Sosucam

Sosucam
logo de Sosucam
illustration de Sosucam
Site sucrier de Nkoteng

Création 1964
Forme juridique Société Anonyme
Siège social BP 857 Yaoundé
Drapeau du Cameroun Cameroun
Activité Agro-alimentaire Sucrerie
Produits sucre en morceaux et en poudre
Partenaires Somdiaa
Effectif 1 500 salariés permanents, 7 000 saisonniers (3e employeur au Cameroun)

La Sosucam ou Société sucrière du Cameroun est une entreprise agro-industrielle sucrière établie dans la région Centre du Cameroun depuis 1964. La société est une filiale à 74% du groupe français Somdiaa[1], dirigé par Alexandre Vilgrain[2], et à 26% par l'État du Cameroun[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Vue aérienne des plantations de Mbandjock.

Elle est implantée à Mbandjock et Nkoteng, dans la Haute-Sanaga, où sont exploitées les deux sucreries sur une plantation de 18 700 hectares de canne à sucre. Elle a été dirigée plusieurs années par le camerounais Louis Yinda.

Produits[modifier | modifier le code]

Ses activités principales sont la culture de la canne à sucre, la transformation industrielle, la raffinerie de sucre et le conditionnement en morceaux, Doypack, sachet 1 kg et bûchettes de sucres blanc et blond.

Le sucre de la Sosucam est commercialisé depuis 2009 sous la marque « Princesse Tatie ».

Elle fournit les pays comme le Tchad, les usines brassicoles du Cameroun telles les Brasseries du Cameroun, Guinness[4].

Chiffres clés[modifier | modifier le code]

Foyer des Jeunes Sosucam à Nkoteng.

Le siège social, créé en 1964, se trouve à Yaoundé. L'entreprise est certifiée ISO 9001.

En 2009, la Sosucam était le troisième employeur du Cameroun avec plus de 7 000 salariés saisonniers et 1 500 permanents. La société est une filiale du groupe français Société d'Organisation de Management et de Développement des Industries Alimentaires et Agricoles (Somdiaa) S.A avec 72,72% d’actions, soit de 13.925.000.000 francs Cfa au capital.

Elle se plaint de la contrebande de 5 000 tonnes de sucre qui passent par les frontières poreuses avec le Nigeria[4]. D'un autre côté, des riverains se sont déjà plaints des produits chimiques pulvérisés dans les champs et des eaux usées rejetées[5]. La société est autonome pour sa production d'électricité avec 4 Mwh d’énergie produite à partir des déchets de canne à sucre.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Investir au Cameroun Télécom, Banque, Energie, Com, Média, Droit, Assurances, Gestion publique, Tourisme Economie, « Somdiaa change le top management de sa filière camerounaise Sosucam, en annonçant la retraite de L. Yinda, PDG depuis 18 ans », sur Investir au Cameroun (consulté le )
  2. « Youtube : Propos de Ernest Vilgrain »
  3. « Cameroun - Sosucam, filiale camerounaise de Somdiaa, compte produire 130 000 t de sucre au cours de la campagne 2018-2019 », sur www.businessfrance.fr (consulté le )
  4. a et b « Cameroun - Sosucam, filiale du français Somdiaa, a vendu 53 000 tonnes de sucre aux unités industrielles en 2016 », sur www.businessfrance.fr (consulté le )
  5. (en) « Cameroun/Nkoteng: Le torchon brûle entre Sosucam et les riverains | Business & Human Rights Resource Centre », sur www.business-humanrights.org (consulté le )