Salicaceae

La famille des Salicaceae (Salicacées) regroupe des plantes dicotylédones. C'est la famille des saules qui comprend de nombreuses espèces allant des sous-arbrisseaux aux arbres en plaine et en montagne. C'est dans le genre Salix que l'on trouve les espèces qui produisent l'osier ; c'est aussi la famille des peupliers (genre Populus).

Classiquement, la famille comprend 350 espèces réparties en 2 à 3 genres :

Écologie[modifier | modifier le code]

Ce sont des arbres ou des arbustes (ex. : Salix repens) des régions froides à tempérées, à croissance souvent rapide, souvent associées aux berges (espèces rivulaires et zones humides), qui constituent l'essentiel de la nourriture du castor (espèce autrefois présente sur presque tous les cours d'eau de l'hémisphère nord, qui mangeait l'écorce des Salicacées et en utilisait les branches pour construire ses huttes et ses barrages. Par leur pouvoir élevé d'évapotranspiration et la capacité de leurs racines à fixer les sols et à y pomper les nitrates, avec les aulnes, ils jouent un rôle important dans le cycle de l'eau. On a autrefois utilisé les Salicacées (dont le saule taillé en saule têtard) pour « assainir » et drainer les zones humides (en Flandre maritime par exemple). Ils sont adaptés aux grandes plaines d'inondation[1].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom vient du genre type Salix qui le nom latin du Saule[2].

Classification[modifier | modifier le code]

La Classification de Cronquist attribuait cette famille à l'ordre de Salicales.

La classification phylogénétique APG II (2003)[3] la situe maintenant dans l'ordre les Malpighiales et lui attribue une partie des Flacourtiacées et la famille des Scyphostégiacées avec Scyphostegia borneens. Elle comprend maintenant environ 1 000 espèces et 55 genres.

Liste des genres[modifier | modifier le code]

Selon Angiosperm Phylogeny Website (25 mai 2010)[4] :

Selon NCBI (25 mai 2010)[5] :

Selon DELTA Angio (25 mai 2010)[6] :

Selon ITIS (4 juillet 2015)[7] :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) S. Karrenberg, P. J. Edwards et J. Kollmann, « The life history of Salicaceae living in the active zone of floodplains: Salicaceae on flood plains », Freshwater Biology, vol. 47, no 4,‎ , p. 733–748 (DOI 10.1046/j.1365-2427.2002.00894.x, lire en ligne, consulté le ).
  2. P. Fournier, Les quatre flores de France, Paris, Lechevalier, 1990, p. 219
  3. (en) Angiosperm Phylogeny Group, « An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants: APG II », Botanical Journal of the Linnean Society, Wiley-Blackwell, Linnean Society of London et OUP, vol. 141, no 4,‎ , p. 399–436 (ISSN 0024-4074 et 1095-8339, DOI 10.1046/J.1095-8339.2003.T01-1-00158.X)Voir et modifier les données sur Wikidata
  4. Stevens, P. F. (2001 onwards). Angiosperm Phylogeny Website. Version 14, July 2017 [and more or less continuously updated since]." will do. http://www.mobot.org/MOBOT/research/APweb/, consulté le 25 mai 2010
  5. NCBI, consulté le 25 mai 2010
  6. DELTA Angio, consulté le 25 mai 2010
  7. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 4 juillet 2015

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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