Stéphane Collaro

Stéphane Collaro
Stéphane Collaro (à gauche) en compagnie d'Eddie Barclay, de Michel Hatte et de Gérard Majax en 1975.
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Stéphane Collaro, né le à Neuilly-sur-Seine, est un journaliste, humoriste, acteur, réalisateur, scénariste et animateur de télévision. Après avoir quitté le monde de la télévision en 1996, il se reconvertit en tant qu'exploitant hôtelier et promoteur immobilier, en outre-mer.

Biographie[modifier | modifier le code]

Stéphane Collaro naît dans une famille bourgeoise de Neuilly-sur-Seine le . Il est le fils d'Étienne Collaro, un industriel, et de Maud Marquès[1]. Sa famille est originaire de Nice et d'Italie.

Carrière[modifier | modifier le code]

Après être passé par le collège Stanislas, l'école Saint-François-Xavier, les lycées Carnot, Condorcet de Paris et le lycée Marceau de Chartres où il obtient un bac littéraire (série de l'époque : A[2]), Stéphane Collaro entre à la faculté de droit de Paris[1] mais n'obtient aucun diplôme juridique.

Il commence sa carrière dans les années 1960 comme journaliste d'actualités, puis comme journaliste sportif à la télévision qui est alors une des composantes de l'ORTF. Il y effectue principalement la couverture des compétitions automobiles, mais aussi de natation.

Pendant cette période, il est assez proche du pilote Jean-Pierre Beltoise (il devait notamment être son copilote lors du Rallye Méditerranée en 1969, mais fut remplacé avant le départ de l'épreuve)[3].

En 1974, il quitte le journalisme afin de participer, à partir de 1975, à des émissions humoristiques comme Le Petit Rapporteur de Jacques Martin sur TF1[4],[5],[6]. Puis, à partir de , sur Antenne 2, toujours avec Jacques Martin, il présente l'émission Bon Dimanche dont fait partie notamment La Lorgnette, Ces messieurs vous disent, L'École des fans et Musique and Music, et ce jusqu'à l'été 1978. En 1976, il représente la France au jeu international des télévisions francophones intitulé Le Francophonissime, animé à l'époque par Georges de Caunes et arbitré par Maître Capello.

En 1978, il anime sur Europe 1 une émission en matinée à partir de 8h45 avec Guy Montagné et Brigitte[7]; il y restera 6 ans. En parallèle, il crée ses propres émissions de divertissement, dont certaines réalisées par Gérard Espinasse : à la rentrée 1979, Stéphane Collaro lance sa première émission, intitulée Le Collaro show, émission d'humour diffusée hebdomadairement en seconde partie de soirée le samedi, puis diffusée en 1980 mensuellement le mercredi en première partie de soirée, jusqu'en 1981, année où il rejoint TF1 pour y animer, à partir de 1982, Coco-Boy, Cocoricocoboy, le Grand Ring Dingue, etc.

En 1984, il connaît des ennuis avec l'autorité de tutelle de la télévision française lorsque, dans son émission, une jolie femme (la playmate) fait un numéro de striptease, son commanditaire apparaissant de manière un peu trop ostensible.

Pour ses émissions, il crée une troupe de danseuses baptisées les coco-girls[8]. Parmi les coco-girls, on retrouvera notamment Natty Tardivel, Sophie Favier et Fenella Masse Mathews.

En 1987, Il quitte TF1 pour La 5, mais l'échec de ses nouvelles émissions le conduit à revenir dès la saison suivante sur la première chaîne, pour laquelle il produit Le Bébête show, diffusé en début de soirée avant le journal de 20 heures jusqu'en 1995.

Il réduit ensuite sa présence à l'antenne et, lassé par le métier d'animateur-vedette, il cherche à changer d'univers à partir du milieu des années 1990, rêvant de devenir promoteur immobilier et aussi de voyages lointains.

Stéphane Collaro annonce son retrait, puis son départ, de la télévision en 1996[9].

Devenu promoteur immobilier, il réalise plusieurs investissements en défiscalisation aux Antilles, sur l'île de Saint-Martin. Il y possède l'hôtel Villa Caye-Blanche, qu'il dirige et où il a résidé. Il investit également dans l'hôtel Nettlé Bay Beach Club, ainsi que dans une résidence hôtelière sur la plage de la baie orientale de Saint-Martin.

Il fonde aussi plusieurs sociétés : la société Patou Caraïbes, dont il est le gérant et l'associé ; la société Julia Productions (production audiovisuelle), et la société Pastej (marketing) dont il est le liquidateur.

Il présente à la presse deux projets de promotion immobilière qu'il souhaite lancer : au Touquet, le projet « Les Lisières », programme de maisons individuelles pour personnes âgées ; et à Marrakech, le projet « Oumnesia », programme de trois cents maisons berbères également pour personnes âgées. Il cherche aussi à créer et lancer des projets immobiliers au Vietnam, au Laos ou aux Philippines.

En 2007 et en 2012, il soutient Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle, sans être présent à ses meetings en 2012.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Stéphane Collaro se marie le avec Patricia Lefebvre[1] et est le père d'une fille, Julia, qui a donné son nom à sa société Julia Productions[10].

Le , Stéphane Collaro se remarie avec Stéphanie, une hôtesse de l'air de vingt-neuf ans sa cadette.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Émissions de télévision[modifier | modifier le code]

Journaliste ou commentateur[modifier | modifier le code]

Chroniqueur[modifier | modifier le code]

Animateur et producteur[modifier | modifier le code]

Producteur[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

  • O! yé bananiers
  • Tonton Mayonnaise

Publication[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Who’s Who in France : dictionnaire biographique, Éditions Jacques Lafitte, .
  2. L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 11 septembre 1980, Élève Collaro Stéphane, Termiale A, Lycée Marceau : "J'ai quand même réussi à avoir mon bac, en passant l'oral de contrôle en philo.".
  3. Plusieurs sites, se référant à la liste initiale d'engagés, mentionnent Collaro comme coéquipier, ce qui est inexact. Il fut finalement remplacé par Pierre Landereau (Echappement Classic N°41).
  4. Florent Barraco, « Stéphane Collaro  : « Je n’étais pas fait pour être très riche » », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  5. Catherine Le Brech, « Showman et roi de l'impro, l'animateur Jacques Martin laisse le souvenir d'un trublion farceur et audacieux », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  6. « Madame Suzanne - Le Petit rapporteur - Collaro - Clip humour » [vidéo], sur dailymotion.com (consulté le )
  7. « Stéphane Collaro », sur Les années récré, (consulté le ).
  8. Benoît Daragon, « Stéphane Collaro et sa carrière à la télé : «J’ai été censuré une seule fois» », sur leparisien.fr, (consulté le )
  9. Justine Charlet, « Stéphane Collaro vit désormais loin de Paris et a changé de métier », sur linternaute.com, (consulté le )
  10. a et b « Coco Paradise - L'Encyclopédie des Émissions TV », sur Toutelatele.com (consulté le ).
  11. ORTF, « Les coulisses de l'exploit - Un nageur français aux USA » [vidéo], sur ina.fr, (consulté le )
  12. « French GP 1971 ORTF » [vidéo], sur youtube.com (consulté le )
  13. ORTF, « Les coulisses de l'exploit - Conductrice de charme » [vidéo], sur ina.fr, (consulté le )
  14. ORTF, « Pourquoi pas l'exploit - Gérard Larrousse : pistard et routier » [vidéo], sur ina.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]