Samba-choro

Pixinguinha vers 1935.

La[a] samba-choro est un sous-genre musical né à Rio de Janeiro dans les années 1930[5],[6], résultant de la fusion d'éléments rythmiques et de la formation instrumentale de la samba avec le choro, deux genres musicaux de la musique populaire brésilienne, mais avec un tempo medium et des paroles[5],[7]. La samba-choro comprend à la fois des samba-choros chantées (généralement simplement appelées sambas) et instrumentales (généralement simplement appelées choros).

Créé par l'industrie musicale brésilienne, la samba-choro a été lancée avec Amor em Excess, de Gadé et Valfrido Silva, en 1932[6],[8].

L'une des chansons les plus populaires de ce sous-genre est Carinhoso, de Pixinguinha. Enregistrée à l'origine sous forme de choro en 1917, cette composition a reçu des paroles et a été relancée deux décennies plus tard, avec la voix d'Orlando Silva, et a obtenu un grand succès commercial[9].

Au cours de la décennie suivante, le cavaquiniste Waldir Azevedo a popularisé le chorinho, une sorte de samba instrumentale au rythme rapide[9]. Selon le critique musical Tárik de Souza (pt), la samba-de-breque est une variante du sous-genre de fusion de la samba-choro[10].

Quelques exemples de samba-choro :

Uva de caminhão, composée par Assis Valente et enregistrée en 1939 par Carmen Miranda.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(pt)/(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en portugais intitulée « Samba-choro » (voir la liste des auteurs) et de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Samba-choro » (voir la liste des auteurs).

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En portugais, le terme samba est un nom masculin, et ses sous-genres sont également accordés au masculin. Néanmoins, la samba s'est fait connaître en France — et donc en français — comme danse avant d'être reconnue comme un genre musical à part entière[1]. Même si certains puristes[2],[3] préfèrent conserver le masculin, l'usage général[1] ainsi que les définitions des dictionnaires français[4] privilégient l'utilisation du genre féminin. C'est ce genre qui a donc été privilégié dans cet article.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (pt) Carlos Sandroni, « La samba à Rio de Janeiro et le paradigme de l’Estácio », Cahiers d’ethnomusicologie, no 10,‎ , note 1 (lire en ligne).
  2. « Définition de Samba », sur musicmot.com (consulté le ).
  3. « Genre grammatical du mot samba », sur sambistas.online.fr (consulté le ).
  4. Voir les définitions de la « samba » du Larousse, du Robert, du Centre national de ressources textuelles et lexicales et de l'Académie française.
  5. a et b Lopes et Simas 2015, p. 267.
  6. a et b Marcondes 1977, p. 684.
  7. (pt) Henrique Autran Dourado, Dicionário de termos e expressões da música, 291 p. (ISBN 9788573262940).
  8. Silva 2008, p. 123.
  9. a et b Lopes 2020, p. 114.
  10. (pt) Tárik de Souza, « Samba de breque », sur cliquemusic.uol.com.br, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (pt) Nei Lopes et Luiz Antonio Simas, Dicionário da História Social do Samba, Rio de Janeiro, Civilização Brasileira, .
  • (pt) Nei Lopes, « O amplo e diversificado universo do samba », dans Guga Stroeter et Elisa Mori, Uma árvore da música brasileira, São Paulo, Sesc, (ISBN 9788594932181, lire en ligne).
  • (pt) Marcos Antônio Marcondes (dir.), Enciclopédia da música brasileira - erudita, folclórica e popular, vol. 2, São Paulo, Art Ed, .
  • (pt) Rodrigo José Brasil Silva, Mediações culturais, identidade nacional e samba na Revista da Música Popular (1954-1956) (thèse de master), Florianópolis, Federal University of Santa Catarina, (lire en ligne [PDF]).