Tayfun Gönül

Tayfun Gönül, né en 1958 à Izmit et mort le à Istanbul, est un docteur en médecine, écrivain libertaire et premier objecteur de conscience en Turquie en 1989[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

En et , Tayfun Gönül et Vedat Zencir, de jeunes militants antimilitaristes d'Izmir, sont inculpés pour « provocation de l'hostilité publique envers le service militaire ». Vedat Zencir est acquitté et Tayfun Gönül condamné à trois mois de prison, qui sont convertis en amende peu après[2].

Relayées par les hebdomadaires Sokak (La Rue) et Güneş (Le Soleil), les déclarations des deux premiers objecteurs de Turquie touchent un premier cercle, majoritairement composé d'étudiants et de militants de gauche[2].

Le , il est arrêté après avoir participé comme intervenant à une réunion sur le thème de la paix organisée par la section d'Izmir de la İnsan Hakları Derneği (tr) (Association pour les droits humains). Selon les autorités, il serait alors un déserteur. Il est libéré deux jours plus tard[3].

Publications[modifier | modifier le code]

Bibliographie et sources[modifier | modifier le code]

  • Ekin Karaca, « Le premier objecteur de conscience de Turquie, Tayfun Gönül, s’en est allé... », Turquie Européenne,‎ (lire en ligne).
  • André Bernard, « « Chaque Turc naît soldat » », Kedistan,‎ (lire en ligne).
  • Aurélien Roulland, « Güle güle - au revoir - à Tayfun Gönül anarchiste et premier objecteur de conscience de Turquie », Le Monde Libertaire,‎ (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Philippe Maurel, « La solitude des objecteurs de conscience », Observatoire de la vie politique turque,‎ (lire en ligne).
  2. a et b Marie Pellerin, Les objecteurs de conscience en Turquie : mémoire de recherche, Institut d'études politiques de Toulouse, (lire en ligne).
  3. « Défenseurs des droits de l’homme (IHD) en Turquie de 1992 à 1993 », Commission des droits de l’homme, Cote ONU: E/CN.4/1994/NGO/28,‎ (lire en ligne).