC des Vosges du Sud 5,65 2 908 (2021) 515 modifier les donnéesmodifier les données
Châtenois-les-Forges 90022 CA Grand Belfort 8,67 2 616 (2021) 302 modifier les donnéesmodifier les données
Évette-Salbert 90042 CA Grand Belfort 9,16 2 026 (2021) 221 modifier les donnéesmodifier les données
Cravanche 90029 CA Grand Belfort 1,35 1 928 (2021) 1 428 modifier les donnéesmodifier les données
Bourogne 90017 CA Grand Belfort 13,71 1 792 (2021) 131 modifier les donnéesmodifier les données
Chèvremont 90026 CA Grand Belfort 8,83 1 569 (2021) 178 modifier les donnéesmodifier les données

Enseignement[modifier | modifier le code]

Sport[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Le principal établissement de santé du département était le centre hospitalier de Belfort entre 1899 et 2017, remplacé par l'Hôpital Nord Franche-Comté situé Trévenans, à mi-chemin avec Montbéliard, dont l'hôpital a également fermé en 2017[14].

Cette offre de soins est complétée par la clinique de la Miotte à Belfort[15]. La ville possède également l'une des plus grandes maisons de santé de France depuis 2020, composée de deux bâtiments de 1 500 et 2 500 m2 capables d'accueillir une cinquantaine de professionnels de santé, dont des médecins généralistes et spécialistes[16].

Un centre de soins de suite, de psychiatrie et d'imagerie médicale équipé d'une IRM ainsi qu'un hôpital de jour de gérontologie se situent à Bavilliers[17],[18],[19].

Religion[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

En 2010, la médiane du revenu fiscal des ménages par unité de consommation du département s'élevait à 18 801 , cachant des disparités relativement importantes de Belfort (15 603 ) à Bermont (26 672 ). En 2019, la médiane était de 22 050 [20].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Sommet du ballon d'Alsace.

Le département présente une diversité de paysages façonnés par des influences historiques et géologiques, notamment le Ballon d'Alsace, le massif des Vosges et le lac de Malsaucy. La « route des villages fleuris »[21] emprunte le tracé d'une antique voie romaine qui serpentait dans le Pays sous-vosgien. Le sud du Territoire, riche d'étangs et de rivières, offre quelques-uns des plus beaux belvédères de la région. Depuis le plateau de Croix, le panorama s'étend des Monts d'Ajoie en Suisse à ceux du Jura, en passant par la Forêt-Noire, la plaine d'Alsace et les Vosges.

Des centaines de kilomètres de sentiers balisés quadrillent le département et permettent d'en découvrir les paysages, la faune et la flore mais aussi l'histoire au moyen de circuits à thème : fortifications, bornes, mines, canaux, châteaux, églises... Le chemin de halage du canal de la Haute-Saône permet ainsi de se rendre d'Essert à Montbéliard à pied, à cheval ou à vélo.

Chaque année en automne, la Trans-Territoire[22] attire plusieurs milliers d'amateurs de VTT.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments principaux[modifier | modifier le code]

S'agissant du patrimoine artistique et architectural, Belfort est notamment connu pour sa citadelle, son musée d'Art moderne et pour le Lion de Belfort, sculpture monumentale d'Auguste Bartholdi qui commémore la résistance de la ville assiégée par les Prussiens durant la guerre de 1870.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Depuis très longtemps, le conseil départemental (anciennement appelé conseil général) du Territoire de Belfort comme le conseil municipal de la ville de Belfort favorisent l'accès à la culture du plus large public en subventionnant des institutions ou des manifestations dans tous les domaines de l'art, de la culture et des loisirs, et notamment au travers de l'organisation annuelle du festival des Eurockéennes ainsi que du Festival international de musique universitaire (FIMU) de Belfort.

Langues régionales[modifier | modifier le code]

La langue régionale parlée dans le Territoire de Belfort est le franc-comtois, une langue romane appartenant à la famille des langues d'oïl.

Gastronomie régionale[modifier | modifier le code]

Un indicateur des habitudes de consommation locale est la présence de spécialités locales produites de façon industrielle et vendues en supermarché : spécialités franc-comtoises, telles que la cancoillotte, et spécialités alsaciennes, telles que la Fleishnacka.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D’azur aux trois jumelles d’or, à la tour crénelée, couverte et girouettée d’or, ajourée et ouverte du champ, maçonnée de sable, brochant sur le tout.
Commentaires : Les armoiries sont celles du comté de Belfort avec la tour des armoiries du chef-lieu.
Evolution du logotype du Territoire de Belfort depuis 1987
Logo du Territoire de Belfort (conseil général) de 1987 à 2005.
Logo du Territoire de Belfort (conseil général) de 1987 à 2005.
Logo du Territoire de Belfort (conseil général) de 2005 à 2015.
Logo du Territoire de Belfort (conseil général) de 2005 à 2015.
Logo du Territoire de Belfort (conseil départemental) de 2015 à 2023.
Logo du Territoire de Belfort (conseil départemental) de 2015 à 2023.
Logo du Territoire de Belfort depuis 2023
Logo du Territoire de Belfort depuis 2023

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • 1855 : Histoire pittoresque et anecdotique de Belfort et de ses environs par A. Corret, 1855, réédité par les Éditions de la Tour Gile en 1991. Plus particulièrement intéressant pour la première partie du XIXe siècle.
  • 1877 : Belfort et son Territoire par J. Liblin aux Éditions de la Tour Gile, 1877, réédité en 2000.
  • 1882 : Le Territoire de Belfort par V.-A. Malte-Brun aux Éditions du Bastion, 1882, réédité en 1982.
  • 1888 : Département du Territoire de Belfort par Adolphe Joanne, Hachette, 1888, réédité en 1994.
  • 1930 : La Porte de Bourgogne et d'Alsace (Trouée de Belfort) par A. Gibert aux Éditions Gérard Montfort, 1930, réédité en 1982.
  • 1979 : Géographie du Territoire de Belfort par G. Schouler et P. Filbert, 1979.
  • 1985 : Histoire de Belfort, des origines à nos jours par Y. Baradel... aux Éditions Horvath, 1985.
  • 1987 : Belfort autrefois 1871-1914 par André Larger, Ed. Horvath, 1987.
  • 1992 : Vauban et ses successeurs dans le Territoire de Belfort édité par l'Association Vauban, 1992.
  • 1993 : Les paroisses du Territoire de Belfort par R. Fiétier et M. Colney, Cahiers d'Études Comtoises n° 50, 1993.
  • 1999 : Le Patrimoine de Communes du Territoire de Belfort aux Éditions Flohic, 1999.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Territoire

Géographie

Histoire

Patrimoine

Sport et manifestations sportives

Politique et administration

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Pierre Lacroux (1947-2002), se prononce pour la graphie « Territoire-de-Belfort », cf. OrthotypoOrthographe et typographie françaises – Dictionnaire raisonné, Éditions Quintette, 2008, 372 pages, 21 × 14,5 cm (ISBN 978-2-86850-147-9) : sub verbo Département (p. 175 à 177), p. 176 : « Pour d’évidentes raisons historiques et grammaticales (c’était un territoire), le Territoire-de-Belfort fut longtemps privé de trait d'union. C’est depuis longtemps (1922) un département à part entière : il doit être traité comme ses pairs. »
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Décret du 29 juillet 2020 portant nomination du préfet du Territoire de Belfort - M. GIRIER (Jean-Marie).
  2. création du département
  3. pas de Cour d'Assises sur le Territoire de Belfort.
  4. Le site "Habitants.fr" fait référence en la matière : https://www.habitants.fr/territoire-de-belfort-90
  5. « Les habitants du Territoire de Belfort « baptisés » les Terrifortains », Le Progrès, (consulté le ).
  6. Source Insee.
  7. Yvette Baradel, Georges Bischoff, André Larger et al., Histoire de Belfort : des origines à nos jours, Le Coteau, Horvath, , 1re éd., 1 vol. , 399, 24 cm (ISBN 2-7171-0369-4, EAN 9782717103694, OCLC 420083041, BNF 34913939, SUDOC 020358946, lire en ligne), p. 311.
  8. Encyclopédie de l'Alsace, t. 12 : Strasbourg – Zyrl, Strasbourg, Publitotal, , 1re éd., 1 vol. , p. 7045-7896, 30 cm (OCLC 490799156, BNF 34875515, SUDOC 060496517, lire en ligne), s.v.Territoire de Belfort, p. 7262, col. 3.
  9. Décret no 60-516 du 2 juin 1960 portant harmonisation des circonscriptions administratives.
  10. Maison départementale de l'environnement (site officiel).
  11. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  12. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  13. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  14. « Trévenans : les urgences du nouvel hôpital sont ouvertes », sur L'Est républicain, (consulté le ).
  15. « Établissement de santé dans le territoire de Belfort », sur le site de la DDASS de Franche-Comté (consulté le ).
  16. « La plus grande maison médicale de France sera livrée à l’automne », sur L'Est républicain, (consulté le ).
  17. Présentation du site Pierre-Engel de l'HNFC à Bavillers, Fédération hospitalière française.
  18. Présentation du Centre Hospitalier de Soins de Longue Durée du Territoire de Belfort (Bavilliers), Fédération hospitalière française.
  19. Jonathan Landais, « L'IRM de l'ancien hôpital de Belfort s'installe à Bavilliers », sur France Bleu Belfort Montbéliard, (consulté le ).
  20. « Dossier complet − Département du Territoire de Belfort (90) », sur Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  21. La route des villages fleuris, site de l'Office du tourisme de Lure.
  22. La Trans-Territoire (site officiel).