Samuel Forey

Samuel Forey
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France 24 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Prix Albert-Londres de la presse écrite (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Samuel Forey, né en 1981 à Fontainebleau, (Seine-et-Marne)[1], est un journaliste indépendant français, lauréat du prix Albert-Londres en 2017[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Etudes[modifier | modifier le code]

Au lycée, Samuel Forey opte pour une filière littéraire. Il s'inscrit par la suite en fac d'Histoire, afin de se laisser le temps de s'orienter. Puis se dirige vers le Droit, pour plus de perspectives.

Des drames familiaux, dont la mort de ses parents, bouleversent ses études. À leur reprise en 2003, il s'oriente vers un IUP en information, à Bordeaux et Grenoble. Et part à Istanbul dans le cadre du programme Erasmus.

En rentrant, Samuel Forey effectue un master de journalisme au Celsa à Paris[1].

Il étudie également un an en Syrie où il apprend l'arabe.

Carrière[modifier | modifier le code]

Ses six premières années de journaliste se révèlent compliquées, ses sujets ou projets documentaires ne sont pas pris. Pendant 3 ans, il travaille principalement pour Télérama.

Remis en question par la révolution tunisienne, il part en Égypte dès les premières manifestations en 2011. Entre février et l’automne, il effectue quelques piges pour Midi libre et des directs pour BFM TV et RMC. Puis rédige 25 papiers pour Le Point.

« Cela ne vaut pas le coup de mourir pour un article ou une photo. Mais c’est quelque chose qui peut arriver. » - Samuel Forey[3]

En , Samuel Forey reçoit le 79e prix Albert-Londres de la presse écrite pour ses reportages publiés dans Le Figaro sur la bataille de Mossoul en Irak[2]. Quelques jours auparavant, le , il a survécu à l'explosion d'une mine artisanale à Mossoul qui a tué son fixeur Bakhtiyar Haddad ainsi que les journalistes Stéphan Villeneuve et Véronique Robert[4].

En , il reçoit le Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre[5].

Il rejoint en la rédaction de l'hebdomadaire Ebdo[6].

Depuis décembre 2020, il est correspondant à Jérusalem pour Libération, et Le Soir[7].

Le 1er février 2023, il publie son premier roman, Les Aurores incertaines. Il y raconte six années à couvrir les guerres au Moyen-Orient[8]. Pour cet ouvrage, il reçoit le prix littéraire Frantz Di Rippel (prix du jury) en octobre 2023[9],[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Thierry Oberlé, « Prix Albert-Londres 2017 : Samuel Forey, le reportage à hauteur d’hommes », Le Figaro, 4 juillet 2017.
  2. a et b « Samuel Forey, journaliste blessé à Mossoul, lauréat du prix Albert-Londres », Le Figaro, 4 juillet 2017
  3. « Les 20 ans de Samuel Forey, grand reporter : 'Cela ne vaut pas le coup de mourir pour un article' », sur www.letudiant.fr (consulté le )
  4. LeFigaro.fr, 28/06/2017
  5. Maria Malagardis, Le Moyen-Orient en guerre au cœur du palmarès du prix Bayeux, Libération, 8 octobre 2017.
  6. Le Point, 10/01/2018
  7. « Samuel Forey prend la relève », sur Le Soir, (consulté le )
  8. « Samuel Forey: «En Irak, je ne suis pas tant devenu reporter de guerre que moi-même» », sur Le Soir, (consulté le )
  9. La rédaction, « Les journalistes Samuel Forey, Guillaume Auda et Claude Ardid récompensés ce vendredi par le prix Frantz Di Rippel », sur Nice-Matin, (consulté le )
  10. Laure, « Retour en images sur le prix littéraire Stéphane Frantz Di Rippel », sur Biot, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]