Surveillante (canonnière)

Cet article est une ébauche concernant un bateau ou un navire et la Marine française.

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Surveillante[1]
Type Canonnière
Ravitailleur d'hydravion
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Brest
Lancement 1916
Statut démantelé
Équipage
Équipage 54 officiers et hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 66,40 m
Maître-bau 7,01 m
Tirant d'eau 2,80 m
Déplacement 315 tonnes
Propulsion Mazout
deux moteurs Diesel Sulzer
Puissance 1 260 ch
Vitesse 14,5 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 2 canons de 100 mm/45 modèle 1897
Mitrailleuses de 8 mm
Grenadeur, mortier et grenades ASM
Rayon d'action 3 000 milles à 10 nd
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La Surveillante est une canonnière de la classe Friponne lancée en 1916 et active dans la marine française de 1916 à 1938.

Construction[2][modifier | modifier le code]

La Surveillante est issue d'un programme de guerre, constitué d'une série de huit canonnières, armées de deux canons de 100 mm, de mitrailleuses anti-aériennes et de grenades anti-sous-marines. La Surveillante est mise sur cale en 1915 à l'arsenal de Brest avec ses sister-ships Diligente, Engageante, Impatiente et Mignonne. Elle est lancée en 1916.

Descriptif[modifier | modifier le code]

Le navire présente une coque fine et élancée à la proue inclinée, avec un rouf placé au centre. La passerelle de navigation est installée à l'avant de cette superstructure, cernée par deux mâts. Le mat avant supporte un nid-de-pie et n'est pas aligné sur l'axe du navire. Cette disposition perturbe la visée et la détermination d'un cap pour un navire adverse. Elle participe des procédés destinés à leurrer les équipages des U-Boot, tel que le camouflage Dazzle ou les bateaux pièges Q-ships camouflés en navires marchands. Le navire est propulsé par deux moteurs Diesel Sulzer à deux temps. Cet ensemble permet d'atteindre une vitesse de 14,5 nœuds.

Carrière[3][modifier | modifier le code]

La Surveillante entre en activité dans la Marine nationale en 1917.

Canonnière[modifier | modifier le code]

La Surveillante participe le au recueil des naufragés du transport postal Gange, coulé sur une mine du sous-marin UC-37 [4]. Elle aborde et coule le le torpilleur italien Scorpione, au large des îles Pantelleria[5].

Son équipage reçoit en 1922 pour ses périodes de service effectif, du au , le bénéfice du doublement de durée de service[6].

Basée à Brest, la Surveillante participe à de nombreux mouvements de la flotte entre ce port, Cherbourg et Lorient[7]. Elle appuie avec d'autres canonnières les manœuvres d'hydravions autour de Lorient le [8]. Elle touche dans la nuit du 5 au un récif à Basse-Nouvelle[9] sans conséquences sérieuses[10].

Elle réalise des missions hydrographiques en mai et avec les canonnières Vaillante, Engageante et Batailleuse[11].

Ravitailleur d'hydravion[modifier | modifier le code]

Le lieutenant de vaisseau Le Chuiton reçoit le commandement du ravitailleur d'hydravions La Surveillante en [12].

Le , le navire fait respecter avec des hydravions les limites des eaux territoriales, à la suite de l'attaque au large d'Ouessant du cargo républicain Conde de Zubiera par un chalutier nationaliste[13].

Le ravitailleur est envoyé en en mission de surveillance au large des côtes de Galice, en remplacement du sous-marin Casabianca[14].

La Surveillante est retirée du service le et conduite le de Landévennec à Brest[15].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Robert Gardiner, Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), Conway Maritime Press, Londres, vol. 2, 1985, p. 225-226 ; Fighting ships of the world, FRENCH NAVY (FRANCE), ESCORTS, FRIPONNE 2nd class avisos (ASW gunboats) (1917- 1918) - [1] ; LemaireSoft. Classe Friponne. [2]
  2. ↑ Georges Clerc-Rampal, La Marine française pendant la Grande guerre (août 1914-novembre 1918), ed. Larousse, Paris, 1919, p. 119 - 120 ; (en) « Fighting ships of the world, FRENCH NAVY (FRANCE), ESCORTS, FRIPONNE 2nd class avisos (ASW gunboats) (1917- 1918) »
  3. ↑ ALAMER, Mémoire des Équipages des marines de guerre, commerce, pêche & plaisance de 1939 à 1945. SURVEILLANTE - canonnière - Classe «FRIPONNE»-[3]
  4. ↑ Navires de la Grande Guerre, Navire Gange, Fiche récapitulative mise à jour le 31/03/2008, V3, Yves Dufeil, Franck Le Bel, Marc Terraillon, PDF téléchargé en ligne
  5. ↑ La Revue maritime, Librairie militaire de L. Baudoin, 1920, n°1 à 6, p. 832 ; H. P. Willmott, The Last Century of Sea Power: From Port Arthur to Chanak, 1894–1922, Volume 1, Indiana University Press, 2009, p. 412 ; Roger Chesneau, N. J. M. Campbell, Conway's all the world's fighting ships, 1860-1905, Mayflower Books, 1979, p. 359
  6. ↑ Bulletin officiel de la Marine, Ministère de la marine et des colonies, Ministère de la marine, Secrétariat d'Etat à la marine Éditeur, Imprimerie nationale, Paris, 1922/01, n°1, t. 145 - 1922/06, n°20, t. 145, (ISSN 0996-1801), p. 720, Loi du 16 avril 1920, articles 10, 12 et 13, p. 766 et 767, Surveillante
  7. ↑ L'Ouest-Éclair, éd. de Caen, 1922/07/17, n° 7561, p.5, 1923/01/21, n° 7779, p.6, 1923/03/08, n° 7825, p.3, 1923/03/09, n° 7826, p. 5, 1923/11/27, n° 8109, p.7, 1928/07/01, n° 9746, p.8, 1932/04/18, n° 12947, p. 7
  8. ↑ L'Ouest-Éclair, éd. de Caen, 1923/02/04, n° 7793, p.7
  9. ↑ Plongée Loisir.com, Basse Nouvelle
  10. ↑ L'Ouest-Éclair, éd. de Caen, 1923/03/07, n° 7824, p.2, 1923/03/09, n° 7826, p.3
  11. ↑ L'Ouest-Éclair, éd. de Caen, 1924/05/08, n° 8242, p. 6, 1924/05/16, n° 8250, p. 7, 1924/08/06 n° 8330, p. 6
  12. ↑ L'Ouest-Éclair, éd. de Caen, (ISSN 2133-4285), 1935/07/04, n° 14119, p. 8 ; Le Temps, Paris, (ISSN 1150-1073), 1935/07/04, n° 26968, p. 5 ; L'Ouest-Éclair, éd. de Nantes, 1936/07/21, n° 14502, p.8, dépanneur d'hydravions Surveillante, Lorient, 21 juillet ; Almanach Hachette, 1937, p. 11, Ravitailleurs d'hydravions. - Surveillante, Alfred-de-Courcy, Hamelin, Belfort
  13. ↑ La Croix, 1937/03/12, n° 16587, p.2 ; Le Journal, Paris, 1937/03/11, n° 16215, p.5 ; L'homme libre, Paris 1937/03/11, n° 7490, p.3
  14. ↑ L'Ouest-Éclair, éd. de Caen, 1937/06/21, n° 14834, p. 7
  15. ↑ L'Ouest-Éclair, éd. de Caen, 1938/04/28, n° 15145, p. 8

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Clerc-Rampal, La Marine française pendant la Grande guerre (-), éd. Larousse, Paris, 1919, p. 119 - 120
  • Jean Labayle-Couhat, French Warships of World War I, Ian Allan Ltd, 1974, p. 186 à 191
  • Robert Gardiner, Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), Conway Maritime Press, Londres, vol. 2, 1985, p. 227

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Pages 14–18. Forum. SURVEILLANTE - Canonnière - [4]
  • LemaireSoft. Surveillante - [5]
  • Canonnière à Toulon. Net-Marine - www.netmarine.net - [6]

Liens externes (images)[modifier | modifier le code]

Image externe
25-7-21, revue navale au Havre, (la) canonnière Surveillante : photographie de presse / Agence Rol, 1921 / Gallica. Bibliothèque numérique. Bibliothèque nationale de France
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53068084x
v · m
Liste des canonnières françaises
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