Stephen Goosson

Stephen Goosson
Naissance
Grand Rapids, Michigan
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès (à 84 ans)
Woodland Hills (Los Angeles), Californie
Profession Directeur artistique

Stephen Goosson ( - ) est un directeur artistique de cinéma américain.

Biographie[modifier | modifier le code]

De Grand Rapids à Hollywood[modifier | modifier le code]

Il naît le à Grand Rapids dans le Michigan. En 1914 il obtient son diplôme de l'université de Syracuse de New York. Attaché à l'aménagement des usines automobiles de Détroit, dans le Michigan, durant la Première Guerre mondiale, il travaille également en tant qu'architecte indépendant[1]. Il arrive à Hollywood en 1919, en entrant au service de Lewis J. Selznick[imdb 1]. Blind Mouth (Edward Sloman, 1920) est le premier film où Gooson occupe le rôle de directeur artistique.

Avancée et premières réussites[modifier | modifier le code]

Durant sa période muette, il travaille pour différents studios : Mary Pickford Company, Frank Lloyd Productions, Cecil B. DeMille Pictures Corporation. Lors du passage au parlant, il entre à la Fox et signe les décors de quelques francs succès du studio avant d'entrer à la Columbia Pictures, qui l’emploiera jusqu'à la fin de sa carrière[imdb 2]. Nommé responsable de la direction artistique générale, Gooson supervise alors les films de Frank Capra et Frank Borzage. Le grand succès de New York-Miami (Frank Capra, 1934) marque un tournant pour la Columbia qui s'impose comme une major incontournable et pour Stephen Gooson qui assoit définitivement sa position auprès de Harry Cohn, directeur du studio.

Consécration[modifier | modifier le code]

Il retrouve Frank Capra en 1937 (ils collaborent sur sept films) pour Les Horizons perdus. Film légendaire à plusieurs points de vue, ce film apporte à Gooson le seul Oscar de sa carrière (pour cinq nominations). Sa vision de la cité fabuleuse de Shangri-La a marqué toute une génération de spectateurs américains[imdb 3] ; pour l’impressionnante scène de tempête de neige Gooson monopolisa un gigantesque hangar réfrigéré, dont les températures provoquèrent des défaillances techniques à répétition. La décennie suivante est riche en grands succès. Entre 1946 et 1948, Gooson travailla sur trente films dont quelques films noirs[2].

Fin de carrière et mort[modifier | modifier le code]

L'un de ses derniers films pour le cinéma fut Les Amours de Carmen (Charles Vidor, 1948), bluette en technicolor destiné au couple vedette de la Columbia Pictures, Glenn Ford et Rita Hayworth. Après une absence de quatre années due à des ennuis de santé, le nom de Stephen Goosson réapparaît une dernière fois au générique de quelques shows télés. Travailleur acharné, il s'imposait des recherches approfondies pour chacun de ses projets. En cela, de l'esquisse à la construction des décors, le travail de Gooson est marqué par un sens aigu du détail. Stephen Gooson est décédé le à Woodland Hills, en Californie.

Filmographie (non exhaustive)[modifier | modifier le code]

Cette filmographie suit les parties de sa biographie ci-dessus:

De Grands Rapids à Hollywood[modifier | modifier le code]

  • Blind Mouth, Edward Sloman, 1920

Carrière et premières réussites[modifier | modifier le code]

Mary Pickford Company[modifier | modifier le code]

Franck Lloyd Productions[modifier | modifier le code]

Demille Pictures Corporation[modifier | modifier le code]

  • A Blonde for a Night, E. Mason Hopper et F. McGrew Willis, 1928
  • Midnight Madness, F. Harmon Weight, 1928
  • The Cop, Donald Crisp, 1928

Fox[modifier | modifier le code]

Columbia[modifier | modifier le code]

Consécration[modifier | modifier le code]

Films noirs[modifier | modifier le code]

Fin de carrière[modifier | modifier le code]

Shows télé[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

« Stephen Goosson » (présentation), sur l'Internet Movie Database
  1. « before starting in pictures as art director for pioneer film producer Lewis J. Selznick »
  2. « He went on to work for Mary Pickford Productions, Frank Lloyd, DeMille Pictures as well as Fox before being hired by Columbia »
  3. « Nominated for five Academy Awards, Goosson won for his magnificent sets of Shangri-La for Frank Capra's Les horizons perdus (1937). They collaborated on seven other pictures »
Autres
  1. (en) « Stephen Goosson », sur World Lingo (consulté le ) : « Goosson was an architect in Detroit »
  2. (en) Patrick J. Sauer, « Stephen Goosson », sur Film Reference (consulté le ) : « Goosson was a busy man, working on 30 films in the years 1946 to 1948 alone »

Liens externes[modifier | modifier le code]