Tahmima Anam

Tahmima Anam
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (48 ans)
DaccaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
তাহমিমা আনামVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Conjoint
Roland Lamb (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Site web
Distinction
Œuvres principales
A Golden Age (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Tahmima Anam (en bengali : তাহমিমা আনাম ), née à Dacca le , est une écrivaine, romancière et journaliste britannique née au Bangladesh.

Son premier roman, A Golden Age (2007), remporte le prix du meilleur premier livre des Commonwealth Writers 'Prize en 2008. Elle écrit d'autres romans et nouvelles, et reçoit le O. Henry Award en 2015. Elle est membre de la Royal Society of Literature.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Tahmima Anam naît le à Dacca au Bangladesh. Elle est la petite-fille de l'écrivain Abul Mansur Ahmed, et la fille du journaliste Mahfuz Anam et de Shaheen Anam. Lorsqu'elle a 2 ans, sa famille s'installe d'abord à Paris où son père est employé de l'Unesco, puis à New York et Bangkok[1]. La famille se réinstalle au Bengladesh lorsqu'elle a 15 ans[1]. Elle apprend l'histoire de la Guerre de libération du Bangladesh par sa famille, son père y ayant combattu[2],[3],[1].

Éducation[modifier | modifier le code]

Elle obtient à 17 ans une bourse pour le Mount Holyoke College, dont elle est diplômée en 1997[1]. Elle soutient sa thèse de doctorat en anthropologie, intitulée Fixing the Past: War, Violence, and Habitations of Memory in Post-Independence Bangladesh à l'université Harvard en 2005[4]. Elle obtient ensuite une maîtrise en écriture créative au Royal Holloway à Londres[5],[2].

Carrière littéraire[modifier | modifier le code]

En , le premier roman de Tahmima Anam, A Golden Age, est publié par John Murray, et reçoit en 2008 le prix du meilleur premier livre des Commonwealth Writers 'Prize. Inspirée par l'histoire de ses parents, qui étaient des combattants de la liberté pendant la guerre, elle place l'action de son roman pendant la guerre de libération du Bangladesh[6]. Elle avait fait également des recherches sur cette guerre au cours de sa carrière post-diplôme. Pour poursuivre ses recherches, elle reste au Bangladesh pendant deux ans et interviewe des centaines de combattants. Elle travaille également sur le tournage du film Matir Moina (The Clay Bird) de Tareque et Catherine Masud, salué par la critique, qui reflète les événements de cette guerre[7].

Son deuxième roman, The Good Muslim, est une suite de A Golden Age ; il est publié en 2011 et est sélectionné pour le Man Asian Literary Prize. Sa nouvelle Garments, inspirée par l'effondrement du Rana Plaza, est publiée en 2015 et remporte le O. Henry Award[8],[9] ; elle est présélectionnée pour le BBC National Short Story Award[10]. La même année, elle devient juré pour le prix international Man-Booker 2016[11].

En 2016, son roman The Bones of Grace est publié par HarperCollins[12]. L'année suivante, elle est élue membre de la Royal Society of Literature[13],[14]. Tahmima Anam publie une chronique dans le New York Times, dans The Guardian et dans le New Statesman. Dans cette chronique, elle écrit sur le Bangladesh et ses problèmes croissants[15],[16],[17].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Le premier mari de Tahmima Anam était un responsable marketing bangladais. En 2010, elle épouse l'inventeur américain Roland O. Lamb, qu'elle a rencontré à l'université Harvard. Le couple a un fils nommé Rumi[12],[18]. Rumi est né prématuré et pendant cinq ans, il refuse de manger - une épreuve évoquée dans des écrits de Tahmima Anam[19]. Elle réside dans le quartier de Kilburn à Londres pendant les années 2000[20].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Saving the world, London, Granta, , chap. Autumn.
  • Anwar Gets Everything, London, Granta, , chap. Spring.
  • Garments, Londres, .

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Tahmima Anam: ‘I have a complicated relationship with Bangladesh’ The Guardian
  2. a et b « Tahmima Anam lifts the veil on Bangladesh's ugly truths », The Times
  3. Karin Bergquist, « Mahfuz Anam » (consulté le ) Outspoken editor from Bangladesh
  4. A Postmodern Youth, Harvard Magazine.
  5. « Tahmima Anam '97 Makes Granta's "Best of Young British Novelists" List », Mount Holyoke College
  6. « Bookseller report on Tahmima Anam » (consulté le )
  7. « The outsider », Prothom Alo,‎
  8. Tahmima Anam Wins O Henry Award The Daily Star.
  9. The O. Henry Prize Stories 2017 - Winning Stories, O. Henry Prize.
  10. BBC National Short Story Award BBC Radio 4.
  11. The Man Booker International Prize 2016: Judging Panel Announced The Man Booker Prize.
  12. a et b « Tahmima Anam Completes Her 'Bangladesh Trilogy' with The Bones of Grace », The Telegraph, Kolkota
  13. Natasha Onwuemezi, "Rankin, McDermid and Levy named new RSL fellows", The Bookseller, 7 juin 2017.
  14. « Current RSL Fellows », Royal Society of Literature (consulté le )
  15. « A Burst of Energy in Bangladesh », The New York Times.
  16. « Is Bangladesh turning fundamentalist?' – and other questions I no longer wish to answer », The Guardian.
  17. « Bangladesh: Give me back my country », New Statesman.
  18. Terry Hong, « An Interview with Tahmima Anam », Bookslut,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. (en-GB) Tahmima Anam, « 'For five years we dreaded every meal': my infant son's struggle with food », The Guardian, (ISSN 0261-3077, consulté le )
  20. Amit Roy, « Eye on England: Good Author », The Telegraph of India, Kolkota, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]