Simon Ntamwana

Simon Ntamwana
Biographie
Naissance (77 ans)
Mukenke, Burundi
Ordination sacerdotale [1]
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Mgr Bernardin Gantin[1]
Archevêque de Gitega
Depuis le
Évêque de Bujumbura

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Simon Ntamwana, né le à Mukenke, est un prélat burundais, archevêque de Gitega depuis .

Biographie[modifier | modifier le code]

Simon Ntamwana est né le à Mukenke au Ruanda-Urundi sous protectorat belge, aujourd’hui dans la province de Kirundo au Burundi. Entre et , il étudie une année la philosophie au grand séminaire de Bujumbura. Il part ensuite à Rome étudier à l'Université pontificale urbanienne. Il y obtient un baccalauréat en théologie ainsi qu'un doctorat en philosophie. Là, il est ordonné prêtre par le cardinal Agnelo Rossi le . Rentré au Burundi en , il est recteur du petit séminaire de Muyinga puis curé de Gitaramuka. Il s'occupe également de divers mouvements catholiques[2].

Épiscopat[modifier | modifier le code]

Il est nommé évêque de Bujumbura le puis sacré le par le cardinal Bernardin Gantin. Le , il est nommé archevêque de Gitega.

Mandats[modifier | modifier le code]

Entre et , il est président de la Conférence des évêques catholiques du Burundi[3] (CECAB). Depuis , il est président de l’Association des conférences épiscopales de l’Afrique centrale[4] (ACEAC).

Prises de positions[modifier | modifier le code]

Menace après l'assassinat de Michael Courtney[modifier | modifier le code]

Il accuse les rebelles des Forces nationales de libération d'être derrière l'embuscade qui tue Michael Courtney, nonce apostolique au Burundi. Cette dernière dément toute implication et lui lance un ultimatum en menaçant de le tuer s'il ne quitte pas le Burundi sous trente jours[5],[6].

Sur l'épidémie de SIDA en Afrique[modifier | modifier le code]

En , il salue les propos de Benoît XVI sur le préservatif, et déclare « Ce n’est pas le préservatif qui va diminuer le nombre d’infections du Sida, mais certainement une discipline que chacun doit s’imposer pour pouvoir changer d’attitude, une attitude qui va l’aider à échapper à un hédonisme qu’il ne peut plus contrôler. »[7]

Élection présidentielle burundaise de 2015[modifier | modifier le code]

À l'approche de l'élection présidentielle, il affirme « Nous pensons que le président Pierre Nkurunziza a bien terminé ses deux mandats ». Sa position est interprétée comme étant contre la candidature du président sortant à un troisième mandat[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Simon Ntamwana », sur catholic-hierarchy.org (consulté le ).
  2. « Archevêque Monseigneur Simon Ntanmawana », sur archidiocese-gitega.org.
  3. (en) Gabriel Chow, « Conférence des Evêques catholiques du Burundi (C.E.C.A.B.) », sur gcatholic.org (consulté le ).
  4. (en) Gabriel Chow, « Association des Conférences Épiscopales de l'Afrique centrale (A.C.E.A.C) », sur gcatholic.org (consulté le ).
  5. « BURUNDI: L'archevêque Simon Ntamwana ne cèdera pas à la terreur », sur IRIN, .
  6. Burundi: ultimatum à Mgr Ntamwana.
  7. « Sida et préservatif : de hauts prélats africains invitent l’Occident à ne pas imposer sa façon de voir les choses », Famille chrétienne,‎ (lire en ligne).
  8. « Elections au Burundi: le message d'une Eglise favorable à l'alternance », sur RFI, .

Lien externe[modifier | modifier le code]

(en) Gabriel Chow, « Simon Ntamwana », sur gcatholic.org