Saulxures-sur-Moselotte

Saulxures-sur-Moselotte
Saulxures-sur-Moselotte
Village et lac de la Moselotte.
Blason de Saulxures-sur-Moselotte
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes des Hautes Vosges
Maire
Mandat
Hervé Vaxelaire
2020-2026
Code postal 88290
Code commune 88447
Démographie
Gentilé Saulxurons
Population
municipale
2 510 hab. (2021 en diminution de 6,73 % par rapport à 2015)
Densité 79 hab./km2
Population
agglomération
10 424 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 47° 57′ 00″ nord, 6° 46′ 11″ est
Altitude 464 m
Min. 430 m
Max. 1 005 m
Superficie 31,87 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Bresse
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Bresse
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web saulxures-sur-moselotte.fr

Saulxures-sur-Moselotte ([solsyːʁsyʁmozəlɔt][1] Écouter) est une commune de moyenne montagne du Nord-Est de la France, dans le département des Vosges, ancien chef-lieu d'un canton de l'arrondissement d'Épinal. C'est l'une des villes-centres de l'unité urbaine de la Bresse. Elle fait partie de la communauté de communes des Hautes Vosges.

Ses habitants sont appelés les Saulxurons Écouter.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située dans la vallée de la Moselotte[2], à 20 km de Remiremont, 12 km de La Bresse et 40 km de Thann.

Saulxures-sur-Moselotte fait partie de l'aire urbaine de La Bresse et de la communauté de communes des Hautes Vosges. En aval du Centre, au lieudit les Amias, une retenue de 9,6 hectares a été aménagée en 1998 sous le nom de lac de la Moselotte et s'entoure d'une base de loisirs et de nature.

Saulxures-sur-Moselotte est une des 198 communes composant le parc naturel régional des Ballons des Vosges[3],[4].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le point culminant (1 005 m) de la commune est proche du sommet du Haut du Roc (1 015 m).

En 1867, la commune comptait 18 hameaux et deux écarts[5]. L'habitat est très dispersé, avec les hameaux des Longènes et de la Médelle en amont, des Amias et des Graviers en aval. De plus, les adrets ont vu l'installation de fermes de quelques hectares, notamment au Rupt de Bâmont et aux Tayeux. Certaines ont été transformées depuis en résidences secondaires. L'ubac est majoritairement boisé (forêt du Géhan), mais un élevage de bovins perdure à l'Envers des Graviers.

Sismicité[modifier | modifier le code]

La commune est classée en zone de sismicité modérée[6],[7].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselotte, Rupt de Bamont, le ruisseau de Morbieux, le ruisseau des Amias, le ruisseau des Grettery et le ruisseau du Gehant[8],[Carte 1].

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (CORINE LAND COVER); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD LISA; Cartes piézométriques.

La Moselotte prend sa source sur la commune de La Bresse, à 1 280 mètres d’altitude, entre Hohneck (1 363 mètres) et Kastelberg (1 350 mètres), à proximité des sources de la Vologne et de la Meurthe et de la Crête supérieure des Vosges. Elle se jette dans la Moselle au niveau de la commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont[9].

La commune dispose pour son alimentation en eau de 17 sources captées dénommées « Morbieux » et d'un puits communal alluvial[10].

À l'entrée aval de Saulxures-sur-Moselotte, une retenue de 9,6 hectares a été aménagée en 1998 sous le nom de lac de la Moselotte et s'entoure d'une base de loisirs.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saulxures-sur-Moselotte.

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 663 mm, avec 14,8 jours de précipitations en janvier et 11 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Basse-s-l-rupt », sur la commune de Basse-sur-le-Rupt à 4 km à vol d'oiseau[13], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 551,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,1 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].

Statistiques 1991-2020 et records BASSE-S-L-RUPT (88) - alt : 445m, lat : 47°59'25"N, lon : 6°43'36"E
Records établis sur la période du 01-04-2002 au 31-05-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1 −1,5 0,5 3,5 7,6 11,3 12,7 12,5 8,9 6,2 2,7 0,1 5,3
Température moyenne (°C) 2,3 2,9 6,2 10,1 13,7 17,8 19,3 18,9 15,3 11,5 6,7 3,2 10,7
Température maximale moyenne (°C) 5,6 7,3 12 16,7 19,8 24,3 25,8 25,2 21,7 16,7 10,6 6,3 16
Record de froid (°C)
date du record
−15,4
07.01.17
−17,8
07.02.12
−18,1
01.03.05
−8
08.04.03
−2,1
07.05.19
0
03.06.06
4
03.07.11
3,9
30.08.09
−0,7
29.09.02
−6,7
29.10.12
−10,6
30.11.10
−18,1
20.12.09
−18,1
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
15,8
16.01.20
23,8
27.02.19
26,3
31.03.21
29,7
28.04.12
32,4
25.05.09
37,9
26.06.19
39,3
25.07.19
39
12.08.03
33,9
14.09.20
28,1
16.10.17
23,8
08.11.15
16,1
24.12.12
39,3
2019
Précipitations (mm) 179,5 133,1 124 87,5 128,3 105 102,4 125,2 92,3 138,4 144,8 191,1 1 551,6
Source : « Fiche 88037003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,6
−1
179,5
 
 
 
7,3
−1,5
133,1
 
 
 
12
0,5
124
 
 
 
16,7
3,5
87,5
 
 
 
19,8
7,6
128,3
 
 
 
24,3
11,3
105
 
 
 
25,8
12,7
102,4
 
 
 
25,2
12,5
125,2
 
 
 
21,7
8,9
92,3
 
 
 
16,7
6,2
138,4
 
 
 
10,6
2,7
144,8
 
 
 
6,3
0,1
191,1
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saulxures-sur-Moselotte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de la Bresse, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[21] et 10 424 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[22],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,8 %), prairies (18,6 %), zones urbanisées (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies de circulation[modifier | modifier le code]

Les voies de communication directe avec les vallées voisines sont peu pratiques, comme le col de Morbieux (791 m) vers Ramonchamp au sud, ou ceux de la Burotte (791 m) et du Haut des Hayes (885 m) au nord. Le point culminant est le Haut du Roc, à 1 015 m, éminence partagée avec la commune de Basse-sur-le-Rupt où elle atteint 1 014 m. Le centre de la commune profite d'un endroit où la vallée de la Moselotte s'élargit, la rivière[27] s'y écoulant entre 493 et 430 m.

Sur un parcours de 53 km, la voie verte des Hautes-Vosges traverse la commune en utilisant l'emprise de l'ancienne voie ferrée de la ligne de Remiremont à Cornimont.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Des lignes d'autocar régulières desservent l'ensemble des villages de la vallée[28],[29].

La gare SNCF la plus proche est la gare de Remiremont.

L'aéroport le plus proche est l'aéroport international de Bâle-Mulhouse-Fribourg.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le chemin monastique et les premières colonies[modifier | modifier le code]

Inhabitée avant le VIIe siècle, la haute vallée de la Moselotte fut d'abord empruntée au Moyen Âge pour relier les monastères de Remiremont et de Munster. Petit à petit, des colonies se fixèrent sur ce trajet. Le lieudit Bois des Dames rappelle les promenades des chanoinesses de Remiremont.

La première trace écrite de la commune remonte à 910, elle est consignée dans une note desdites chanoinesses[30]. Après avoir fait partie du ban de Vagney, la paroisse de Saulxures voit le jour en 1345[31].

La tradition des Kyriolés[modifier | modifier le code]

Jusqu’à la Révolution, tous les lundis de Pentecôte, huit paroisses dépendant du chapitre (Dommartin-lès-Remiremont, Ramonchamp, Rupt-sur-Moselle, Saint-Amé, Saint-Nabord, Saint-Étienne, Saulxures-sur-Moselotte et Vagney) envoyaient des jeunes filles qui se présentaient à l’église de Remiremont et y entonnaient des cantiques en français appelés kyriolés[32],[33].

Révolution française[modifier | modifier le code]

À la Révolution, en 1790, Saulxures fut placée dans le canton de Cornimont et le district de Remiremont. Par arrêté consulaire du 26 ventôse an XI, le chef-lieu du canton fut transféré à Saulxures. Jadis Saussures en Vosges, la commune prit son nom actuel en 1867.

La Moselotte, vallée industrielle[modifier | modifier le code]

L’abondance d’une eau pure, propice au blanchiment des écrus a permis au XVIIIe siècle et surtout fin XIXe siècle, l’implantation des premiers ateliers de filature et tissage. Les filature et tissages, les plus anciennes usines textiles du département, ont été fondées à Saulxures-sur-Moselotte, en 1825, par Jean-Thiébaut Géhin.

Si la filière textile de la région s’est orientée vers le haut de gamme et notamment par des productions de linge de maison en damassé[34] et tissus d’ameublement fabriqués par des grandes marques[35], la spécialiste du tissu écru, FTS, labellisée Vosges Terre Textile[36] s’est, elle, tournée vers la production de tissus techniques, destinés notamment à l’industrie automobile en exportant plus de 90 % de sa production vers l’Allemagne[37].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La mairie de Saulxures.

Jusqu'en 2015, le canton de Saulxures-sur-Moselotte regroupait dix communes d'une population totale - en 2009 - de 19 228 habitants[38] : Basse-sur-le-Rupt, La Bresse, Cornimont, Gerbamont, Rochesson, Sapois, Saulxures-sur-Moselotte, Thiéfosse, Vagney et Ventron. Depuis, il a été intégré dans le canton de La Bresse.

Par arrêté préfectoral du , la commune est retirée le de l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges et rattachée à l'arrondissement d'Épinal[39].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Entre 1965 et 1995, aucun maire sortant n'a été réélu.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1947 Camille Pierrat   Chef d’entretien
octobre 1947 mars 1965 Pierre Boulard (1905-1995)   Huissier
mars 1965 mars 1971 Gaston Belperain (1901-1982)   Directeur commercial
mars 1971 mars 1977 Jean-Paul Meunier   Chef d'entreprise
mars 1977 mars 1983 Michel Ségard (1921-2004)   Chef d'entreprise
mars 1983 mars 1989 Pierre Hautenauve (1924-2020)   Directeur d'agence ANPE
mars 1989 mars 2001 Angel Alvarez (1941-2010)   Instituteur
mars 2001 mars 2014 Marie-Thérèse Berranger[41] (1935-2018) DVD Retraitée, directrice de MFR
Chevalière de la Légion d’Honneur
mars 2014 mai 2020 Denise Stappiglia (1947-) UDI Retraitée de La Poste
mai 2020 En cours
(au 19 janvier 2021)
Hervé Vaxelaire[42] SE Agriculteur et dirigeant de GAEC

Jumelages[modifier | modifier le code]

Budget de la commune et fiscalité locale 2011-2021[modifier | modifier le code]

Les comptes 2011 à 2021 de la commune s’établissent comme suit[43],[44] :

Évolution financière en milliers d'euros.
Postes 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Produits de fonctionnement 3 225  3 256  3 251  3 246  3 639  3 291  3 227  3 281  3 608  3 543  3 402 
Charges de fonctionnement 2 129  2 262  2 202  2 365  2 325  2 730  2 677  2 650  2 711  2 631  3 045 
Ressources d’investissement 2 341  2 092  1 952  1 835  1 736  1 396  1 169  1 321  1 633  3 042  1 093 
Emplois d’investissement 2 722  1 911  1 154  2 020  1 312  1 057  1 518  914  1 725  1 741  1 421 
Dette 2 125  2 258  2 162  2 446  2 156  1 867  1 951  2 139  2 757  2 526  2 640 
Source : Ministère de l’Économie et des Finances[45].
Éléments de fiscalité locale 2021
Postes en milliers d’euros en euros par habitant Moyenne de la strate
Taxe d’habitation (y compris THLV) : taux voté : 19,69 % 400  153  420 
Taxe foncière sur les propriétés bâties : taux voté : 40,61 % 2 301  878  1 314 
Taxe foncière sur les propriétés non bâties : taux voté : 28,05 % 70  27  32 
Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : taux voté : 38,75 %
Cotisation foncière des entreprises : taux voté : 20,44 % 509  194  395 
Source : Ministère de l’Économie et des Finances[46]:

Montant total des dettes dues par la commune : 2 640 000  pour 2 620 habitants, soit 1 008  par habitant.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : Médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 180 [47].

Économie[modifier | modifier le code]

Office de tourisme intercommunal de la Communauté de communes des Hautes Vosges.
Gîte des Récés du Club vosgien.
Scierie Germain-Mougenot : Idées bois.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Longtemps vouée à l'agriculture vivrière, à l'industrie du bois et du granit, Saulxures connut une forte expansion à la fin du XIXe siècle grâce l'implantation d'usines textiles. Plusieurs vagues d'immigration ont soutenu cette évolution, alsacienne après la défaite de 1871, italienne au début du XXe siècle, portugaise dans les années 1960. La crise du textile valut à Saulxures de perdre son hégémonie locale au bénéfice de La Bresse.

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Produits fermiers,
  • Miel de montagne.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Commerces et artisanat[modifier | modifier le code]

  • Scierie Germain-Mougenot[49]. Le Président de la République Emmanuel Macron s'est rendu sur le site de la scierie le [50], la plus importante de la Lorraine, et aussi l'une des 10 plus grosses scieries de France[51],
  • Commerces de proximité : Boulangeries-pâtisseries,
  • Services couture et broderie, salons coiffure,
  • Garage, station service, agence immobilière, opticien...

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].

En 2021, la commune comptait 2 510 habitants[Note 3], en diminution de 6,73 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
1 9312 0202 1282 0682 5032 6063 0943 5814 110
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
4 0243 7443 7573 6353 4393 4603 2943 4203 507
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
4 0554 1033 7733 9723 9053 8533 6483 8903 887
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
3 9283 7943 4233 2113 0702 8642 7962 7212 540
2021 - - - - - - - -
2 510--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,1 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 227 hommes pour 1 313 femmes, soit un taux de 51,69 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,31 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
4,0 
11,2 
75-89 ans
17,5 
19,6 
60-74 ans
18,4 
23,6 
45-59 ans
21,9 
14,5 
30-44 ans
14,4 
13,9 
15-29 ans
10,8 
16,0 
0-14 ans
13,0 
Pyramide des âges du département des Vosges en 2020 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,2 
75-89 ans
11,5 
20,2 
60-74 ans
20,6 
21,4 
45-59 ans
20,5 
16,9 
30-44 ans
16,2 
15,9 
15-29 ans
13,8 
16,8 
0-14 ans
15,2 

Santé[modifier | modifier le code]

Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

La commune dispose d'un réseau de professionnels de santé assez complet :

  • Trois infirmières,
  • Un cabinet d'ostéopathe,
  • Un chirurgien dentiste,
  • Deux kinésithérapeutes,
  • Un pédicure podologue,
  • Deux médecins,
  • Une pharmacie,
  • Centre hospitalier de Remiremont.

La résidence « Les Saules » est par ailleurs un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)[58].

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • École maternelle Arc-en-Ciel[59].
  • École primaire Jules-Ferry, utilisant les locaux de l'ancien CEG[60].
  • Le lycée professionnel régional, orienté prioritairement vers les métiers du bois, ouvert en 1977[61].
  • La maison familiale rurale de Basinroche.
  • École intercommunale de musique, théâtre des deux vallées[62].

Anciens établissements[modifier | modifier le code]

  • Une école pratique d'agriculture et de laiterie fut créée en 1885. Elle ferma ses portes en 1905, transférée à Rouceux, ancienne commune du département absorbée depuis par Neufchâteau[63].
  • De nombreuses autres écoles primaires existaient naguère dans les hameaux, elles ont fermé devant le manque d'élèves, successivement à Baudimont, aux Tayeux, au Rupt-de-Bâmont, aux Longènes et la dernière en 1990 aux Graviers.
  • Le collège Le Géhan, du nom du massif forestier voisin, jusqu'en . Depuis , les élèves rejoignent le collège Hubert-Curien de Cornimont.

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique à l'église Saint-Prix[64].

Monsieur l'Abbé Jean Belambo, curé de la Paroisse dessert les communes de Saulxures-sur-Moselotte, Thiéfosse et le Ban de Vagney (Vagney, Rochesson, Planois)[65].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Feux d'artifice sur le lac à la mi-juillet.
  • FESTI'LAC festival de musique reggae, la 2e édition s'est déroulée les 24 et .
  • Foire de la vache de race vosgienne fin juillet.
  • Confrérie de la Framboise Saulxuronne[66] : chapitre annuel le quatrième dimanche de juillet.
  • Course des Chamois,appelé depuis 2018 Trail des 6 Communes, épreuve de course à pied en montée.
  • Championnats de pêche à la mouche. sur le Réservoir du Lac de la Moselotte

Réseau associatif sur la commune[modifier | modifier le code]

Les habitants bénéficient d'un réseau associatif très actif avec 36 associations[67] couvrant les domaines culturels, sportifs, patrimoniaux[68] : * Association pour la promotion de la culture; * Société des fêtes Saulxures-sur-Moselotte; Orchestre de rue Saulxuron Sol'Sur Party'Song; * Association VTT Loisirs nature; * Football-club; * Tennis-club; * Judo-club...

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Château, surnommé le Versailles vosgien, construit entre 1854 et 1861 et aujourd'hui en partie ruiné. Les façades, toitures et dépendances du château sont inscrites sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, par arrêté du [70].
  • Maison de la Forêt et du Bois des Vosges[71],[72]. Cette ancienne scierie équipée d'un haut-fer (scie verticale) est installée sur le site hydraulique du Rupt-de-Bâmont[73],[74]. Le musée présente par ailleurs les différents métiers de la forêt et de la transformation du bois (bûcheron, débardeur, scieur, tourneur, tonnelier, sabotier, etc.)[75]
  • Bosquet de la Fraternité : ce monolithe érigé en 1989 au bord de l'étang des Fées à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française et entouré d'arbres d'essences diverses, symbolise la fédération des communes des vallées vosgiennes (Haute Moselle, Moselotte et Cleurie) autour des valeurs républicaines.
Stèle commémorant la libération du village par le 7e régiment de tirailleurs algériens.
Chapelle Notre-Dame du Roc.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Prix. Cette nouvelle église a été inaugurée le , fête de la Sainte-Anne[76],[77],[78].
    • L’orgue de l’église Saint-Prix, offert par madame Géhin, membre d’une famille d’industriels de Saulxures-sur-Moselotte, construit en 1869[79],[80],[81]. La dernière restauration (un relevage) est intervenue entre 2016 et 2017[82] avec le soutien de la Fondation du patrimoine[83].
    • Les vitraux de 44 baies de l'église paroissiale, conçus par Henri Gaillemin architecte, ont été réalisés par Les Ateliers Loire entre 1952-1953[84].
  • Chapelle Notre-Dame-du-Roc, au Rupt-de-Bâmont, érigée en 1953, aujourd'hui transformée en gîte[85].
  • Monument aux morts[86].
  • Plaque commémorative du 7e R.T.A[87].
  • Les 27 croix de chemin sur la commune[88].

Espaces naturels[modifier | modifier le code]

  • Arboretum réalisé par l'association du patrimoine et la commune à proximité du musée du bois. Labyrinthe arboré avec 80 plants prélevés sur le territoire communal (46 essences : 14 arbres résineux, 22 arbres feuillus et 10 arbustes).
  • Forêts et étangs du Bambois, site de 94 ha labellisé Natura 2000[89].
  • Étang des Fées[90] d'une surface d'un hectare, lac de la Moselotte et nombreux ruisseaux : lieux de pêche très diversifiés.

Ville fleurie : Trois fleurs attribuée par le conseil national des Villes et Villages Fleuris de France au concours des villes et villages fleuris.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean-Thiébaut Géhin (1796-1843), industriel français du textile, a créé en 1825 à Saulxures-sur-Moselotte la première filature mécanique à moteur hydraulique de l'ancien arrondissement de Remiremont. Lui puis sa veuve firent construire, au total, deux filatures et deux tissages à Saulxures. Il était considéré comme l'un des industriels ayant le plus contribué, en France, par la beauté de sa toile qu'il faisait fabriquer, à donner une bonne réputation aux calicots des Vosges, déjà avantageusement connus dans le commerce. Il fut également maire de Saulxures-sur-Moselotte et conseiller général du canton durant ses douze dernières années.
  • Élisabeth Géhin (1796-1878), née Mathieu, veuve du précédent. Elle administra l'important groupe textile hérité de son mari. Elle fit édifier de 1854 à 1861 un château de style Louis XV. Elle consacra deux millions de francs de l'époque pour faire bâtir et meubler ce palais de granit et de marbre, malheureusement réduit à l'abandon depuis 1972. À sa mort, elle légua à la commune 150 000 F pour la création d'un hôpital et 200 000 F pour la reconstruction de l'église paroissiale. Deux des vitraux dans le chœur de l'église représentent les deux fils d’Élisabeth Géhin : Ernest et Auguste, traduits en Ernestus et Augustus[91].
  • Auguste Géhin (1833-1868), fils des précédents. Manufacturier, il fut conseiller général de 1861 à 1864.
  • Nicolas Claude (1821-1888), député puis sénateur des Vosges, né à Celles-sur-Plaine (Vosges). Directeur puis propriétaire de la filature locale, il était maire de Saulxures lors de l'invasion allemande en 1870. En 1877, il épouse une nièce de Jean-Thiébaut Géhin.
Yvonne de Komornicka.
  • Louis Colin (1847-1930), journaliste et écrivain, né à Saulxures-sur-Moselotte[92].
  • Marie Bussard (1864-1969), née le à Saulxures-sur-Moselotte, elle fut l'une des premières agrégées de France. Elle obtint l'agrégation en 1884 à 20 ans. Professeur dans plusieurs lycées et collèges, elle devint directrice d'établissement à Laon en 1898. Elle fut la professeur des filles de René Coty au Havre. Elle est morte à Marseille en [93].
  • Henri Claudel (1884-1971), industriel fromager dans la Manche[94].
  • Yvonne de Komornicka, alias Kléber (1898-1994), chef du réseau Combat du département de Vaucluse, née à Saulxures-sur-Moselotte.
  • Marcel Albiser (1899-2003), chanoine, né à Saulxures-sur-Moselotte le [95],[96].
  • Jean Poirot (1914-1981) né à Saulxures-sur-Moselotte, médecin neuropsychiatre, résistant et homme politique.
  • Marie-Louise Mathieu, née Didierlaurent à Rochesson en 1925, décorée de la Légion d'honneur, le par le Préfet des Vosges, pour son parcours de résistante dans les Forces françaises de l'intérieur (FFI)[97].
  • Pierre Creusot, artiste aquarelliste, né à Saulxures-sur-Moselotte le , et qui a vécu de nombreuses années au Tholy[98].
  • Jean-Marie Cavada, né en 1940 à Épinal, ancien journaliste et homme politique français, fut élevé par une famille saulxuronne et fréquenta l'école des Graviers[99].
  • Joseph Viola, né à Cornimont en 1965, meilleur ouvrier de France, restaurateur à Lyon, a passé son enfance à Saulxures-sur-Moselotte.
  • Gervaise Pierson, née en 1986 à Neufchâteau, handballeuse française, a passé sa jeunesse à Saulxures-sur-Moselotte.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'or à la roue de moulin de gueules et au rameau de saule de sinople au chef d'azur à six losanges d'argent à la bande de gueules chargée de trois champignons d'argent brochant sur le tout.
Commentaires : La roue de moulin rappelle l'usage traditionnel intensif de l'énergie hydraulique[100], le rameau de saule serait associé à une tradition religieuse[101], les losanges d'argent se réfèrent à l'industrie du granit et les trois champignons soulignent l'importance de la forêt en reprenant la disposition des trois alérions du blason lorrain

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saulxures-sur-Moselotte » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
  2. Liste des masses d'eau superficielles et des masses d'eau souterraine sur la commune.
  3. Office de tourisme de Saulxures-sur-Moselotte et Thiéfosse.
  4. Liste des 198 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024.
  5. Généalogie et histoires lorraines : Saulxures-sur-Moselotte en 1867
  6. Liste des communes couvertes par un PPR ou classées en zone sismique
  7. Didacticiel de la règlementation parasismique
  8. « Fiche communale de Saulxures-sur-Moselotte », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  9. Sandre, « la Moselotte »
  10. Alimentation en eau de consommation humaine. Enquêtes conjointes d'utilité publique et parcellaire, portant sur Les sources "Morbieux", Le puits communal, Les ouvrages annexes, dU 23 OCTOBRE AU 07 NOVEMBRE 2015 inclus.
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Saulxures-sur-Moselotte et Basse-sur-le-Rupt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Basse-s-l-rupt », sur la commune de Basse-sur-le-Rupt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Basse-s-l-rupt », sur la commune de Basse-sur-le-Rupt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  18. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Unité urbaine 2020 de La Bresse », sur insee.fr (consulté le ).
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  23. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  27. La Moselotte
  28. de Remiremont : Pour vous déplacer
  29. La ligne 03 Épinal-Remiremont-La bresse
  30. Archives du chapitre de Remiremont
  31. Archives communales de Cornimont (1578-1959)
  32. J. J. Bammert, prix Erckmann-Chatrian, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L’histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, Remiremont, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont,
    dépôt légal n°28 ; Publication en 20 brochures, chacune contenant un chapitre : Chapitre 15 (10 pages) : Les kyriolés : En 1049, Ode I de Luxembourg étant abbesse, furent institués les Kyrioletzs ou Criaulés, dans les domaines de l’abbaye de Remiremont
  33. (en) Nicole Lemaître, Montagnes sacrées d’Europe. Actes du colloque « Religions et montagnes », Tarbes, Publications de la Sorbonne, , 427 p. (ISBN 2-85944-516-1)
    Actes du colloque "Religion et montagnes", Tarbes, 30 mai-2 juin 2002 / textes réunis et publiés par Serge Brunet, Dominique Julia et Nicole Lemaitre. Les rites des fêtes de saint Amé et de saint Romaric. pp. 114 à 119 : Les Kyriolés (qui sont des cantiques chantés à l'église de Mesdames de Remiremont, op. cité). Dans chaque cantique, saint Romaric est présent. Ainsi, les huit paroisses demandaient au patron de la ville d’entrer dans Remiremont. Vagney invoquait et demandait au saint de lui ouvrir ses portes en ces termes :* Criaulé, ô bienheureux saint Romary* Criaulé, nous vous demandons vos portes ouvrir* C’est saint Lambert qui veut entrer par sa bonté* Et tous ceux qui sont après et prient Dieu.Les représentants de la commune de Saint-Nabord se présentaient et entonnaient :* Criaulé saint Pierre et saint Romary* Priez pour ceux qui sont ici* À Saint-Nabord donnez l’entrée, ô criaulé, ô criaulé* En Jésus-Christ, oyez nos vœux* Et tous les saints, et toutes les saintes, oyez nos vœux
  34. Le damassé ou damas
  35. a et b Saulxures-sur-Moselotte & Thiéfosse Hautes-Vosges, Guide découverte
  36. Liste des producteurs agréés Vosges terre textile
  37. Saulxures-sur-Moselotte – Les Filatures et Tissages ont changé de patron Nader : De Sain, directeur de l'entreprise, a succédé à l'emblématique PDG François Vandamme
  38. Page de données INSEE
  39. Préfecture de la région Grand Est, « Arrêté préfectoral no 2023/488 portant modification des limites territoriales des arrondissements du département des Vosges », Recueil des actes administratifs Édition du ,‎ , p. 71-83 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  40. Bernard Blot, Président de l’association des amis du château Géhin, L’association des Amis du château Géhin, Nicolas Claude, un Saulxuron resté célèbre
    Bulletin municipal Saulxures-sur-Moselotte n°47, février 2013, p.15
  41. Hommage à Madame Marie-Thérèse Berranger, maire honoraire
  42. Saulxures-sur-Moselotte – Hervé Vaxelaire nouveau maire avec six adjoints
  43. Les Comptes des Communes, Analyse des équilibres financiers fondamentaux Les comptes des communes, Chiffres Clés - Fonctionnement - Investissement - Fiscalité - Autofinancement – Endettement : La Commune de Saulxures-sur-Moselotte
  44. Saulxures-sur-Moselotte: la dette en 2021
  45. Les comptes détaillés de la commune sur la base Alize du ministère des Finances.
  46. Les comptes individuels des communes et des groupements à fiscalité propre (année 2021)
  47. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  48. (mul) Saulxures infos
  49. Scierie Germain-Mougenot : Idées bois
  50. Saulxures-sur-Moselotte – Pourquoi Emmanuel Macron a visité la scierie Germain-Mougenot
  51. Le président Macron valorise la filière bois en visitant la scierie Germain Mougenot
  52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  53. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  54. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  56. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saulxures-sur-Moselotte (88447) », (consulté le ).
  57. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Vosges (88) », (consulté le ).
  58. La résidence « Les Saules » est un établissement public autonome
  59. École maternelle publique Arc -en-ciel
  60. École élémentaire publique Jules-Ferry
  61. Section d'Enseignement Professionnel (S.E.P.) du Lycée des métiers de la filière Bois André Malraux, C.F.A. de la Transformation du Bois
  62. École intercommunale de musique, théâtre des deux vallées
  63. Délibération du conseil général, août 1905, page 549.
  64. Église Catholique de la Paroisse Sainte-Croix-du-Haut-du-Roc, relevant du diocèse de Saint-Dié
  65. Bulletin de la paroisse du Haut-du-Roc
  66. Site de la Fédération régionale des confréries du Grand-Est
  67. Annuaire des associations
  68. Association pour la protection et la restauration du patrimoine
  69. Patrimoines industriels et techniques, Lieux de visite dans le Parc naturel régional des Ballons des Vosges : Haut-fer du Rupt-de-Bâmont]
  70. « Château de Saulxures », notice no PA00107294, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. Quelques références historiques rappelées dans le musée :
    •  : bail emphytéotique accordé à Joseph Maurice, meunier à Bâmont
    •  : vente du moulin par Nicolas Joseph François de Gellenoncourt, Chevalier et baron de Darnieulles, à Joseph Maurice
    •  : l’inspecteur des eaux et forêts de Remiremont autorise Jean Nicolas Bastien à transformer le moulin en scierie
    • Les familles Laurent, Laheurte, Pierrat et Claude en deviennent tour à tour propriétaires
    • 1944 : la scierie est incendiée, puis reconstruite
    •  : fin de l’activité. Le dernier sagard Vincent Viola vend la scierie à la SCI « Les chalets »
    • 1994 : la scierie devient site patrimoine et accueille ses premiers visiteurs
    • 1996 : les élèves du Lycée Professionnel de la Haute Moselotte restaurent la roue. Le lycée sera labellisé "Lycée des métiers de la filière Bois et de la Productique Mécanique, C.F.A. de la Transformation du Bois"
  72. Scierie hydraulique à cadre du Rupt-de-Bâmont, illustrations de la base "Mémoire"
  73. Caractéristiques de quelques sources thermales secondaires des Vosges : Source de Rehaingoutte à Saulxures-sur-Moselotte, pp. 4 et 5
  74. Tout sur... Le réseau force hydraulique, PNRBV, septembre 2008
  75. Ouverture :
    • Saison estivale : du 1er juillet au 31 août tous les jours sauf le samedi : du 14 juillet au 19 août, ouvert le matin de 10 h 30 à 12 h 30 et l'après midi de 14 h à 18 h. Du 1er au 13 juillet et du 20 au 31 août, ouvert uniquement l'après midi de 14 h à 18 h.
    • Hors saison : des vacances de février aux vacances de Toussaint incluses, chaque vendredi de 14 h à 18 h.
  76. L'appel au mécénat populaire, lancé par la Fondation du patrimoine a permis de collecter 37 996,00 €.
  77. L'église de Saulxures-sur-Moselotte (vidéo)
  78. Eglise Sainte Croix du Haut du Roc
  79. Source : Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, (ISBN 2-87692-093-X)
    Présentation de l’orgue de l’église saint-Prix à Saulxures-sur-Moselotte, Pages 574 à 576
  80. (fr) Orgue église Saint Prix de Saulxures-sur-Moselotte de Jaquot-Jeanpierre (1869) - Jaquot-Jeanpierre & Cie (1883) - Gonzalez (1982)
  81. Orgue de l’église saint Prix
  82. Souscription lancée en 2015 pour son " Relevage "
  83. Le soutien de la Fondation du patrimoine à la restauration de l'orgue
  84. Les Ateliers Loire, Références : Inventaire complet des vitraux de Gabriel Loire par pays, France (Vosges) : Saulxures-sur-Moselotte, Eglise paroissiale.
  85. Logis Notre Dame et Lorrain
  86. Monument aux morts, Synthèse des morts pour la France
  87. .Plaque commémorative du 7e R.T.A.
  88. Les croix sur la commune
  89. Zone spéciale de Conservation « Forêts et étangs du bambois »
  90. L'étang des Fées
  91. Bulletin municipal no 45, février 2012, article des Amis du château Géhin, page 33
  92. Biographie vosgienne : Louis Colin, né à Saulxures-sur-Moselotte, sur le site personnel de Bernard Visse
  93. Paris-Presse, L'Intransigeant, 7 septembre 1969, p.5 : "L'une des premières agrégées de France meurt à 105 ans"
  94. (fr) Histoire de la Maison Claudel
  95. Le chanoine Marcel Albiser, sur le site personnel de Bernard Visse
  96. Publications de Marcel Albiser
  97. Saulxures-sur-Moselotte – La Légion d’Honneur pour Marie-Louise Didierlaurent, une Résistante exemplaire. 440 jours de présence dans la Résistance reconnus.
  98. Pierre Creusot, membre de l'Académie "Art Sciences et Lettres" à Paris
  99. Jean-Marie Toussaint, 100 portraits d’hommes et de femmes qui réussissent en dehors des Vosges, Strasbourg, Les cahiers de la Liberté de l’est. Une réalisation des Éditions La Nuée Bleue, , 144 p. (ISBN 978-2-7165-0701-1)
    La longue marche de Jean-Marie Cavada, né le 24 février 1940 à Épinal et qui a grandi à Saulxures-sur-Moselotte jusqu’en 1954 puis a rejoint le lycée de Saint-Dié (pp.16 à 21)
  100. Union des Cercles Généalogiques Lorrains
  101. Le lundi de pentecôte, les Saulxurons étaient obligés d'aller à la procession à Remiremont en portant des branches de saules, d'où le rameau sur fond d'or, "de sinople" signifiant de couleur verte. Source : Le Blason de Saulxures-sur-Moselotte, Guide touristique & pratique Saulxures-sur-Moselotte, l'inattendu, édition 2017, p.25